Cyberpotes, le forum !

C’est le titre de l’œuvre majeure de Jean-Paul Sartre, père de l’existentialisme.

Je ne me relancerai pas dans la lecture de cet ouvrage philosophique de Jean-Paul Sartre, beaucoup trop compliquée pour mes neurones affaiblis. Vous en rendre compte est bien au-dessus de mes possibilités.

Je vais donc me borner à la simple compréhension de ces deux mots : l’être et le néant.

L’être c’est ce que j’étais avant cette terrible journée, terrible pour moi, du 7 janvier 2023 ; avant cette date, j’étais un être, après cette date, je suis devenu un néant.

L’être marche, court, saute, pédale, bêche, pioche, sème, récolte, dirige, pense, écrit, lit, réfléchit, conçoit, élabore, aime, est aimé … on lui demande conseil ; on tient compte de ses avis ; à défaut de plus, on tient compte de son expérience.

Le néant et la forme négative de tout ce qui précède. Le néant ne marche pas, ne court pas, ne saute pas, ne pédale pas…etc…

Petit à petit, et au fur et à mesure que le temps passe, je me sens dériver de l’être vers le néant.

Et voilà ci-dessus une philosophie simplifiée : l’œuvre de Jean-Paul Sartre résumée à sa pratique.

Je crains à juste titre que les tenants de l’humanisme que contient l’œuvre de Sartre n’adhèrent à ma thèse simpliste. D’avance, je leur en demande pardon.

L’être de la naissance à la mort promise est bien connu.

Le néant qui précède la naissance et qui suit la mort est emprunt d’un grand mystère. Il dépasse l’entendement humain et autorise tous les fantasmes. Les philosophes et les religieux s’usent à en trouver les clés… sans beaucoup de succès.
Les civilisations et les religions ont passé avec le succès dont je vous laisse juge.

Un peu de philo de bon matin!
Ce qui est sur, c’est que ce jour a changé ta vie radicalement, mais pas au point de n’être que néant! Rien que par ton activité sur ce forum tu nous apportes beaucoup, et par ta résilience aussi… Accroche-toi Robert!

Cher Robert
Ce triste jour de Janvier fut oh combien déchirant lorsque quelques heures après ton hospitalisation, tu m'as appelé pour me raconter ce qui venait de t'arriver ! Depuis ce terrible jour, je suis mal à l'aise tant j'aimerais être proche de toi et pouvoir t'aider au quotidien, cela me peine beaucoup d'être si loin, et je vais te faire un aveu, j'espère que tu ne m'en voudras pas et que tu me pardonneras, je n'arrive pas à t'appeler tant cela me fait mal de te savoir dans cet état, pardon mon ami.
Toi qui durant tant d'années à pratiqué le sport, collectif où tu avais atteint le niveau National 2 en Hand, ou individuel avec des randonnées hors du commun avec ton vélo, toi le cascadeur qui a "" survécu "" à tant de " gamelles, dont celle ou tu as plané au-dessus d'un rail de sécurité, te relevant encore une fois, rentrant chez toi et ne voulant rien dire à Josette, mais devant l'avouer quelques jours après car tu souffrais trop, d'une cuisse si je me rappelle bien, et je m'étais délecté d'écouter le récit de cette chute lorsque tu m'avais raconté ça au téléphone, toi qui m'avait épaté une première fois en montant le Corobin avec notre pote Denis, une deuxième fois en réalisant ensemble ascension de l'Izoard, et autre fois en allant rouler et monter, en partant d'Embrun vers le Col du Parpaillon et stoppant notre route au petit village de La Chalp et faire le plein de nos bidons à la petite fontaine au centre du village, ces quelques souvenirs me resterons graver à tout jamais dans ma mémoire tant se fut des moments de bonheur intégral. Alors, je comprends ton post, ton désarroi face à ce terrible coup du sort, mais continue à avoir cette motivation à rédiger des articles sublimes sur notre forum, quelques jours d'absences et plus rien n'est pareil, tu manques aussitôt. Aussi, je te propose de nous raconter ta vie, tes occupations professionnelles et les anecdotes qui vont avec, tes exploits sportifs, tes récoltes abondantes qui te permettait de remplir le congélateur pour l'hiver venu, tu as en as des choses à nous faire vivre au travers de tes écris et nous de se régaler à lire ta joli prose.
Courage mon pote, tu as encore du pain sur la planche, hein !
Maintenant, rends moi un service, fait de ma part un gros bisou à Josette, je suis sur qu'elle t'es entièrement dévouée, et qu'elle est admirable dans sa charge de travail au quotidien.
Je suis avec toi, avec vous au quotidien par la pensée, Tu es un exemple pour nous tous,
Excuse moi d'avoir monopolisé ton attention, j'ai beaucoup progressé intellectuellement grâce à toi, j'adore tes analyses politiques que bien souvent je partage, et tes analyses toutes simples de la vie quotidienne, j'avais besoin de t'écrire ça.
Bien à toi mon ami,
Phiphi.

