Les plats qu’on aime, et les autres…
Posté : 19 nov. 2024, 14:48
Les gaudes …
Quand j’étais un petit garçon, il était indispensable ou presque de tout aimer. Et pourtant… s’il est des plats que l’on aime, il en est d’autres…
Aimer les frites, les pâtes, le gratin dauphinois, une belle tranche de gigot d’agneau, un plateau de fruits de mer, un bon aligot, une choucroute de belle charcuterie… facile. Il est plus difficile d’aimer les choux de Bruxelles ou un plat de carottes ou de rutabagas.
Quand j’étais petit garçon, manifester que je n’ aime pas le plat mis sur la table m’exposait à partager mon repas avec celui des chevaux de bois. Je dois à la vérité de dire que le repas avec les chevaux de bois est resté une menace. En effet, je ne me souviens pas avoir été privé de repas. je mangeais un peu des carottes ou des rutabagas et j’avais droit au dessert. Encore une fois, tout est dans l’art du compromis !
Je n’ai jamais aimé le lait ni le plat qu’en Bresse on appelle des gaudes. Sa base est constituée de farine de maïs. Les Italiens appellent polenta la galette faite de farine de maïs. je n’en raffole pas, mais Je la mange.
Les gaudes bressanes sont une autre affaire et se mangent le soir ; elles constituent le souper.
Imaginez le fond de votre assiette occupé par une bouillie épaisse et brunâtre qui a l’aspect de la boue que laissent les inondations sur les routes. La farine de maïs est la base de la bouillie. Ne me demandez pas d’être plus explicite, car je ne connais pas la recette des gaudes.
Pour faire passer les gaudes on verse dessus un petit verre de lait. Le jeu consiste à mettre sur la cuillère en quantité égale les gaudes et le lait.
Avaler ce mélange aurait été impossible pour moi. Ce supplice ne m’a heureusement jamais été imposé.
Note : ce plat est une caractéristique de la Bresse à tel point que les Bressans ont été appelés « ventres jaunes» à cause de leur consommation de gaudes.
Quand j’étais un petit garçon, il était indispensable ou presque de tout aimer. Et pourtant… s’il est des plats que l’on aime, il en est d’autres…
Aimer les frites, les pâtes, le gratin dauphinois, une belle tranche de gigot d’agneau, un plateau de fruits de mer, un bon aligot, une choucroute de belle charcuterie… facile. Il est plus difficile d’aimer les choux de Bruxelles ou un plat de carottes ou de rutabagas.
Quand j’étais petit garçon, manifester que je n’ aime pas le plat mis sur la table m’exposait à partager mon repas avec celui des chevaux de bois. Je dois à la vérité de dire que le repas avec les chevaux de bois est resté une menace. En effet, je ne me souviens pas avoir été privé de repas. je mangeais un peu des carottes ou des rutabagas et j’avais droit au dessert. Encore une fois, tout est dans l’art du compromis !
Je n’ai jamais aimé le lait ni le plat qu’en Bresse on appelle des gaudes. Sa base est constituée de farine de maïs. Les Italiens appellent polenta la galette faite de farine de maïs. je n’en raffole pas, mais Je la mange.
Les gaudes bressanes sont une autre affaire et se mangent le soir ; elles constituent le souper.
Imaginez le fond de votre assiette occupé par une bouillie épaisse et brunâtre qui a l’aspect de la boue que laissent les inondations sur les routes. La farine de maïs est la base de la bouillie. Ne me demandez pas d’être plus explicite, car je ne connais pas la recette des gaudes.
Pour faire passer les gaudes on verse dessus un petit verre de lait. Le jeu consiste à mettre sur la cuillère en quantité égale les gaudes et le lait.
Avaler ce mélange aurait été impossible pour moi. Ce supplice ne m’a heureusement jamais été imposé.
Note : ce plat est une caractéristique de la Bresse à tel point que les Bressans ont été appelés « ventres jaunes» à cause de leur consommation de gaudes.