Essentiel. Ce mot était connu avant ... avant le (ou la) covid.
Il a été remis au dictionnaire des mots courants par le coronavirus et le confinement associés, assorti de ces trois lettres : NON ...
Ainsi seraient déterminées deux catégories élémentaires : Les essentielles et les non/essentielles.
A l'évidence, seraient essentiels l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les aliments que l'on ingère ... et tout le reste entrerait dans le cadre du superflu.
Sans doute ! Mais que deviendraient nos vies si nous devions rester dans le cadre déterminé dans les frontières étriquées de l'essentiel inventorié ci-dessus ?
Simplement résumé, la vie ne serait plus que survie ; et serait-elle digne d'être vécue ?
Alors que se profile l'inquiétant spectre d'un troisième confinement, se pose cette sinistre question. Et j'y réponds simplement par ces trois lettres : NON !
Dans un élan d'optimisme béat, je veux croire à l'efficacité d'un vaccin qui nous rendra l'accès à tout ce qui n'est pas essentiel, ces choses qui sont ce que le sel est à nos aliments, ce qui rend la vie vivable, l'art, les vacances, les voyages, les rencontres, et tant d'autres choses.
Cependant, il nous faudra nous armer de patience : Même en pensant que les nouveaux vaccins seront efficaces, il faudra beaucoup de temps (plusieurs mois probablement) avant que les effets positifs des campagnes de vaccination ne se fassent sentir.
L'humanité est venue à bout de tous les fléaux qui n'ont cessé de l'affecter, de la rage à la tuberculose, en passant par la peste et le choléra. Comme ces douloureux prédécesseurs, le coronavirus sera vaincu.
Essentiel/non essentiel ...
- Robert
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