C'est la rentrée ...
Posté : 02 sept. 2010, 08:10
En ce premier septembre, l'aube s'est pudiquement vêtue de brume avant de répandre cette lumière si particulière des été finissants. La journée a promis d'être belle, elle a tenu sa promesse.
Alors que je m'apprête à laisser un coucou traditionnel sur le forum, j'entends côté jardin la voix de mon ami Léo. Il m'a avisé de son retour. Il a disparu au début du mois de juillet pour son séjour traditionnel en Italie ; il faut dire que Léo est italien à demi, deux se ses trois filles résident là-bas, sur les coteaux viticoles, au sud de Milan, entre Pô et Apennin. Je connais "son" coin pour y avoir séjourné en sa compagnie et sillonné "ses" routes ensoleillées et pentues. Après deux mois, nous avons, bien entendu des sujets de conversation ! Et mon état lamentable fait partie de ces sujets !
Nous nous quittons à l'issu de l'apéro ; Léo m'a convaincu, à mon corps défendant, de faire un petit tour cet après-midi. J'ai beaucoup traîné les pieds avant de me laisser faire car je suis sans entraînement et une douleur sourde irradie toute ma jambe droite comme aux plus beaux jours ... Mais bon, le vélo, semble-t-il ne m'étant pas interdit. ...
A l'heure dite, je suis prêt, et nous voilà parti sur l'itinéraire sans difficultés que j'ai choisi.
- Mais ... tu pédales comme avant me crie Léo dans le petit vent du Nord-Est qui nous contrarie ...
Je ne réponds rien. En effet, sur le vélo, je n'ai aucune difficulté à pédaler ce qui est paradoxal car je suis dans l'incapacité totale de faire dix pas avec mes béquilles. Je couche mon vélo, l'enjambe avec difficulté, le relève péniblement avant de l'enfourcher et de partir ; des gestes d'invalide complet. Une fois sur le vélo, plus rien et je pédale, effectivement, comme avant ; ne me manque que "le fond" que bien évidemment j'ai perdu.
Alors que nous avançons a bonne allure, Léo me glisse :
- Alors, "Monsieur plus", tu nous emmènes où ?
..." Monsieur plus" est un surnom que Léo m'a attribué, ayant remarqué ma tendance (passée) à donner à nos parcours prévus une substantielle rallonge.
- Non Léo, Monsieur plus, c'était hier ! Aujourd'hui, on pourrait passer chez Raymond et Josette ?
Raymond et Josette sont des amis communs qui résident dans un proche village, d'ailleurs classé "l'un des plus beaux villages de France".
Et bientôt nous voilà installés, avec nos hôtes momentanés et sollicités dans l'urgence, devant des boissons rafraîchissantes.
Retour sans histoire par la même route avec cette observation que la page été 2010 est tournée, que le soleil pâlot de dix-sept heure a bien du mal à réchauffer un air bien frisquet.
A ma pénible descente de vélo, je suis sollicité pour aller au verger cueillir les quelques quetsches que dame nature a consenti à laisser aux arbres que j'ai plantés il y a une bonne quinzaine d'années.
J'aime "mon" verger. Mon fils l'a tondu avec soin la semaine dernière. Je le trouve superbe.
Les mauves colchiques partout émergent, les quetsches sont mûres ... C'est bien la rentrée.
PS : Pardonnez encore une fois mes "longueurs" et mes langueurs ; je serai toujours bavard !
Alors que je m'apprête à laisser un coucou traditionnel sur le forum, j'entends côté jardin la voix de mon ami Léo. Il m'a avisé de son retour. Il a disparu au début du mois de juillet pour son séjour traditionnel en Italie ; il faut dire que Léo est italien à demi, deux se ses trois filles résident là-bas, sur les coteaux viticoles, au sud de Milan, entre Pô et Apennin. Je connais "son" coin pour y avoir séjourné en sa compagnie et sillonné "ses" routes ensoleillées et pentues. Après deux mois, nous avons, bien entendu des sujets de conversation ! Et mon état lamentable fait partie de ces sujets !
Nous nous quittons à l'issu de l'apéro ; Léo m'a convaincu, à mon corps défendant, de faire un petit tour cet après-midi. J'ai beaucoup traîné les pieds avant de me laisser faire car je suis sans entraînement et une douleur sourde irradie toute ma jambe droite comme aux plus beaux jours ... Mais bon, le vélo, semble-t-il ne m'étant pas interdit. ...
A l'heure dite, je suis prêt, et nous voilà parti sur l'itinéraire sans difficultés que j'ai choisi.
- Mais ... tu pédales comme avant me crie Léo dans le petit vent du Nord-Est qui nous contrarie ...
Je ne réponds rien. En effet, sur le vélo, je n'ai aucune difficulté à pédaler ce qui est paradoxal car je suis dans l'incapacité totale de faire dix pas avec mes béquilles. Je couche mon vélo, l'enjambe avec difficulté, le relève péniblement avant de l'enfourcher et de partir ; des gestes d'invalide complet. Une fois sur le vélo, plus rien et je pédale, effectivement, comme avant ; ne me manque que "le fond" que bien évidemment j'ai perdu.
Alors que nous avançons a bonne allure, Léo me glisse :
- Alors, "Monsieur plus", tu nous emmènes où ?
..." Monsieur plus" est un surnom que Léo m'a attribué, ayant remarqué ma tendance (passée) à donner à nos parcours prévus une substantielle rallonge.
- Non Léo, Monsieur plus, c'était hier ! Aujourd'hui, on pourrait passer chez Raymond et Josette ?
Raymond et Josette sont des amis communs qui résident dans un proche village, d'ailleurs classé "l'un des plus beaux villages de France".
Et bientôt nous voilà installés, avec nos hôtes momentanés et sollicités dans l'urgence, devant des boissons rafraîchissantes.
Retour sans histoire par la même route avec cette observation que la page été 2010 est tournée, que le soleil pâlot de dix-sept heure a bien du mal à réchauffer un air bien frisquet.
A ma pénible descente de vélo, je suis sollicité pour aller au verger cueillir les quelques quetsches que dame nature a consenti à laisser aux arbres que j'ai plantés il y a une bonne quinzaine d'années.
J'aime "mon" verger. Mon fils l'a tondu avec soin la semaine dernière. Je le trouve superbe.
Les mauves colchiques partout émergent, les quetsches sont mûres ... C'est bien la rentrée.
PS : Pardonnez encore une fois mes "longueurs" et mes langueurs ; je serai toujours bavard !