Cette énorme construction est l'oeuvre pour l'essentiel, de l'importante communauté turque de la ville avec, en maître d'oeuvre une obédience islamiste obscure, proche du sinistre Erdogan, obédience qui place la religion comme devant imprégner la république.
Où le bât blesse particulièrement, c'est que cette mosquée est financée, pour 20% de son coût, par la municipalité de la ville de Strasbourg et par voie de conséquence, par les citoyens !
Là peuvent se poser des questions auxquelles le citoyen français moyen ne risque pas de répondre, faute de le savoir ; en effet, nous sommes pour l'essentiel en France, sous le régime d'une république théoriquement laïque avec les lois de séparation des églises et de l'état sauf que ...
Sauf qu'une partie de notre pays, l'Alsace et la Moselle pour être précis, sont sous un régime concordataire hérité de l'occupation allemande. Ces régions sont en fait des territoires non laïques où les religions ont un pouvoir politique et temporel particulier : Les ministres du culte y sont rétribués par l'état, les écoles (en théorie) sous régime religieux, les lieux de culte sous le contrôle des communes etc ...
Ceci explique la participation de la ville de Strasbourg à l'édification de la grande mosquée.



Car, bien entendu, l'Islam a vite compris l'opportunité de se glisser dans cette brèche aux fins de bénéficier de ces lois surannées qui bénéficiaient auparavant aux seuls catholicisme, protestantisme et judaïsme.
Et de me poser la question de savoir quand, enfin, les religions seront confinées (le mot est à la mode) dans le domaine qu'elles ne devraient jamais quitter, à savoir le spirituel ; avec la liberté, pour tout citoyen de n'avoir aucune foi en elles.
Sachez, chers concitoyens, qu'alsaciens et mosellans vivent dans un état religieux, avec tout de même ce côté positif que les religions se partagent, pour le moment, le terrain. Les dragonnades n'existent plus qui convertissaient les sujets au fusil, à la seule vraie religion, celle du roi.
Mais qu'en sera-t-il si l'Islam finit par s'imposer et nous imposer la charria. Faut pas "charier" !
