CR de la Coulainaise
CR de la Coulainaise
Que d'incertitudes pour ce week end...
Tout d'abord il fallait que ma mère ne puise pas dans ses réserves, puis le temps incertain, puis comment faire la course avec ce départ par handicap, lorsuque Pierre Marc Lamontagne et Serge Giorgalla partaient devant et que derrière il y avait des costauds de toutes catégories de jeunes...
Alors j'ai décidé au dernier moment de ne rien faire, d'ailleurs Didier Dupuis un quarantenaire très costaud, lui ne se pose pas de question. En 20 bornes nous sommes revenus sur les plus anciens et comm il est impossible de surveiller tout le monde et ne pas se faire piéger, je décide moi même de dépasser ce dernier peloton. J'apprends que Serge et PML sont échappés, Didier Dupuis reprend le travail en main et j'attends le dernier moment pour me barrer et aller rejoindre mes potes...
Malgré nos efforts on voit la meute derrière nous qui se rapproche, puis ça s'égrenne par la suite. La grèle est venue lorsque nous avions environ 90 bornes au compteur...Ca pique les jambes, premier virage je chasse de l'arrière, puis me rétabli...Je règle mes lunettes sur le nez pour éviter la buée et continuer de me protéger les yeux....Je connais il y a un mois environ je n'avais mes lunettes en descendant le col de la Faucille pour rentrer à la "maison" avec gros vent de face et grèle...pas habitué mais "prévenu" !
Là malgré je n'y vois pas grand chose, je me cale dans la trace que laisse une moto ouvreuse, sur presque 2 cm d'épaisseur de grêle, je ne suis plus assuré de la stabilité...
Ca passe, je me rendrais compte un peu plus tard, c'est Joachim Garreau qui me le fai rermarqué d'ailleurs que nos cuisses sont pleines de boutons d'allergies... Ce ne sont que les impacts de grelons..je pensais avoir eu un simple "pilling".
Et puis viens le moment où les jeunes reviennent 10 bornes plus tard...les choses vont se calmer, sauf dans les coups de bordures où je veux en faire de trop, ayant trop confiance en moi....panne de cannes, où le froid aura eu raison de moi, je me prends un vent et je vois tout le monde passer sans pouvoir m'accrocher...
Je n'avais aucune ambition sur cette cyclo, depuis quelques jours l'envie de faire les Trophées m'a passée, (sauf le trophée de Bourgogne), cette grèle, ce froid ne sont que des anecdotes et me laissent indifférent. Dans la dernière bosse, mon pousse gauche frigorifié ne peut descendre le plateau, alors j'utilise le 25 à l'arrière qui me permet de garder une bonne allure sans trop piocher...
Mais auparavant j'ai eu un petit passage à vide, plus l'envie de me faire mal à l'avant, j'ai du mal à prendre des relais avec le petit groupe d'une dizaine avec ui nous sommes...5 gars partent et à la faveur d'une bosse, nous ne sommes plus que 2 pour faire les derniers 10 bornes...
Nous arrivons tous les 2 et je lui dit que l'on se fait un sprint pour passer la ligne pour s'amuser... Il me bat en bosse en plus, mais je fini avec le sourire...
Je vois Mme Tad qui me donne la clé de la maison pour aller prendre une douche...Nous discutons avec Tad, une heure passe et pas de Phiphi et encore moins de Laulau, il est 18h00 je décide de partir. Je croise Phiphi qui rentre....Mais où est Laulau ?
Il est 19h30 et je l'aurais eu au tél, rassuré !
J'aurais pas mal discuté avec Joachim Garreau, pour finir par lui dire que l'on a perdu beaucoup d'années à se chamailler pour pas grand chose...je voulais l'éviter sur les forums ou ailleurs, mais sur le vélo, je ne peux m'empêcher de me présenter à lui, il me reconnais avec un grand sourire..
