Aller voir Alice aux pays des merveilles... ou pas ?
Posté : 26 mars 2010, 15:56
Tim Burton et Disney c'est une longue histoire !
Une histoire d'amour-haine qui dure depuis longtemps et qui a quasiment donnée naissance à la légende.
Alors forcément, lorsqu'on apprend que le grand du gothique décide de tourner son Alice aux pays des merveilles, on en tremble, on en sourit, on s'en "pourliche" les papilles d'avance... Risquant la déception...
Cependant, après les quelques images d'introduction et la découverte de la beauté blafarde et ineffable de Mia Wasikowska, on chute avec elle dans le terrier et on se laisse emmener dans cette histoire de retour, de souvenir, de rêve éveillé provoqué par on ne sait quel champignons dont le décor soigné fait belle place !
Cette Alice est belle, en 3D, en 2D, petite et grande, très petite et très grande, peu importe ce qu'elle engloutit si l'on à l'ivresse... Et c'est peut-être là où notre cher Tim Burton nous déçoit. Il enfile consciencieusement toute l'histoire d'Alice (en fait, Alice de l'autre côté du miroir), avec un rythme au métronome. Pas d'accident, pas de retard, il faut que tout soit bouclé avant le retour à la réalité !
Il nous avait habitué à bien mieux, surtout après un barbier terriblement sanguinolent et la vision d'un Londres glauque et cannibale.
Ici, nous sommes chez Disney, et on sent que le bonhomme à freiner sa noirceur. De gothique, reste quelques décors en ruines, l'apparition d'un dragon renaissant de ses cendres et ses arbres, signatures du maître présents du début à la fin.
Malgré tout, on finit par aimer cette Alice, on finit par penser comme les personnages du pays des merveilles : vraie Alice, fausse Alice, juste une ALICE aux pays des merveilles de plus. Le vrai plaisir du film réside dans le jeu d'acteur, la Reine Rouge entêtée par Helena Bonhan Carter, Johnny "Tocqué" Depp plus proche d'Edward que de la folie proprement dites et bien sûr Mia, Alice au charme de femme enfant qui ne prendra les bonnes décisions, seulement après avoir douté entre petits et grands arrangements.
Une histoire d'amour-haine qui dure depuis longtemps et qui a quasiment donnée naissance à la légende.
Alors forcément, lorsqu'on apprend que le grand du gothique décide de tourner son Alice aux pays des merveilles, on en tremble, on en sourit, on s'en "pourliche" les papilles d'avance... Risquant la déception...
Cependant, après les quelques images d'introduction et la découverte de la beauté blafarde et ineffable de Mia Wasikowska, on chute avec elle dans le terrier et on se laisse emmener dans cette histoire de retour, de souvenir, de rêve éveillé provoqué par on ne sait quel champignons dont le décor soigné fait belle place !
Cette Alice est belle, en 3D, en 2D, petite et grande, très petite et très grande, peu importe ce qu'elle engloutit si l'on à l'ivresse... Et c'est peut-être là où notre cher Tim Burton nous déçoit. Il enfile consciencieusement toute l'histoire d'Alice (en fait, Alice de l'autre côté du miroir), avec un rythme au métronome. Pas d'accident, pas de retard, il faut que tout soit bouclé avant le retour à la réalité !
Il nous avait habitué à bien mieux, surtout après un barbier terriblement sanguinolent et la vision d'un Londres glauque et cannibale.
Ici, nous sommes chez Disney, et on sent que le bonhomme à freiner sa noirceur. De gothique, reste quelques décors en ruines, l'apparition d'un dragon renaissant de ses cendres et ses arbres, signatures du maître présents du début à la fin.
Malgré tout, on finit par aimer cette Alice, on finit par penser comme les personnages du pays des merveilles : vraie Alice, fausse Alice, juste une ALICE aux pays des merveilles de plus. Le vrai plaisir du film réside dans le jeu d'acteur, la Reine Rouge entêtée par Helena Bonhan Carter, Johnny "Tocqué" Depp plus proche d'Edward que de la folie proprement dites et bien sûr Mia, Alice au charme de femme enfant qui ne prendra les bonnes décisions, seulement après avoir douté entre petits et grands arrangements.