The Phil dans le Donon
Posté : 05 déc. 2009, 08:54
J'ai un petit mérite : Celui d'avoir donné envie à Philippe dit The Phil. de faire une montée du Donon.
Ce n'est pas la saison et j'avoue avoir un peu traîné les pieds, j'allais dire les pédales, avant de me lancer dans ce qui aurait pu être une aventure, voire un calvaire.
Certes, le Donon n'a qu'une lointaine parenté avec l'Hymalaya, mais au mois de décembre ...
Jeudi, Philippe me laisse un message pour m'aviser qu'il sera dans le hall de la gare SNCF de Sarrebourg ce vendredi 4 décembre à 11 h. J'avoue que ce lieu et cet horaire me surprennent, mais à "cyberpotes", rien qui soit impossible. A 11 h, je suis dans le hall de la gare, équipé de pied en cap, avec ma bécane et casqué, ce qui m'attire quelques regards interrogateurs des badauds du lieu !
Cinq minutes d'attente et voilà Philippe (en civil et en voiture), avec son épouse et sa fille cadette qui vient d'arriver par le train de Strasbourg, ce qui explique l'horaire et le lieu du rendez-vous qui, tout à l'heure, m'ont interpellés.
Ce qui est formidable, dans ces rencontres inopinées, c'est que d'emblée, il nous semble que nous nous connaissons depuis des lustres ! Poignée de mains, bises aux dames ...
Ces dernières nous attendront au col qu'elles graviront en voiture et nous voilà partis, Phil et moi, à vélo sur le sentier de l'aventure.
Pour être objectif, l'aventure est modeste : Pas un souffle de vent, un ciel un peu chargé mais qui laisse au soleil le temps d'un sourire, une douceur d'avril. Phil et moi avons de la chance.
Je ne vous dirai pas la route belle, les forêts profondes, le murmure de la petite Sarre Rouge qui use sans fins ses galets de gré rose. Ce ne serait que redites et vous oseriez affirmer : il radote, Robert ! Les photos que Tad ne manquera pas d'adjoindre à ce récit, vous diront tout ; ne manquera que le son.
Alors que nous nous élevons, l'air devient plus frais (3°) me dit phil qui dispose d'un thermomètre à son guidon, les arbres se parent d'une fine pellicule de givre mais nous, nous sommes bien au chaud dans nos vestes thermiques.
Phil est moi goûtons un de ces vrais moments de bonheur que le vélo donne à ceux qui savent l'apprivoiser ; les mots ne rendent qu'imparfaitement ce petit "nirvana".
Nous avons tant parlé que nous arrivons au point culminant de la route, là où moutonnent les ballons vosgiens blanchis par les premiers frimas, sans le moindre mal. Que du bonheur.
Il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser jusqu'au col là où Marie, l'épouse de Phil et sa sympathique fille cadette nous attendent. Elles sont installées à l'auberge "VELLEDA" où elles achèvent de prendre un repas qu'elles disent avoir été succulent.
Nous nous installons à leur table, Phil et moi, près de la bienfaisante chaleur d'un feu de cheminée. Un vrai bonheur !
Mais les meilleurs moment ont un terme ... Il nous faut nous quitter, Phil et les siens en voiture vers la proche Alsace, et moi à bicyclette, pour quarante km de descente puis de routes planes, vers ma très chère Lorraine. La Sarre dite Blanche, moins prolixe que Phil, m'accompagnera.
Ce sera sans doute mon dernier Donon de l'année et je le marque d'une pierre blanche, blanche comme la première neige qui a saupoudré ici prés et gands épicéas.
Ce n'est qu'un au-revoir, Phil !
Ce n'est pas la saison et j'avoue avoir un peu traîné les pieds, j'allais dire les pédales, avant de me lancer dans ce qui aurait pu être une aventure, voire un calvaire.
Certes, le Donon n'a qu'une lointaine parenté avec l'Hymalaya, mais au mois de décembre ...
Jeudi, Philippe me laisse un message pour m'aviser qu'il sera dans le hall de la gare SNCF de Sarrebourg ce vendredi 4 décembre à 11 h. J'avoue que ce lieu et cet horaire me surprennent, mais à "cyberpotes", rien qui soit impossible. A 11 h, je suis dans le hall de la gare, équipé de pied en cap, avec ma bécane et casqué, ce qui m'attire quelques regards interrogateurs des badauds du lieu !
Cinq minutes d'attente et voilà Philippe (en civil et en voiture), avec son épouse et sa fille cadette qui vient d'arriver par le train de Strasbourg, ce qui explique l'horaire et le lieu du rendez-vous qui, tout à l'heure, m'ont interpellés.
Ce qui est formidable, dans ces rencontres inopinées, c'est que d'emblée, il nous semble que nous nous connaissons depuis des lustres ! Poignée de mains, bises aux dames ...
Ces dernières nous attendront au col qu'elles graviront en voiture et nous voilà partis, Phil et moi, à vélo sur le sentier de l'aventure.
Pour être objectif, l'aventure est modeste : Pas un souffle de vent, un ciel un peu chargé mais qui laisse au soleil le temps d'un sourire, une douceur d'avril. Phil et moi avons de la chance.
Je ne vous dirai pas la route belle, les forêts profondes, le murmure de la petite Sarre Rouge qui use sans fins ses galets de gré rose. Ce ne serait que redites et vous oseriez affirmer : il radote, Robert ! Les photos que Tad ne manquera pas d'adjoindre à ce récit, vous diront tout ; ne manquera que le son.
Alors que nous nous élevons, l'air devient plus frais (3°) me dit phil qui dispose d'un thermomètre à son guidon, les arbres se parent d'une fine pellicule de givre mais nous, nous sommes bien au chaud dans nos vestes thermiques.
Phil est moi goûtons un de ces vrais moments de bonheur que le vélo donne à ceux qui savent l'apprivoiser ; les mots ne rendent qu'imparfaitement ce petit "nirvana".
Nous avons tant parlé que nous arrivons au point culminant de la route, là où moutonnent les ballons vosgiens blanchis par les premiers frimas, sans le moindre mal. Que du bonheur.
Il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser jusqu'au col là où Marie, l'épouse de Phil et sa sympathique fille cadette nous attendent. Elles sont installées à l'auberge "VELLEDA" où elles achèvent de prendre un repas qu'elles disent avoir été succulent.
Nous nous installons à leur table, Phil et moi, près de la bienfaisante chaleur d'un feu de cheminée. Un vrai bonheur !
Mais les meilleurs moment ont un terme ... Il nous faut nous quitter, Phil et les siens en voiture vers la proche Alsace, et moi à bicyclette, pour quarante km de descente puis de routes planes, vers ma très chère Lorraine. La Sarre dite Blanche, moins prolixe que Phil, m'accompagnera.
Ce sera sans doute mon dernier Donon de l'année et je le marque d'une pierre blanche, blanche comme la première neige qui a saupoudré ici prés et gands épicéas.
Ce n'est qu'un au-revoir, Phil !