La prochaine cyclo est la 1000 bosses. Mes seules possibilité de faire de la distance sont le week end du 18/04 !
Tout d'abord il fallait que ma mère ne puise pas dans ses réserves, puis le temps incertain, puis comment faire la course avec ce départ par handicap, lorsuque Pierre Marc Lamontagne et Serge Giorgalla partaient devant et que derrière il y avait des costauds de toutes catégories de jeunes...
Alors j'ai décidé au dernier moment de ne rien faire, d'ailleurs Didier Dupuis un quarantenaire très costaud, lui ne se pose pas de question. En 20 bornes nous sommes revenus sur les plus anciens et comm il est impossible de surveiller tout le monde et ne pas se faire piéger, je décide moi même de dépasser ce dernier peloton. J'apprends que Serge et PML sont échappés, Didier Dupuis reprend le travail en main et j'attends le dernier moment pour me barrer et aller rejoindre mes potes...
Malgré nos efforts on voit la meute derrière nous qui se rapproche, puis ça s'égrenne par la suite. La grèle est venue lorsque nous avions environ 90 bornes au compteur...Ca pique les jambes, premier virage je chasse de l'arrière, puis me rétabli...Je règle mes lunettes sur le nez pour éviter la buée et continuer de me protéger les yeux....Je connais il y a un mois environ je n'avais mes lunettes en descendant le col de la Faucille pour rentrer à la "maison" avec gros vent de face et grèle...pas habitué mais "prévenu" !
Là malgré je n'y vois pas grand chose, je me cale dans la trace que laisse une moto ouvreuse, sur presque 2 cm d'épaisseur de grêle, je ne suis plus assuré de la stabilité...
Ca passe, je me rendrais compte un peu plus tard, c'est Joachim Garreau qui me le fai rermarqué d'ailleurs que nos cuisses sont pleines de boutons d'allergies... Ce ne sont que les impacts de grelons..je pensais avoir eu un simple "pilling".
Et puis viens le moment où les jeunes reviennent 10 bornes plus tard...les choses vont se calmer, sauf dans les coups de bordures où je veux en faire de trop, ayant trop confiance en moi....panne de cannes, où le froid aura eu raison de moi, je me prends un vent et je vois tout le monde passer sans pouvoir m'accrocher...
Je n'avais aucune ambition sur cette cyclo, depuis quelques jours l'envie de faire les Trophées m'a passée, (sauf le trophée de Bourgogne), cette grèle, ce froid ne sont que des anecdotes et me laissent indifférent. Dans la dernière bosse, mon pousse gauche frigorifié ne peut descendre le plateau, alors j'utilise le 25 à l'arrière qui me permet de garder une bonne allure sans trop piocher...
Mais auparavant j'ai eu un petit passage à vide, plus l'envie de me faire mal à l'avant, j'ai du mal à prendre des relais avec le petit groupe d'une dizaine avec ui nous sommes...5 gars partent et à la faveur d'une bosse, nous ne sommes plus que 2 pour faire les derniers 10 bornes...
Nous arrivons tous les 2 et je lui dit que l'on se fait un sprint pour passer la ligne pour s'amuser... Il me bat en bosse en plus, mais je fini avec le sourire...
Je vois Mme Tad qui me donne la clé de la maison pour aller prendre une douche...Nous discutons avec Tad, une heure passe et pas de Phiphi et encore moins de Laulau, il est 18h00 je décide de partir. Je croise Phiphi qui rentre....Mais où est Laulau ?
Il est 19h30 et je l'aurais eu au tél, rassuré !
J'aurais pas mal discuté avec Joachim Garreau, pour finir par lui dire que l'on a perdu beaucoup d'années à se chamailler pour pas grand chose...je voulais l'éviter sur les forums ou ailleurs, mais sur le vélo, je ne peux m'empêcher de me présenter à lui, il me reconnais avec un grand sourire..
