L’envol des mésanges.
Posté : 31 mai 2024, 14:44
L’envol des mésanges..
J’aime les mésanges, les mésanges bleues si familières autour de nos maisons.
J’ai construit pour elles des maisonnettes que l’on appelle nichoirs. J’ai deux nichoirs dans mes mirabelliers, un nichoir dans le prunus, un autre sur la cabane de jardin, et enfin celui qui retiendra mon attention et qui est accroché au fer forgé du balcon.
Un nichoir est fait pour que l’oiseau y niche. Cette année, un couple de mésanges bleues a habité la maisonnette que j’ai faite pour elles afin d’y fonder une famille.
Cette famille a évolué sous nos yeux dans la maisonnette accrochée au fer forgé du balcon.
D’abord, les deux parents ont construit leur nid en passant par le trou minuscule qui donne accès à l’abri. Nous n’en avons rien vu. Les oiseaux sont discrets. Ils se cachent pour vivre, ils se cachent pour mourir . Pas de bruit, pas de chants, pas de bruissements d’ailes, rien qui puisse révéler leur présence.
Un beau jour de mai, d’abord, nous avons constaté des allées et venues incessantes des locataires de la maisonnette. À chacun de leur voyage, les mésanges avaient au bec une chenille.
Plus de doute, les parents nourrissaient une nichée d’ oisillons.
À chacune leurs arrivées les parents étaient accueillis par les pépiements impatients des oisillons affamés. Nous les entendions, nous les écoutions.
Plus de doute, notre nichoir avait beaucoup de locataires, commensaux du logis préparé pour eux.
J’ai fait un décompte sommaire: les parents faisaient quatre allées et retours par minute, soit 4 × 60=240 chenilles sacrifiées par heure, environ 1000 par jour ! 15 000 chenilles pour la dernière quinzaine de nourrissage !
Bientôt, les petits impatients passent leurs becs par le trou du nichoir. Ils pépient sans aucune discrétion. On dirait des ténors d’opéra !
Un soir, poussés par notre curiosité, nous avons discrètement soulevé le couvercle du nichoir : Nous avons compté six ou sept oisillons.
Et voilà les petits prêts à prendre leur premier envol. Ils sont vigoureux et agitent leurs ailes.
Un matin, un oisillon s’est égaré dans la chambre en passant par la fenêtre ouverte tout près du nid. Attrapé rapidement, alors qu’il s’accroche au rideau, il est jeté par la fenêtre d’où il prends un envol rassurant.
Le soir, nous avons soulevé le couvercle du nichoir. Il ne restait plus qu’un petit oiseau dans le nid. Et le lendemain, ce petit dernier s’était envolé. Le nid était vide.
Je me suis un peu documenté par Internet interposé sur la biologie des mésanges bleues. Ce passereau a une espérance de vie de 7 à 10 ans.
La mésange se nourrit de graines à la mauvaise saison, puis d’insectes quand arrive le printemps. Elle est un auxiliaire précieux pour le jardinier, car elle détruit un grand nombre de chenilles nuisibles.
Après leur sortie du nid, les oisillons sont encore nourris par leurs parents…
Je regrette de n’avoir pu filmer le spectacle gratuit que m’ont offert les mésanges bleues de mon balcon.
J’aime les mésanges, les mésanges bleues si familières autour de nos maisons.
J’ai construit pour elles des maisonnettes que l’on appelle nichoirs. J’ai deux nichoirs dans mes mirabelliers, un nichoir dans le prunus, un autre sur la cabane de jardin, et enfin celui qui retiendra mon attention et qui est accroché au fer forgé du balcon.
Un nichoir est fait pour que l’oiseau y niche. Cette année, un couple de mésanges bleues a habité la maisonnette que j’ai faite pour elles afin d’y fonder une famille.
Cette famille a évolué sous nos yeux dans la maisonnette accrochée au fer forgé du balcon.
D’abord, les deux parents ont construit leur nid en passant par le trou minuscule qui donne accès à l’abri. Nous n’en avons rien vu. Les oiseaux sont discrets. Ils se cachent pour vivre, ils se cachent pour mourir . Pas de bruit, pas de chants, pas de bruissements d’ailes, rien qui puisse révéler leur présence.
Un beau jour de mai, d’abord, nous avons constaté des allées et venues incessantes des locataires de la maisonnette. À chacun de leur voyage, les mésanges avaient au bec une chenille.
Plus de doute, les parents nourrissaient une nichée d’ oisillons.
À chacune leurs arrivées les parents étaient accueillis par les pépiements impatients des oisillons affamés. Nous les entendions, nous les écoutions.
Plus de doute, notre nichoir avait beaucoup de locataires, commensaux du logis préparé pour eux.
J’ai fait un décompte sommaire: les parents faisaient quatre allées et retours par minute, soit 4 × 60=240 chenilles sacrifiées par heure, environ 1000 par jour ! 15 000 chenilles pour la dernière quinzaine de nourrissage !
Bientôt, les petits impatients passent leurs becs par le trou du nichoir. Ils pépient sans aucune discrétion. On dirait des ténors d’opéra !
Un soir, poussés par notre curiosité, nous avons discrètement soulevé le couvercle du nichoir : Nous avons compté six ou sept oisillons.
Et voilà les petits prêts à prendre leur premier envol. Ils sont vigoureux et agitent leurs ailes.
Un matin, un oisillon s’est égaré dans la chambre en passant par la fenêtre ouverte tout près du nid. Attrapé rapidement, alors qu’il s’accroche au rideau, il est jeté par la fenêtre d’où il prends un envol rassurant.
Le soir, nous avons soulevé le couvercle du nichoir. Il ne restait plus qu’un petit oiseau dans le nid. Et le lendemain, ce petit dernier s’était envolé. Le nid était vide.
Je me suis un peu documenté par Internet interposé sur la biologie des mésanges bleues. Ce passereau a une espérance de vie de 7 à 10 ans.
La mésange se nourrit de graines à la mauvaise saison, puis d’insectes quand arrive le printemps. Elle est un auxiliaire précieux pour le jardinier, car elle détruit un grand nombre de chenilles nuisibles.
Après leur sortie du nid, les oisillons sont encore nourris par leurs parents…
Je regrette de n’avoir pu filmer le spectacle gratuit que m’ont offert les mésanges bleues de mon balcon.