Genre et nombre
Posté : 22 sept. 2009, 07:13
Bonjour à tous.
Une petite intervention matinale pour relancer la rubrique. Je choisis une incursion dans un domaine que je suis très loin de maîtriser, j'ai nommé la grammaire.
Le genre et le nombre des noms, tout un programme.
Il nous semble évident de dire un tableau mais une table, attribuant ainsi un sexe déterminé à un objet qui en est dépourvu. Cette attribution sexuelle nous est familière : Il ne nous viendrait en aucun cas l'idée saugrenue de dire une tableau ou un table ... Pas de problème.
La difficulté pour attribuer un genre à un nom survient dès qu'il nous vient la nécessité d'apprendre une langue étrangère, l'allemand, par exemple. Nos cousins d'outre-Rhin, sans vergogne, se permettent de ne pas faire comme nous, de dire, par exemple une chat alors que chacun sait que l'on se doit de donner à ce mot les marques du masculin !
Les anglo-saxons ont résolu le problème du genre avec leur article unique "the" imprononçable pour nous mais élément évidemment simplificateur qui explique sans aucun doute pour partie le caractère universel de la langue anglaise. D'un abord plus facile, elle a conquis le monde.
Cependant, nous nous enferrons dans les arcanes de difficultés inutiles ; car enfin, reconnaissons les interrogations qui surviennent parfois pour attribuer un genre à un nom qui a pris la fâcheuse tournure de commencer par une voyelle ou un "h" muet. Un apostrophe ou une apostrophe ? Un apothème ou une apothème ? ...
Sans compter les trois mots fameux (amour, délice et orgue) qui se sont attribués l'originalité d'être masculins au singulier et féminins au pluriel (un amour délicieux mais des amours délicieuses) ; et ce féminin incongru au pluriel n'est-il pas l'image de la délicieuse complexité de l'âme féminine ?
Heureusement, lorsque nous sommes en difficulté pour l'attribution d'un genre à un substantif, il existe dans le voisinage de celui-ci un nom de remplacement.
Tout cela pour en arriver à cette interrogation : Préférez-vous, pour désigner l'objet de notre passion commune, dire UN vélo (diminutif de l'antique vélocipède) ou parler d'UNE bicyclette ?
Délibérément j'ai choisi. Au mot diminué et masculin de "vélo" je préfère largement le vocable féminin de "bicyclette" qui recouvre mieux la relation complexe que nous entretenons avec l'objet désigné, instrument de bonheur, souvent, de torture, parfois ; ainsi sont illustrés au mieux les rapports parfois complexes que nous entretenons avec l'autre sexe.
Une petite intervention matinale pour relancer la rubrique. Je choisis une incursion dans un domaine que je suis très loin de maîtriser, j'ai nommé la grammaire.
Le genre et le nombre des noms, tout un programme.
Il nous semble évident de dire un tableau mais une table, attribuant ainsi un sexe déterminé à un objet qui en est dépourvu. Cette attribution sexuelle nous est familière : Il ne nous viendrait en aucun cas l'idée saugrenue de dire une tableau ou un table ... Pas de problème.
La difficulté pour attribuer un genre à un nom survient dès qu'il nous vient la nécessité d'apprendre une langue étrangère, l'allemand, par exemple. Nos cousins d'outre-Rhin, sans vergogne, se permettent de ne pas faire comme nous, de dire, par exemple une chat alors que chacun sait que l'on se doit de donner à ce mot les marques du masculin !
Les anglo-saxons ont résolu le problème du genre avec leur article unique "the" imprononçable pour nous mais élément évidemment simplificateur qui explique sans aucun doute pour partie le caractère universel de la langue anglaise. D'un abord plus facile, elle a conquis le monde.
Cependant, nous nous enferrons dans les arcanes de difficultés inutiles ; car enfin, reconnaissons les interrogations qui surviennent parfois pour attribuer un genre à un nom qui a pris la fâcheuse tournure de commencer par une voyelle ou un "h" muet. Un apostrophe ou une apostrophe ? Un apothème ou une apothème ? ...
Sans compter les trois mots fameux (amour, délice et orgue) qui se sont attribués l'originalité d'être masculins au singulier et féminins au pluriel (un amour délicieux mais des amours délicieuses) ; et ce féminin incongru au pluriel n'est-il pas l'image de la délicieuse complexité de l'âme féminine ?
Heureusement, lorsque nous sommes en difficulté pour l'attribution d'un genre à un substantif, il existe dans le voisinage de celui-ci un nom de remplacement.
Tout cela pour en arriver à cette interrogation : Préférez-vous, pour désigner l'objet de notre passion commune, dire UN vélo (diminutif de l'antique vélocipède) ou parler d'UNE bicyclette ?
Délibérément j'ai choisi. Au mot diminué et masculin de "vélo" je préfère largement le vocable féminin de "bicyclette" qui recouvre mieux la relation complexe que nous entretenons avec l'objet désigné, instrument de bonheur, souvent, de torture, parfois ; ainsi sont illustrés au mieux les rapports parfois complexes que nous entretenons avec l'autre sexe.