La prochaine cyclo est la 1000 bosses. Mes seules possibilité de faire de la distance sont le week end du 18/04 !
- Denis
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Re: CR de la Coulainaise
Comment il est le Jojo en vrai?
- Laulau
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Re: CR de la Coulainaise
Ben moi je l'ai raté le Jojo, on avait décidé de faire connaissance mais vu que je n'étais pas pressé, on s'est encore raté.
Enfin, on s'est salué de loin alors que j'étais sur le podium avant le départ avec la patrouille
Enfin, on s'est salué de loin alors que j'étais sur le podium avant le départ avec la patrouille

- Laulau
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Re: CR de la Coulainaise
je le remets au bon endroit...
Ben moi, j'ai un peu la honte, j'ai retrouvé mes classements de mes premières cyclos quand je terminais dans les derniers
Déjà, il y a eu zéro échauffement avec le speech ecocyclo (tiens au fait, moi aussi je suis monté sur le podium ). Et puis l'hésitation du départ avec dans un premier temps "vous restez devant" et puis à 3 minutes du départ "finalement vous allez dans votre sas" donc je me retrouve au fin fond du sas...
Dés le départ, je n'arrive pas à suivre, les jambes me brûlent, impossible pour moi de remonter, je me contente d'essayer de suivre mais je suis déjà lâché (l'échauffement, c'est quand même important !). Au début, je regrette presque de m'être trop habillé, j'ai trop chaud, mais ça ne va pas durer, au 10éme km on est déjà rincé ! Je trouve petit à petit mon rythme, ça va mieux mais j'ai pas très chaud. Impossible pour moi de hausser le rythme quand les trentenaires passent, on est sur une petite route et ça rale, ça frotte et je n'ai pas l'envie en fait.
Arrive le col des sources, je me sens de mieux en mieux, fais la course en tête de mon groupe dans la montée...le ciel est tout noir et peu avant le sommet la grêle se met à tomber
J'ai jamais vu ça, un truc de fous, impressionnant, le bruit des impacts sur le casque et sur le cadre. Plus ça va, plus les grêlons sont gros ! La descente de l'autre côté est un vrai calvaire, à 20 à l'heure, je vois que dalle, le visage me fait mal, je me fais reprendre par tous les gens que j'ai déposé dans la montée, une horreur. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, 1/4 d'heure peut être !
Du coup, la route est glissante, c'est pas la peine de m'en demander plus vu l'état d'esprit dans lequel je me trouve actuellement. On passe à la séparation des circuits, l'envie est forte de basculer sur le petit mais bon, vais pas faire ma tafiole !!!! D'autant plus que quelques rayons de soleil font leur apparition. Il fait 5°C, je suis trempé, j'espère que je vais vite sécher. Après la séparation des circuits, belle petite descente mais on nous mets en garde, verglas, verglas
Des gars qui remontent à pied, victime de chutes
. Là, il y a au moins 2 cm de grêle sur la route, j'en reviens pas, j'ai jamais vu ça ! On va bien rouler 5 km dans ces conditions, m'en souviendrais en tout cas.
Le soleil ne restera pas longtemps et les averses vont se succéder jusqu'à l'arrivée. Je suis transi de froid, les jambes sont très lourdes et il reste 100 bornes. J'arrive à intégrer un groupe qui roule pas trop mal mais je ne rêve que d'une chose, mettre mon imper qui est dans ma poche. Il faut que je mange également, j'attrape une barre dans la poche mais pas bien facile de l'ouvrir avec des gants mouillés et des doigts frigorifiés. Et boum, la barre m'échappe mais vu mon maillot vert, je ne peux pas faire autrement que de faire demi tour pour aller la ramasser ! Du coup, j'en profite pour enfiler l'imper ! "ouf, sauvé !". Un groupe passe et hop, je saute dans les roues, ça va mieux.
