A propos des "langues régionales".

[Robert]

J'ai entendu récemment sur les ondes que le ministère de l'éducation entend étendre l'impact des langues régionales ; ainsi, dans un nombre croissant de classes, l'enseignement serait donné dans la langue du coin.

Sans ambages j'émets une opinion, peut être contestable : je suis totalement opposé à ce retour moyenâgeux à un folklore désuet. Car enfin, il a fallu des siècles pour que, dans l'espace limité de l'hexagone, nous utilisions plus ou moins bien la même langue. Comment penser que soit soit possible un enseignement dispensé en langue Corse ou Alsacienne en affermissant (elle en a bien besoin) les fondements de notre langue nationale ? Comment aussi recruter les enseignants en langues régionales, nécessaires à ce ridicule retour en arrière, alors que l'on ne parvient même plus à former convenablement les futurs professeurs des écoles comme le faisaient naguère les écoles normales. Je sais que le manque d'enseignants est compensé aujourd'hui par le recrutement de contractuels, pas formés et peu rémunérés !

Que soit encouragé le folklore local, soit. Qu'il soit institué et généralisé par l'école de la république, non !
Il est des réformes à mettre en place, plus productives et plus nécessaires que celle-ci ! Veut-on masquer des lacunes ? ... Il y en a !

Des tentatives ont été faites en vain dans le passé pour instituer un langage universel ... ce qui serait à mes yeux plus utile ... Il est loisible de rêver !

[Lolo90]

Je suis bien d'accord avec toi.
Je suppose qu'il ne s'agira que de quelques cours en langue régionale, pas tous les cours quand même ?

Ce serait plus logique que cette instruction viennent des grands-parents ou par le biais d'associations et non à l'école où l'instruction doit être universelle dans toutes les classes de France.

Mais en tout cas, j'attends avec impatience entendre un pauvre jeune migrant implanté dans le Chnord te dire: Hé salut biloute, Hein ?

[Robert]

Je suis bien d'accord avec toi.
Je suppose qu'il ne s'agira que de quelques cours en langue régionale, pas tous les cours quand même ?

Ce serait plus logique que cette instruction viennent des grands-parents ou par le biais d'associations et non à l'école où l'instruction doit être universelle dans toutes les classes de France.

Mais en tout cas, j'attends avec impatience entendre un pauvre jeune migrant implanté dans le Chnord te dire: Hé salut biloute, Hein ?

Tu sais Lolo, notre point de vue ne fait pas l'unanimité.
Quelques précautions de langage s'imposent afin de n'envenimer aucune polémique.

[Lolo90]

Oh oui bien sûr, ceci n'est que nos points de vue et on ne veut blesser personne

[benoit]

Je suis bien d'accord avec toi.
Je suppose qu'il ne s'agira que de quelques cours en langue régionale, pas tous les cours quand même ?

Ce serait plus logique que cette instruction viennent des grands-parents ou par le biais d'associations et non à l'école où l'instruction doit être universelle dans toutes les classes de France.

Mais en tout cas, j'attends avec impatience entendre un pauvre jeune migrant implanté dans le Chnord te dire: Hé salut biloute, Hein ?

Dans mon coin il faut être bilingue sans un minimum de connaissances du "chti" t es mal barré

[Robert]

Je suis bien d'accord avec toi.
Je suppose qu'il ne s'agira que de quelques cours en langue régionale, pas tous les cours quand même ?

Ce serait plus logique que cette instruction viennent des grands-parents ou par le biais d'associations et non à l'école où l'instruction doit être universelle dans toutes les classes de France.

Mais en tout cas, j'attends avec impatience entendre un pauvre jeune migrant implanté dans le Chnord te dire: Hé salut biloute, Hein ?

Dans mon coin il faut être bilingue sans un minimum de connaissances du "chti" t es mal barré

Et encore, le ch'timi est un patois qui ne dérive pas d'une langue étrangère. Il en va tout autrement de l'alsacien ou du basque ...
Ceci dit, je suis partisan complètement des langues régionales afin qu'elles survivent ... à la condition qu'elles ne remplacent pas le français à l'école !
Dans mon enfance mulhousienne, je ne parlais que l'alsacien avec mes petits copains ; par contre à l'école, le français reprenait ses droits.