Honnêtement (

) en matière d'achats pour le vélo, je ne me refuse pas grand chose, en restant toutefois dans ce qui relève de la raison.
Par exemple, me payer une bécane de professionnel à 10 ou 12 000 euros serait de la pure connerie. D'abord, je ne serai sûrement pas bien là-dessus, c'est fragile, et mes performances ne bougeraient pas d'un iota ! Alors que je suis très bien sur les vieilles bécanes patiemment aménagées pour mes handicaps venus avec le temps : Petits développements, tenue de guidon aménagée pour compenser l'arthrose des poignets, rétroviseurs à cause de difficultés pour regarder en arrière etc ...
Pour ce qui est de mes sur-chaussures, j'en ai fait un petit essai hier : Franchement, l'essai est très satisfaisant.
Première qualité : Elles sont très faciles à mettre en place.
Ensuite, pour l'étanchéité, c'est du 100 %. Le tissu est du type combinaison de plongée.
Enfin, elles sont très proche du pied et ne sont pas inélégantes.
Avec les guêtres dont je dispose aussi, je pense que la pluie n'est pas un problème ...
Mon équipement pour lutter contre la pluie date d'une expérience : Un 200 que j'avais fait il y a quelques années. Nous étions partis sous une pluie de printemps froide et diluvienne, et arrivés sous la même pluie, sans qu'une minute le déluge n'ait faibli.
Je ne vous décris l'état dans lequel nous étions arrivés !
A la suite de ces conditions extrêmes, que je n'ai d'ailleurs plus jamais subies, je me suis équipé pour lutter contre la flotte.
Et je le pense encore aujourd'hui : Aucun équipement ne peut vraiment résister à six heures de vélo sous une pluie diluvienne. Il est d'ailleurs fort rare que l'on s'expose à de telles conditions ; ça ne peut arriver que dans une organisation à laquelle on s'est engagé de participer. Sinon ... on peut rester au chaud !
De toute ma carrière étalée sur plusieurs décennies de vélo, mes expériences de plus de cinq heures sous des pluies fortes et continues se comptent sur les doigts d'une main !