Incroyable alors le nombre de gars sur le bord de la route qui réparent des crevaisons. J'y pense, me disant que je serai beau si ça m'arrivait. Le vélo a du m'entendre, je sens alors du mou dans ma roue avant, crevaison lente ! Pffff!!! Au premier village suivant, je m'arrête sous un espèce d'auvent d'une salle communale. J'affiche les km de mon compteur pour la première fois de la cyclo (impossible pour moi de le manipuler avant avec mes gants trempés), km 91 repffffffffffffff. Franchement là, le moral en a pris un coup, j'ai froid, je ne sais même pas si je vais arriver à réparer. D'ailleurs, la décision de réparer n'est pas immédiate, je regarde à droite, à gauche, qu'est ce que je fais ? Alors là, je me vois vraiment mal, mon gonfleur co2 a rendu l'âme la veille alors que je faisais un essai et ma pauvre petite pompe que j'ai in the pocket n'a pas du servir depuis 5 ans ! Et cette pluie qui continue. Je sens bien la voiture ballai
Soudain, le ciel bleu fait son apparition, le soleil me chauffe la couenne, ça fait un bien fou et me redonne le moral. Je me décide enfin à réparer. Mais pas facile, j'ai froid aux mains. Les groupes passent les uns derrière les autres, des groupes de 2-3-5 10 coureurs maxi. Dans l'un deux, je reconnais mon ami cyberpote Frédo avec qui on avait fait la marmotte l'année dernière ! Le voilà qui s'arrête pour me filer un coup de main. Mon bon samaritain, ça fait du bien ! Et puis cette pompe au fait, nickel !
On repart à 2, peut être bien 1/2 heure après m'être arrêté (me souviens plus trop en fait), la pluie se remet à tomber et vogue la galère, il reste 65 bornes. Au dernier ravito, on retrouve un groupe d'une quinzaine de gars dont une majorité de Blois, c'est notre porte de sortie. On repart tous ensembles du ravitaillement et on va continuer ainsi jusqu'à l'arrivée tous ensembles au grès des averses, des rafales de vent, de quelques rayons de soleil. Les gars de Blois assurent un bon tempo, je passe quelques relais sur la fin mais j'ai pas trop envie d'en donner plus. Les 15 derniers km sont pénibles avec le vent de face et que dire de la dernière bosse peut avant l'arrivée... j'ai les jambes très très lourdes, je monte ça à l'arrache. La dernière descente juste avant l'arrivée se fait sous une dernière très grosse averse, mélangée avec le soleil en arrière plan, on voit que dalle mais bon, ça fait déjà bien longtemps que plus personne ne se plaint d'être mouillé.
Résultat, 392éme sur 400 classés, mdr

C'est sur, on s'en rappellera de celle ci !
Si je suis malade dans les jours qui viennent, je saurai pourquoi !
Au fait, merci à Tad et son gvt pour ce superbe accueil
Bien content d'avoir fait la connaissance de Phiphi et de son épouse, depuis le temps qu'on se courrait après !
Ben moi, j'ai un peu la honte, j'ai retrouvé mes classements de mes premières cyclos quand je terminais dans les derniers
Déjà, il y a eu zéro échauffement avec le speech ecocyclo (tiens au fait, moi aussi je suis monté sur le podium ). Et puis l'hésitation du départ avec dans un premier temps "vous restez devant" et puis à 3 minutes du départ "finalement vous allez dans votre sas" donc je me retrouve au fin fond du sas...
Dés le départ, je n'arrive pas à suivre, les jambes me brûlent, impossible pour moi de remonter, je me contente d'essayer de suivre mais je suis déjà lâché (l'échauffement, c'est quand même important !). Au début, je regrette presque de m'être trop habillé, j'ai trop chaud, mais ça ne va pas durer, au 10éme km on est déjà rincé ! Je trouve petit à petit mon rythme, ça va mieux mais j'ai pas très chaud. Impossible pour moi de hausser le rythme quand les trentenaires passent, on est sur une petite route et ça rale, ça frotte et je n'ai pas l'envie en fait.
