De cette époque où je n'étais qu'un tout petit garçon, je me souviens avoir été amené à chanter "Maréchal, maréchal, nous voilà" et participer à la fête où était récompensé le plus joli bouquet de bleuets, marguerites blanches et coquelicots aux couleurs nationales ; ces innocentes et bucoliques activités étaient alors destinées à masquer les rafles et la collaboration avec les nazis. Pauvre France ...
Pour en revenir à l'actualité, comme dans la chanson, la Marion sur son prunier secoue ses prunes. Elle se voudrait au centre d'un rassemblement "des droites".
Las, au prunier n'existent plus que quelques pruneaux ratatinés du genre Zemmour qui ressasse sans se lasser ces thèses qui mènent sans détour aux catastrophes que l'on sait.
Marion est pourtant, du moins peut-on l'imaginer, une femme jeune et intelligente. Comment peut-elle penser, avec ces thèses réactionnaires qui font même sourire sa tante Marine, rassembler autour d'elle assez de voix pour gagner les présidentielles ?
Elle met tout juste en évidence, s'il en était besoin, que la peste brune n'est pas éteinte !
