Rêve de cycliste
Posté : 06 avr. 2024, 10:12
Rêve d’Izoard où « l’adieu aux armes ».
Depuis que je prends un somnifère du soir pour aider à mon sommeil, je rêve. Il ne s’agit jamais d’un cauchemar mais souvent d’un rêve qui s’appuie sur une réalité.
Hier donc j’ai rêvé du col de l’Izoard. Il faut dire que l’Izoard est le col que je connais le mieux après le Donon bien sûr.
Dans mon rêve, une randonnée était organisée par la fédération française de cyclotourisme pour ses anciens membres, de Guillestre au sommet du col.
Et d’ouvrir en rêve mon armoire à souvenirs : j’ai monté l’Izoard une bonne douzaine de fois, avec Gilbert, Léo, robert, Louis, Roland, Jean, Alain, Fifi, et sans doute bien d’autres dont les prénoms échappent à ma mémoire.
La montée commence vers la ville de Guillestre. Après la ville, nous prenons la vallée du Guil ; la route est en balcons suspendus au-dessus de la vallée du torrent jusqu’à un petit barrage.
La route prend ensuite un cours rectiligne en légère pente jusqu’au pied du col.
Je me souviens de mon ami Alain souffrant le martyr dans ces premières pentes pourtant douces. Très émotif, la seule pensée d’affronter un grand col lui coupait les jambes. il me fallait fréquemment attendre mon compagnon poussif ! heureusement, passée l’émotion Alain retrouva ses jambes.
Après un défilé, la vallée se resserre. Avec mon ami Léo, nous avions observé la remontée du courant du torrent du Guil par un ban de truites.
Là, nous changeons de route pour nous diriger vers les deux villages d’Arvieux et de Brunissard.
Ces deux villages offrent les dernières occasions de remplir des bidons d’eau fraîche et pure. La route est droite, usante car pentue. J’ai le souvenir de rencontres avec deux groupes de cyclistes étrangers : des Italiens, qui parlent avec leurs mains, des hollandais qui montent concentrés et silencieux au seul bruit de leurs pneus sur l’asphalte.
Après le village de Brunissard, la route se cabre dans un virage en U. C’est un peu plus loin que je me suis arrêté un jour pour regarder la vallée endormie. Soudain, un hélicoptère a froissé l’air juste en -dessous de moi et je l’ai photographié.
Suit une montée mémorable avec Gilbert et Léo : un groupe de musiciens donnent un concert de cor des Alpes, installés qu’ils sont sur le site bien connu de« la Casse Déserte». Monter le col au son du cor des Alpes est un souvenir divin !
Après la casse déserte vient une descente incongrue d’un kilomètre vers un monument érigé à la gloire de Bobet et Coppi qui se sont affrontés ici, il y a bien longtemps.
Quelques hectomètres plus loin, on aperçoit le col ; il reste 2 km de montée.
Le passage du col est orné d’un obélisque au pied duquel des cyclistes vainqueurs de l’obstacle,à 2 360 m, se tirent des portraits. Avec mes amis, je me suis souvent soumis à cette formalité !
…………..
Un peu plus loin, dans la descente amorcée vers Briançon, est établi le refuge Napoléon.
J’y reprends le cours de mon rêve.
Je lui donne un titre emprunté à Ernest Hemingway : «l’ adieu aux armes ».
Je suis installé au bar avec Josette, Christine et Alain. Nous sommes arrivés là en voiture.
Et, sous mes yeux, passe un serveur. Sur son plateau, une douzaine de tasses et de bouteilles, signe du passage des cyclistes de mon rêve.
Je me réveille doucement avec le sentiment diffus que mon rêve est bien un songe et que jamais plus je n’emprunterais la route mythique du col d’Izoard« si tendrement chargée pour moi de souvenirs ».
Depuis que je prends un somnifère du soir pour aider à mon sommeil, je rêve. Il ne s’agit jamais d’un cauchemar mais souvent d’un rêve qui s’appuie sur une réalité.
Hier donc j’ai rêvé du col de l’Izoard. Il faut dire que l’Izoard est le col que je connais le mieux après le Donon bien sûr.
Dans mon rêve, une randonnée était organisée par la fédération française de cyclotourisme pour ses anciens membres, de Guillestre au sommet du col.
Et d’ouvrir en rêve mon armoire à souvenirs : j’ai monté l’Izoard une bonne douzaine de fois, avec Gilbert, Léo, robert, Louis, Roland, Jean, Alain, Fifi, et sans doute bien d’autres dont les prénoms échappent à ma mémoire.
La montée commence vers la ville de Guillestre. Après la ville, nous prenons la vallée du Guil ; la route est en balcons suspendus au-dessus de la vallée du torrent jusqu’à un petit barrage.
La route prend ensuite un cours rectiligne en légère pente jusqu’au pied du col.
Je me souviens de mon ami Alain souffrant le martyr dans ces premières pentes pourtant douces. Très émotif, la seule pensée d’affronter un grand col lui coupait les jambes. il me fallait fréquemment attendre mon compagnon poussif ! heureusement, passée l’émotion Alain retrouva ses jambes.
Après un défilé, la vallée se resserre. Avec mon ami Léo, nous avions observé la remontée du courant du torrent du Guil par un ban de truites.
Là, nous changeons de route pour nous diriger vers les deux villages d’Arvieux et de Brunissard.
Ces deux villages offrent les dernières occasions de remplir des bidons d’eau fraîche et pure. La route est droite, usante car pentue. J’ai le souvenir de rencontres avec deux groupes de cyclistes étrangers : des Italiens, qui parlent avec leurs mains, des hollandais qui montent concentrés et silencieux au seul bruit de leurs pneus sur l’asphalte.
Après le village de Brunissard, la route se cabre dans un virage en U. C’est un peu plus loin que je me suis arrêté un jour pour regarder la vallée endormie. Soudain, un hélicoptère a froissé l’air juste en -dessous de moi et je l’ai photographié.
Suit une montée mémorable avec Gilbert et Léo : un groupe de musiciens donnent un concert de cor des Alpes, installés qu’ils sont sur le site bien connu de« la Casse Déserte». Monter le col au son du cor des Alpes est un souvenir divin !
Après la casse déserte vient une descente incongrue d’un kilomètre vers un monument érigé à la gloire de Bobet et Coppi qui se sont affrontés ici, il y a bien longtemps.
Quelques hectomètres plus loin, on aperçoit le col ; il reste 2 km de montée.
Le passage du col est orné d’un obélisque au pied duquel des cyclistes vainqueurs de l’obstacle,à 2 360 m, se tirent des portraits. Avec mes amis, je me suis souvent soumis à cette formalité !
…………..
Un peu plus loin, dans la descente amorcée vers Briançon, est établi le refuge Napoléon.
J’y reprends le cours de mon rêve.
Je lui donne un titre emprunté à Ernest Hemingway : «l’ adieu aux armes ».
Je suis installé au bar avec Josette, Christine et Alain. Nous sommes arrivés là en voiture.
Et, sous mes yeux, passe un serveur. Sur son plateau, une douzaine de tasses et de bouteilles, signe du passage des cyclistes de mon rêve.
Je me réveille doucement avec le sentiment diffus que mon rêve est bien un songe et que jamais plus je n’emprunterais la route mythique du col d’Izoard« si tendrement chargée pour moi de souvenirs ».