Un merci ému pour toi Philippe.
Ton soutien, si bien exprimé, pas toujours mérité, me soutient pour fuir le néant et continuer un peu vers l’être.
Comme l’a proclamé Jean-Paul Sartre : l’existentialisme est un humanisme. il est un chemin vers l’être.

J’adhère complètement à la philosophie existentialiste, détachée des religions qui s’en sont emparé.

Très beau témoignage de Phiphi en effet ,que dire de plus après? Accroches toi robert heureusement l intellect est intact on le constate sur le forum

Robert a écrit : ↑07 sept. 2024, 08:25 Un merci ému pour toi Philippe.
Ton soutien, si bien exprimé, pas toujours mérité, me soutient pour fuir le néant et continuer un peu vers l’être.
Comme l’a proclamé Jean-Paul Sartre : l’existentialisme est un humanisme. il est un chemin vers l’être.

J’adhère complètement à la philosophie existentialiste, détachée des religions qui s’en sont emparé.

Voici ce que écrit ChatGPT sur "fuir le néant et continuer vers l'être"

"Fuir le néant et continuer vers l'être" peut être interprété comme une réflexion philosophique sur la quête de sens et de vie authentique.
Le néant symbolise souvent l'absence, le vide, l'angoisse existentielle, tandis que "l'être" représente la plénitude, l'existence véritable, et la réalisation de soi.
Ce cheminement pourrait refléter la volonté d’échapper à l’absurde ou à l'inauthentique, pour s'engager vers une existence plus profonde et pleine de sens.

En d'autres termes, cela pourrait être l'idée de refuser la passivité ou le désespoir qui accompagnent parfois la conscience du vide (le néant), pour aller vers une vie plus pleine de signification (l'être). Cela rappelle des thèmes abordés par des philosophes comme Jean-Paul Sartre ou Martin Heidegger dans leurs travaux sur l'existence et l'angoisse face au non-être.

Alors tu as bien raison Robert de vouloir fuir le néant

Voilà, une bonne conclusion pour une parenthèse philosophique…
Il faut que je relise un peu Jean-Paul Sartre. À vrai dire je l’avais un peu oublié.

Le livre que je lis en ce moment : « Entre ciel et terre », de Stefansson, auteur islandais, parle beaucoup de la mort. Il le fait avec beaucoup de poésie. Si la mort triomphe, parfois, elle est aussi souvent vaincue.

Je m’imprègne lentement de ce roman ; j’y trouve beaucoup de raisons de vivre.
La mort vient du néant ; elle passe pour étendre sur la terre son nuage noir. Il arrivera le jour où las de courir, nous nous laissserons engloutir par le nuage létal.
Je me persuade que ce jour n’est pas encore venu. Je veux vivre encore un peu ce reste de vie avec ceux qui m’entourent et m’aiment et pour eux aussi. Je ne veux pas les abandonner prématurément, en cours de route !

Bravo Robert. Lache pas l’affaire.

Ah la la Robert tu es grand , très grand !