Arrive le col des sources, je me sens de mieux en mieux, fais la course en tête de mon groupe dans la montée...le ciel est tout noir et peu avant le sommet la grêle se met à tomber
J'ai jamais vu ça, un truc de fous, impressionnant, le bruit des impacts sur le casque et sur le cadre. Plus ça va, plus les grêlons sont gros ! La descente de l'autre côté est un vrai calvaire, à 20 à l'heure, je vois que dalle, le visage me fait mal, je me fais reprendre par tous les gens que j'ai déposé dans la montée, une horreur. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, 1/4 d'heure peut être !
Du coup, la route est glissante, c'est pas la peine de m'en demander plus vu l'état d'esprit dans lequel je me trouve actuellement. On passe à la séparation des circuits, l'envie est forte de basculer sur le petit mais bon, vais pas faire ma tafiole !!!! D'autant plus que quelques rayons de soleil font leur apparition. Il fait 5°C, je suis trempé, j'espère que je vais vite sécher. Après la séparation des circuits, belle petite descente mais on nous mets en garde, verglas, verglas
Des gars qui remontent à pied, victime de chutes

Le soleil ne restera pas longtemps et les averses vont se succéder jusqu'à l'arrivée. Je suis transi de froid, les jambes sont très lourdes et il reste 100 bornes. J'arrive à intégrer un groupe qui roule pas trop mal mais je ne rêve que d'une chose, mettre mon imper qui est dans ma poche. Il faut que je mange également, j'attrape une barre dans la poche mais pas bien facile de l'ouvrir avec des gants mouillés et des doigts frigorifiés. Et boum, la barre m'échappe mais vu mon maillot vert, je ne peux pas faire autrement que de faire demi tour pour aller la ramasser ! Du coup, j'en profite pour enfiler l'imper ! "ouf, sauvé !". Un groupe passe et hop, je saute dans les roues, ça va mieux.
Incroyable alors le nombre de gars sur le bord de la route qui réparent des crevaisons. J'y pense, me disant que je serai beau si ça m'arrivait. Le vélo a du m'entendre, je sens alors du mou dans ma roue avant, crevaison lente ! Pffff!!! Au premier village suivant, je m'arrête sous un espèce d'auvent d'une salle communale. J'affiche les km de mon compteur pour la première fois de la cyclo (impossible pour moi de le manipuler avant avec mes gants trempés), km 91 repffffffffffffff. Franchement là, le moral en a pris un coup, j'ai froid, je ne sais même pas si je vais arriver à réparer. D'ailleurs, la décision de réparer n'est pas immédiate, je regarde à droite, à gauche, qu'est ce que je fais ? Alors là, je me vois vraiment mal, mon gonfleur co2 a rendu l'âme la veille alors que je faisais un essai et ma pauvre petite pompe que j'ai in the pocket n'a pas du servir depuis 5 ans ! Et cette pluie qui continue. Je sens bien la voiture ballai
Soudain, le ciel bleu fait son apparition, le soleil me chauffe la couenne, ça fait un bien fou et me redonne le moral. Je me décide enfin à réparer. Mais pas facile, j'ai froid aux mains. Les groupes passent les uns derrière les autres, des groupes de 2-3-5 10 coureurs maxi. Dans l'un deux, je reconnais mon ami cyberpote Frédo avec qui on avait fait la marmotte l'année dernière ! Le voilà qui s'arrête pour me filer un coup de main. Mon bon samaritain, ça fait du bien ! Et puis cette pompe au fait, nickel !
