phiphi76 a écrit :Ce soir, j'ai chanté la Marseillaise, j'ai vibré lorsque l'harmonie municipale a joué sobrement mais avec beaucoup de justesse l'hymne Anglais , le God save the quenn . Je me suis également profondément recueilli lorsque cette même harmonie a joué avec grand talent, le chant des partisans, à 20h30, dans la nuit, le vent et le froid, je peux vous dire que cela vous prend aux tripes ! Je me suis joins à la municipalité et aux quelques habitants de Mers, environ une cinquantaine de personnes, c'est vraiment peu. La municipalité, la veille des cérémonies officielles du 11 Novembre, avait organisée une cérémonie de recueillement sur les 19 tombes des 25 Mersois décédés au front de la guerre de 14/18. Nous avons parcourus le cimetière de long en large pour déposer sur les tombes encore identifiables, une fleur et une bougie allumée. Cette longue heure et demie fut véritablement poignante, mais nous a permis d'accomplir notre devoir de mémoire envers ceux qui se sont battus si courageusement pour qu'aujourd'hui nous aillons toujours notre dignité d'être humain sous le drapeau Français. Que dire de l'âge de ses soldats Français tombés sous les mitrailleuses ou les bombardements ennemis, de 20 à 32 ans, terrible ! Et surtout, pourquoi ? ? ?
@cyberpotes+ !
Et tout ça pour rien, et tout ça pour rien ... dit la chanson.
Oui, après un siècle de recul, on peut le dire mais au jour J ? C'est moins sûr.
En prenant de l'âge, je suis de plus en plus attaché au concept de la patrie ; nous appartenons à une communauté qui a ses valeurs propres, son histoire, sa langue, sa culture plus généralement, ses acquis, choses précieuses qu'il nous faut bien défendre quand elles sont agressées. Devrions nous céder à un nazisme conquérant ? NON ! Il faudrait bien alors prendre les armes et nous battre.
Les commémorations du 11 novembre sont bien là pour nous solidariser autour de notre drapeau.
On peut, bien entendu, penser autrement, croire en un pacifisme universel qui abolirait les frontières et ferait de l'humanité une seule communauté ; j'ose penser que ça n'est pas encore établi, ni aujourd'hui, ni pour demain.