Nous vivons un temps curieux. Notre terre malmenée proteste par des fantaisies climatiques.
Depuis peu nous avançons masqués dans un "mardi- maigre" permanent et nous ne voyons pas encore le bout du tunnel.
Nous sommes entrés en léthargie au printemps ; déjà les oiseaux vont migrer vers d'autres contrées et nous nous préparons à des lendemains qui déchantent. L'économie des pays dits riches est en récession ; qu'en ser-t-il des régions déshéritées du globe ?
Et voilà que Vladimir Poutine proclame l'arrivée du vaccin libérateur dont son pays serait l'inventeur et qui sonnerait la fin du règne du Covid 19 ...
Dans sa grande générosité, le dirigeant nous annonce que le vaccin sera inoculé ... à sa fille. Que diable ne se l'inocule-t-il pas à lui-même !
Je crains que cette annonce ne soit qu'un canular sinistre qui ne ferait que mettre le doigt sur notre présente incapacité à sortir de la crise.
Actualité ...
- Robert
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Oui c'est bien triste
et rigolo à la fois 


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Réflexion intelligente d'une collègue à Robert
LETTRE OUVERTE AUX PROFESSEURS
Je suis professeur des écoles et directrice à la retraite et je ne reconnais plus mes anciens collègues. Avant, quand les gouvernements nous demandaient de mettre en œuvres des mesures, des programmes qui nous choquaient, nous n’hésitions pas à manifester, à faire grève pour défendre l’intérêt de nos élèves.
Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on vous a fait un lavage de cerveau. Êtes-vous devenus des esclaves de la pensée unique ? Où est votre curiosité intellectuelle, votre sens de l’information, de la critique. On vous dit à la TV qu’un virus très dangereux nous attaque et vous ne vérifiez pas ces affirmations ? Où sont les mourants, tombent-ils dans les rues ? Quels malades gravement atteints connaissez-vous parmi vos relations ? (Je ne parle pas de ceux dits « positifs » atteints d’un vague rhume ou d’une petite fièvre…) Et cela ne vous intrigue pas ? Vous ne cherchez pas à vous informer en acceptant de donner la parole à des contradicteurs ? C’est pourtant ce qu’on apprend dans toutes les facultés : se faire sa propre opinion après avoir examiné les diverses thèses.
Mais non ! Vous obéissez à des décrets, des ordres de vos ministres sans même vous demander s’ils sont légaux, s’ils n’enfreignent pas le droit et la constitution (ce qui est le cas). Cela ne vous rappelle-t-il pas les pires époques de notre histoire ? Et vous acceptez de vous transformer ainsi que vos élèves en tristes masques sans expressions ni vie... Vous risquez d’être les premiers à en pâtir (votre voix, votre respiration, vous obligeront sans doute rapidement à réexaminer la question).
Mais laissez-moi vous dire ce que j’ai constaté ce matin, en passant devant un collège, à l’heure de la sortie. J’ai eu envie de pleurer. Une masse de gamins silencieux, aux yeux tristes, n’osant se toucher s’est dirigée vers moi. A l’endroit où d’habitude, après quatre heures de cours, c’étaient rires, bousculades et chahut, régnait un malaise palpable. Ahurie, j’ai vu alors trois policiers armés de fusil de guerre à la porte ! A la porte d’un collège ! Armés de fusils prêts à tirer ! Sur qui ? Des gamins qui s’embrasseraient, qui se prendraient par la main ? Mais où vivons-nous ? J’ai vraiment pris peur pour l’avenir de notre société et de nos enfants.
J’ai trois petits-enfants en âge scolaire. Hier une de mes petites filles m’a montré des boutons tout autour de sa bouche et son nez et elle se plaint de maux de tête tous les soirs. Mon aîné, qui vient de rentrer en IUT, doit suivre une semaine sur deux ses cours seul dans sa chambre sur son ordinateur. Super l’ambiance fac ! Mais que faisons-nous de nos élèves, de notre jeunesse ? N’est-ce pas plus grave qu’un programme contre lequel nous nous sommes rebellés jadis ? A -ton transformé l’élite intellectuelle de notre pays, les gens capables de réfléchir, en moutons de Panurge ?
Ou bien croyez-vous vraiment la publicité TV de la petite fille qui ne veut pas tuer sa grand-mère avec le méchant virus. Mais écoutez une grand-mère : « Je préfère mourir demain si je ne dois plus embrasser mes petits-enfants, les voir rire et chahuter et flirter avec leur petite copine. »
Faut-il que ce soient les retraités qui descendent dans la rue pour manifester leur angoisse, leur inquiétude, non face à un virus moribond mais face à une société liberticide où on transforme les gens en robots sans sentiments ni expression derrière leur masque ? Allez-vous vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard ?
Evelyne Mélan
LETTRE OUVERTE AUX PROFESSEURS
Je suis professeur des écoles et directrice à la retraite et je ne reconnais plus mes anciens collègues. Avant, quand les gouvernements nous demandaient de mettre en œuvres des mesures, des programmes qui nous choquaient, nous n’hésitions pas à manifester, à faire grève pour défendre l’intérêt de nos élèves.
Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on vous a fait un lavage de cerveau. Êtes-vous devenus des esclaves de la pensée unique ? Où est votre curiosité intellectuelle, votre sens de l’information, de la critique. On vous dit à la TV qu’un virus très dangereux nous attaque et vous ne vérifiez pas ces affirmations ? Où sont les mourants, tombent-ils dans les rues ? Quels malades gravement atteints connaissez-vous parmi vos relations ? (Je ne parle pas de ceux dits « positifs » atteints d’un vague rhume ou d’une petite fièvre…) Et cela ne vous intrigue pas ? Vous ne cherchez pas à vous informer en acceptant de donner la parole à des contradicteurs ? C’est pourtant ce qu’on apprend dans toutes les facultés : se faire sa propre opinion après avoir examiné les diverses thèses.