On repart à 2, peut être bien 1/2 heure après m'être arrêté (me souviens plus trop en fait), la pluie se remet à tomber et vogue la galère, il reste 65 bornes. Au dernier ravito, on retrouve un groupe d'une quinzaine de gars dont une majorité de Blois, c'est notre porte de sortie. On repart tous ensembles du ravitaillement et on va continuer ainsi jusqu'à l'arrivée tous ensembles au grès des averses, des rafales de vent, de quelques rayons de soleil. Les gars de Blois assurent un bon tempo, je passe quelques relais sur la fin mais j'ai pas trop envie d'en donner plus. Les 15 derniers km sont pénibles avec le vent de face et que dire de la dernière bosse peut avant l'arrivée... j'ai les jambes très très lourdes, je monte ça à l'arrache. La dernière descente juste avant l'arrivée se fait sous une dernière très grosse averse, mélangée avec le soleil en arrière plan, on voit que dalle mais bon, ça fait déjà bien longtemps que plus personne ne se plaint d'être mouillé.
Résultat, 392éme sur 400 classés, mdr



C'est sur, on s'en rappellera de celle ci !
Si je suis malade dans les jours qui viennent, je saurai pourquoi !
Au fait, merci à Tad et son gvt pour ce superbe accueil
Bien content d'avoir fait la connaissance de Phiphi et de son épouse, depuis le temps qu'on se courrait après !
- ElRafa
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- Enregistré le : 29 déc. 2008, 19:55
- Localisation : Gif-sur-Yvette, Essonne
- Contact :
Re: CR de la Coulainaise
Merci pour vos chouettes CR !
Marrant, Karlito, si j'en crois les classements, tu finis avec le récent vainqueur de la course de Sonchamp...
Marrant, Karlito, si j'en crois les classements, tu finis avec le récent vainqueur de la course de Sonchamp...

- Tadkozh
- Messages : 31671
- Enregistré le : 11 avr. 2009, 07:27
- Localisation : plein ouest...!!
Re: CR de la Coulainaise
...allez, l'année prochaine il fera beau temps et nous serons encore plus de cyberpotes...!!Karlito a écrit :Que d'incertitudes pour ce week end...
Tout d'abord il fallait que ma mère ne puise pas dans ses réserves, puis le temps incertain, puis comment faire la course avec ce départ par handicap, lorsuque Pierre Marc Lamontagne et Serge Giorgalla partaient devant et que derrière il y avait des costauds de toutes catégories de jeunes...
Alors j'ai décidé au dernier moment de ne rien faire, d'ailleurs Didier Dupuis un quarantenaire très costaud, lui ne se pose pas de question. En 20 bornes nous sommes revenus sur les plus anciens et comm il est impossible de surveiller tout le monde et ne pas se faire piéger, je décide moi même de dépasser ce dernier peloton. J'apprends que Serge et PML sont échappés, Didier Dupuis reprend le travail en main et j'attends le dernier moment pour me barrer et aller rejoindre mes potes...
Malgré nos efforts on voit la meute derrière nous qui se rapproche, puis ça s'égrenne par la suite. La grèle est venue lorsque nous avions environ 90 bornes au compteur...Ca pique les jambes, premier virage je chasse de l'arrière, puis me rétabli...Je règle mes lunettes sur le nez pour éviter la buée et continuer de me protéger les yeux....Je connais il y a un mois environ je n'avais mes lunettes en descendant le col de la Faucille pour rentrer à la "maison" avec gros vent de face et grèle...pas habitué mais "prévenu" !
Là malgré je n'y vois pas grand chose, je me cale dans la trace que laisse une moto ouvreuse, sur presque 2 cm d'épaisseur de grêle, je ne suis plus assuré de la stabilité...
Ca passe, je me rendrais compte un peu plus tard, c'est Joachim Garreau qui me le fai rermarqué d'ailleurs que nos cuisses sont pleines de boutons d'allergies... Ce ne sont que les impacts de grelons..je pensais avoir eu un simple "pilling".
