Une journée chez Fred67.
Posté : 05 août 2009, 14:26
Etre cyberpote, c'est ça !
Nous avons commencé par dialoguer via internet ; nous nous sommes rencontrés deux années consécutives sur la rando de "La Licorne" à Saverne ; je l'ai invité à découvrir le Donon ce qu'il est venu faire au printemps ; il m'a invité à faire une exploration cyclo de sa région, là où la frontière française minaude avec celle de nos cousins germains, entre Bitche et Wissemboug, là où les villages ont des noms imprononçables pour qui n'est pas natif de ce petit coin de l'hexagone. A titre purement indicatif, afin que vous vous entraîniez à le psalmodier, Frédéric habite le joli village de Gumbrechtshoffen ... (à vos souhaits !)
Nous avons fixé d'un commun accord que notre balade se ferait le 4 août, jour que toutes les météos prévoient favorable. J'ai programmé le lever à cinq heures trente du matin. J'aime à ne pas me presser. Je suis par ailleurs d'une ponctualité rigoureuse, atavisme hérité de mon père, cheminot de son état ... Et puis, je ne connais par le dédale de petites routes qui vont m'amener à ... allez, dites-le pour voir ... à Gumbrechtshoffen. Je sens que vous progressez.
Il a plu la veille. Sept heures. Je jour se lève péniblement embrumé de vapeurs nocturnes. On se croirait à l'aube d'un jour ensoleillé de septembre, une de ces délicieuses journées de miel de la fin de l'été que l'on voudrait encore retenir et qui, bientôt, infidèle saison, illuminera les cieux de l'autre hémisphère.
Je suis contraint d'allumer mes phares, ce qui me jouera le vilain petit tour classique de l'oubli de l'extinction des feux, assorti, conséquence classique, d'une panne de batterie. Frédéric me dépannera !
Arrivée à ... G .... Je suis sûr que vous savez le dire. Nous découvrons, mon épouse qui m'accompagne et moi-même la maison de nos hôtes, Béatrice (l'épouse de Frédéric que je n'ai jamais rencontrée) et Vivien, son fils. Arrivent deux potes de frédéric qui vont nous accompagner dans cette balade alsacienne. Nous sympathisons immédiatement. Et je fais cette rapide constatation que le vélo est un formidable instrument de communication.
Frédéric est un homme organisé. Il a prévu minutieusement la virée, de la bosse, juste ce qu'il faut, des découvertes de sites, villages, paysages ; un temps de parcours conforme à nos souhaits. Frédéric m'accompagne fidèlement, me signale tout , du profil à venir de la route à ce qui pourrait échapper à mon attention de touriste. Je reste émerveillé par ces villages alsaciens si typiques, avec leurs maisons à colombages ; tout y est propre, net, fleuri. Et quels écrins de verdure, par monts et par vaux, où rivières et fontaines chantent une joie de vivre communicative. Nous avons franchi deux petits cols, l'un au nom un peu compliqué ; j'ai retenu le col du Pigeonnier (en voilà un dont je retiendrai l'appellation, de même que celui du vignoble tout proche) ...
Nous l'avons effleuré aussi ce tout petit vignoble du Nord de l'Alsace. Un village lui a donné son nom : "Cleebourg".
Un peu plus tard, alors que réunis sur la terrasse de Frédéric et Béatrice nous nous régalons du meilleur "barbecue", nous dégustons pour accompagner brochettes et viandes délicieuses un "Cleebourg" dont mes papilles s'émerveillent encore au lendemain de la fête. Qu'on se le dise : Si vous avez du mal à mémoriser Gumbrechtshoffen, du moins n'oubliez pas Cleebourg, je suis certain que vous apprécierez ce nectar.
Et pour conclure, je vais céder à ce travers qui m'appartient : Donner un surnom aux amis appréciés.
Si je devais attribuer un surnom à Frédéric, je l'appellerai : "Que notre Alsace est belle" ... C'est le début d'une chanson que j'ai apprise dans mon enfance, à Mulhouse.
Que notre Alsace est belle, avec ses frais vallons,
L'été mûrit chez e-elle- le, les vignes et houblons ...
Merci encore, Frédéric et Béatrice, voilà une journée marquée d'une pierre blanche dans ma mémoire, une journée pour oublier la grisaille, une journée pour penser que la vie est belle !
Robert.
PS : Je lis avec plaisir et ressens vos émotions lorsque vous relatez vos courses ; mes sorties sont plus contemplatives !