Mais non ! Vous obéissez à des décrets, des ordres de vos ministres sans même vous demander s’ils sont légaux, s’ils n’enfreignent pas le droit et la constitution (ce qui est le cas). Cela ne vous rappelle-t-il pas les pires époques de notre histoire ? Et vous acceptez de vous transformer ainsi que vos élèves en tristes masques sans expressions ni vie... Vous risquez d’être les premiers à en pâtir (votre voix, votre respiration, vous obligeront sans doute rapidement à réexaminer la question).
Mais laissez-moi vous dire ce que j’ai constaté ce matin, en passant devant un collège, à l’heure de la sortie. J’ai eu envie de pleurer. Une masse de gamins silencieux, aux yeux tristes, n’osant se toucher s’est dirigée vers moi. A l’endroit où d’habitude, après quatre heures de cours, c’étaient rires, bousculades et chahut, régnait un malaise palpable. Ahurie, j’ai vu alors trois policiers armés de fusil de guerre à la porte ! A la porte d’un collège ! Armés de fusils prêts à tirer ! Sur qui ? Des gamins qui s’embrasseraient, qui se prendraient par la main ? Mais où vivons-nous ? J’ai vraiment pris peur pour l’avenir de notre société et de nos enfants.
J’ai trois petits-enfants en âge scolaire. Hier une de mes petites filles m’a montré des boutons tout autour de sa bouche et son nez et elle se plaint de maux de tête tous les soirs. Mon aîné, qui vient de rentrer en IUT, doit suivre une semaine sur deux ses cours seul dans sa chambre sur son ordinateur. Super l’ambiance fac ! Mais que faisons-nous de nos élèves, de notre jeunesse ? N’est-ce pas plus grave qu’un programme contre lequel nous nous sommes rebellés jadis ? A -ton transformé l’élite intellectuelle de notre pays, les gens capables de réfléchir, en moutons de Panurge ?
Ou bien croyez-vous vraiment la publicité TV de la petite fille qui ne veut pas tuer sa grand-mère avec le méchant virus. Mais écoutez une grand-mère : « Je préfère mourir demain si je ne dois plus embrasser mes petits-enfants, les voir rire et chahuter et flirter avec leur petite copine. »
Faut-il que ce soient les retraités qui descendent dans la rue pour manifester leur angoisse, leur inquiétude, non face à un virus moribond mais face à une société liberticide où on transforme les gens en robots sans sentiments ni expression derrière leur masque ? Allez-vous vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard ?
Evelyne Mélan
- Denis
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Re: Actualité ...
Ahurissant les policiers armés au collège...
On vit une époque difficile... Mais ce n’est pas la pire, loin de là.
On vit une époque difficile... Mais ce n’est pas la pire, loin de là.
- Robert
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Re: Actualité ...
Le problème tient, entre autre, dans la mort du syndicalisme chez les enseignants.
Les syndicats existent, mais leur existence est devenue virtuelle faute d'adhérents à jour de leurs cotisations.
J'ai constaté la mort lente du syndicalisme enseignant, alors que j'étais encore en fonction.
Faute d'être solide par le nombre et la détermination de ses membres un syndicat n'est rien et compte pour du beurre, ce qui est devenu le cas dans le monde enseignant.
L'esprit "hussard de la république" et le militantisme laïc, sont hélas en sommeil. Il serait temps qu'ils se réveillent !
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Re: Actualité ...
Dans l'industrie ou ailleurs c'est pire, j'ai toujours été syndiqué CGT, j'estimais que c'était normal et ca ne pas ruiné.
au contraire grâce a ce syndicat nous avons beaucoup obtenu, notre directeur, assez sympa avait une peur bleu de la gréve, nous avons été dans les premiers a avoir obtenu les 35h et 6 semaines de congés payés, on ne se privait pas de faire gréve, ma dernière a duré 31 jours, ils nous avaient menacés d'envoyer les CRS, on avait prévenu les cheminots qui se seraient fait un plaisir de venir, on a jamais vu les CRS
j'en garde un bon souvenir de cette grève, on s'était bien marré, au cours d'une réunion qui avait lieu à l'étage, un collègue avait emmanché une tête de cochon sur un long pique, on a vu arrivé la tête de cochon derrière le directeur par la fenêtre, on était plié de rire, quand le directeur s'est retourné il a moins rigolé 



- Robert
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Re: Actualité ...
Comme toi, j'ai été syndicaliste encarté à l'époque au SNI (Syndicat National des Instituteurs) et je ne pense pas, de toute ma carrière, avoir boudé une seule action.
Je fais le constat que seule la CGT demeure dans l'esprit syndical qui a amené les conquêtes sociales dont bénéficient, sans la moindre reconnaissance ni vergogne, des tas d'inconscients qui bénéficient du sacrifice des autres.
Je fais le constat que seule la CGT demeure dans l'esprit syndical qui a amené les conquêtes sociales dont bénéficient, sans la moindre reconnaissance ni vergogne, des tas d'inconscients qui bénéficient du sacrifice des autres.
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Re: Actualité ...
J'aimais bien mon directeur même si on se faisait du rentre dedans en réunion, j'avais la cote malgré les gréves, il a voulu me nommer agent de maîtrise, j'ai refusé pour ne pas passer pour un traître
il me disait, dans une entreprise il faut du 50-50, sinon ca marche pas, ne pas laisser tout les pouvoirs aux patrons ni aux syndicats. Il était d'origine tunisienne, il m'a confié s'être beaucoup battu pour arriver directeur d'une grosse entreprise, il a souffert du racisme, j'avais vraiment du respect pour lui et c'était réciproque.