Et puis viens le moment où les jeunes reviennent 10 bornes plus tard...les choses vont se calmer, sauf dans les coups de bordures où je veux en faire de trop, ayant trop confiance en moi....panne de cannes, où le froid aura eu raison de moi, je me prends un vent et je vois tout le monde passer sans pouvoir m'accrocher...
Je n'avais aucune ambition sur cette cyclo, depuis quelques jours l'envie de faire les Trophées m'a passée, (sauf le trophée de Bourgogne), cette grèle, ce froid ne sont que des anecdotes et me laissent indifférent. Dans la dernière bosse, mon pousse gauche frigorifié ne peut descendre le plateau, alors j'utilise le 25 à l'arrière qui me permet de garder une bonne allure sans trop piocher...
Mais auparavant j'ai eu un petit passage à vide, plus l'envie de me faire mal à l'avant, j'ai du mal à prendre des relais avec le petit groupe d'une dizaine avec ui nous sommes...5 gars partent et à la faveur d'une bosse, nous ne sommes plus que 2 pour faire les derniers 10 bornes...
Nous arrivons tous les 2 et je lui dit que l'on se fait un sprint pour passer la ligne pour s'amuser... Il me bat en bosse en plus, mais je fini avec le sourire...
Je vois Mme Tad qui me donne la clé de la maison pour aller prendre une douche...Nous discutons avec Tad, une heure passe et pas de Phiphi et encore moins de Laulau, il est 18h00 je décide de partir. Je croise Phiphi qui rentre....Mais où est Laulau ?
Il est 19h30 et je l'aurais eu au tél, rassuré !
J'aurais pas mal discuté avec Joachim Garreau, pour finir par lui dire que l'on a perdu beaucoup d'années à se chamailler pour pas grand chose...je voulais l'éviter sur les forums ou ailleurs, mais sur le vélo, je ne peux m'empêcher de me présenter à lui, il me reconnais avec un grand sourire..
La prochaine cyclo est la 1000 bosses. Mes seules possibilité de faire de la distance sont le week end du 18/04 !


Bonne nuit Karlito...!!
Tadkozh
Re: CR de la Coulainaise
Je ne sais pas, en tous les cas le gars avait l'air de bien me connaitre...Bien sympa en tous les cas ! Je crois que certains gars se sont retrouvés derrière avec moi, à cause de moi...Le vent est toujours mon point faible !ElRafa a écrit :Merci pour vos chouettes CR !
Marrant, Karlito, si j'en crois les classements, tu finis avec le récent vainqueur de la course de Sonchamp...
Re: CR de la Coulainaise
Il se prend beaucoup moins au sérieux sur le vélo, moins sur le qui vive et plus avenant !Denis a écrit :Comment il est le Jojo en vrai?
- Tadkozh
- Messages : 31671
- Enregistré le : 11 avr. 2009, 07:27
- Localisation : plein ouest...!!
Re: CR de la Coulainaise
....personne n'est derrière toi à cause de toi Karlito...!! la course reste la course..! si les gaziers avaient été assez "costauds" ils auraient tout de suite réagi..!!Karlito a écrit :Je ne sais pas, en tous les cas le gars avait l'air de bien me connaitre...Bien sympa en tous les cas ! Je crois que certains gars se sont retrouvés derrière avec moi, à cause de moi...Le vent est toujours mon point faible !ElRafa a écrit :Merci pour vos chouettes CR !
Marrant, Karlito, si j'en crois les classements, tu finis avec le récent vainqueur de la course de Sonchamp...

Tadkozh
- Denis
- Messages : 19667
- Enregistré le : 29 déc. 2008, 19:26
- Localisation : Digne les bains
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Re: CR de la Coulainaise
C'est marrant qu'on ne le voie que sur velo101, y'a d'autres forums interessants qui colleraient plus à sa pratique...Karlito a écrit :Il se prend beaucoup moins au sérieux sur le vélo, moins sur le qui vive et plus avenant !Denis a écrit :Comment il est le Jojo en vrai?