Nous avons commencé par dialoguer via internet ; nous nous sommes rencontrés deux années consécutives sur la rando de "La Licorne" à Saverne ; je l'ai invité à découvrir le Donon ce qu'il est venu faire au printemps ; il m'a invité à faire une exploration cyclo de sa région, là où la frontière française minaude avec celle de nos cousins germains, entre Bitche et Wissemboug, là où les villages ont des noms imprononçables pour qui n'est pas natif de ce petit coin de l'hexagone. A titre purement indicatif, afin que vous vous entraîniez à le psalmodier, Frédéric habite le joli village de Gumbrechtshoffen ... (à vos souhaits !)
Nous avons fixé d'un commun accord que notre balade se ferait le 4 août, jour que toutes les météos prévoient favorable. J'ai programmé le lever à cinq heures trente du matin. J'aime à ne pas me presser. Je suis par ailleurs d'une ponctualité rigoureuse, atavisme hérité de mon père, cheminot de son état ... Et puis, je ne connais par le dédale de petites routes qui vont m'amener à ... allez, dites-le pour voir ... à Gumbrechtshoffen. Je sens que vous progressez.
Il a plu la veille. Sept heures. Je jour se lève péniblement embrumé de vapeurs nocturnes. On se croirait à l'aube d'un jour ensoleillé de septembre, une de ces délicieuses journées de miel de la fin de l'été que l'on voudrait encore retenir et qui, bientôt, infidèle saison, illuminera les cieux de l'autre hémisphère.
Je suis contraint d'allumer mes phares, ce qui me jouera le vilain petit tour classique de l'oubli de l'extinction des feux, assorti, conséquence classique, d'une panne de batterie. Frédéric me dépannera !
Arrivée à ... G .... Je suis sûr que vous savez le dire. Nous découvrons, mon épouse qui m'accompagne et moi-même la maison de nos hôtes, Béatrice (l'épouse de Frédéric que je n'ai jamais rencontrée) et Vivien, son fils. Arrivent deux potes de frédéric qui vont nous accompagner dans cette balade alsacienne. Nous sympathisons immédiatement. Et je fais cette rapide constatation que le vélo est un formidable instrument de communication.
Frédéric est un homme organisé. Il a prévu minutieusement la virée, de la bosse, juste ce qu'il faut, des découvertes de sites, villages, paysages ; un temps de parcours conforme à nos souhaits. Frédéric m'accompagne fidèlement, me signale tout , du profil à venir de la route à ce qui pourrait échapper à mon attention de touriste. Je reste émerveillé par ces villages alsaciens si typiques, avec leurs maisons à colombages ; tout y est propre, net, fleuri. Et quels écrins de verdure, par monts et par vaux, où rivières et fontaines chantent une joie de vivre communicative. Nous avons franchi deux petits cols, l'un au nom un peu compliqué ; j'ai retenu le col du Pigeonnier (en voilà un dont je retiendrai l'appellation, de même que celui du vignoble tout proche) ...
Nous l'avons effleuré aussi ce tout petit vignoble du Nord de l'Alsace. Un village lui a donné son nom : "Cleebourg".
Un peu plus tard, alors que réunis sur la terrasse de Frédéric et Béatrice nous nous régalons du meilleur "barbecue", nous dégustons pour accompagner brochettes et viandes délicieuses un "Cleebourg" dont mes papilles s'émerveillent encore au lendemain de la fête. Qu'on se le dise : Si vous avez du mal à mémoriser Gumbrechtshoffen, du moins n'oubliez pas Cleebourg, je suis certain que vous apprécierez ce nectar.
Et pour conclure, je vais céder à ce travers qui m'appartient : Donner un surnom aux amis appréciés.
Si je devais attribuer un surnom à Frédéric, je l'appellerai : "Que notre Alsace est belle" ... C'est le début d'une chanson que j'ai apprise dans mon enfance, à Mulhouse.
Que notre Alsace est belle, avec ses frais vallons,
L'été mûrit chez e-elle- le, les vignes et houblons ...
Merci encore, Frédéric et Béatrice, voilà une journée marquée d'une pierre blanche dans ma mémoire, une journée pour oublier la grisaille, une journée pour penser que la vie est belle !
Robert.
PS : Je lis avec plaisir et ressens vos émotions lorsque vous relatez vos courses ; mes sorties sont plus contemplatives !