Rêve de culture

[Robert]

Hier, le soleil a décliné si vite. En quelques minutes mon bureau a été plongée dans une semi obscurité.
Il est venu le temps de m’adonner à l’exercice de pédalage que je m’impose tous les jours en deux séquences de 30 minutes.
Dans mes moments de découragement, je pense que cet exercice ne m’apporte rien. Mais je me l’impose comme s’imposent nos habitudes. Et je finis par me dire que mes efforts trouveront un salaire fût-il modeste.
Pour m’accompagner dans mon exercice du soir, j’ai choisi les quatre saisons de Vivaldi. Je fixe mon attention sur la musique et puis mon esprit bat la campagne et je m’évade tout en pédalant.

Avant l’accident qui a fait de moi un invalide, j’avais une vie essentiellement physique, du cyclisme intensif au jardinage presque quotidien ; ne restait que bien peu de temps pour la culture intellectuelle. Je lisais peu, j’écrivais rarement.
Désormais je lis beaucoup et j’écris tous les jours. J’ utilisais mes muscles, je fais usage de mes neurones ! et la culture, que diable…

Je viens de lire le livre de Jean d’Ormesson intitulé : « je dirai malgré tout que cette vie fut belle.» Son auteur me donne une idée de ce que peut être un homme cultivé et me conforte dans la pensée que je suis très loin de l’État d’ homme cultivé. Il me vient la tentation de définir ce qu’est la culture.
Cependant que s’envolent des milliers de notes qu’ un jour Vivaldi a écrites pour peindre en musique la ronde des quatre saisons. J’écoute ou plutôt, j’entends…

Je n’atteindrais jamais la culture de Jean d’Ormesson. Pour ce faire il aurait fallu que je vive ce qu’il a vécu et que je dispose des grandes possibilités qui étaient siennes. Je note ici cet élément fondamental de la culture qu’est la mémoire. La mienne est de piètre qualité.

Aucune culture n’est universelle : chacune s’exerce dans un champ que je matérialise par un angle. L’angle part de 0°, passe par les angles aigus, droit, obtus et enfin plat.
La culture, zéro n’existe pas ; cependant, chacun a un champ culturel plus ou moins étendu. L’angle plat et ses 180° figurerait la culture universelle qui elle non plus n’ existe pas.

Les 30 minutes que j’ai consacrées au pédalage se terminent.

Je vois passer par ma fenêtre un vol de corbeaux noirs. Ils sont comme feuilles mortes qu’ un vent d’automne emporterait. Ils disparaissent bientôt.
Les violons de mon orchestre se sont tus.
Un jour est mort. Vive demain.

[béni]

Je pense que tu es victime du fait qu'ayant une très large culture, tu te rend compte un peu plus que les autres que tu n'as pas une culture infinie .
Par rapport à la moyenne de la population je pense que tu es largement au dessus, et je ne dois pas être le seul .

C'est déjà une victoire en soit que tu ais pu rebondir par rapport à cet accident et te (re)mettre à ces activités culturelles. Je pense que bien d'autres serait resté à se morfondre. C'est une preuve de force en soit ! Et il me semble qu'ici, nous t'admirons tous pour ça .

C'est même plutôt bien que tu n'ais pas une culture infinie : au moins il reste toujours quelque chose à apprendre !

[phiphi76]

Je pense que tu es victime du fait qu'ayant une très large culture, tu te rend compte un peu plus que les autres que tu n'as pas une culture infinie .
Par rapport à la moyenne de la population je pense que tu es largement au dessus, et je ne dois pas être le seul .

C'est déjà une victoire en soit que tu ais pu rebondir par rapport à cet accident et te (re)mettre à ces activités culturelles. Je pense que bien d'autres serait resté à se morfondre. C'est une preuve de force en soit ! Et il me semble qu'ici, nous t'admirons tous pour ça .

C'est même plutôt bien que tu n'ais pas une culture infinie : au moins il reste toujours quelque chose à apprendre !

Tu as raison Béni, et effectivement, c'est bien mon avis aussi, je suis admiratif devant tant de culture, c'est toujours un grand plaisir de le lire. Aller Robert, continue de nous régaler !
@ cyberpotes + !

[Robert]

Je pense que tu es victime du fait qu'ayant une très large culture, tu te rend compte un peu plus que les autres que tu n'as pas une culture infinie .
Par rapport à la moyenne de la population je pense que tu es largement au dessus, et je ne dois pas être le seul .

C'est déjà une victoire en soit que tu ais pu rebondir par rapport à cet accident et te (re)mettre à ces activités culturelles. Je pense que bien d'autres serait resté à se morfondre. C'est une preuve de force en soit ! Et il me semble qu'ici, nous t'admirons tous pour ça .

C'est même plutôt bien que tu n'ais pas une culture infinie : au moins il reste toujours quelque chose à apprendre !

Oui, je me dis comme ça : je n’ennuierai personne car personne n’est contraint de me lire.

Tu as raison Béni, et effectivement, c'est bien mon avis aussi, je suis admiratif devant tant de culture, c'est toujours un grand plaisir de le lire. Aller Robert, continue de nous régaler !
@ cyberpotes + !

[Robert]

L’émission « la grande librairie » consacrée à Françoise Sagan m’a donné envie de comprendre l’importance de cette auteure sur les gens de ma génération.
Pour moi, l’influence de François Sagan a été égale à zéro.

Après l’émission où le sujet avait été traité, j’ai fait une petite recherche : la vie de Françoise Sagan n’est assurément pas un modèle. Elle a aimé un peu trop la fête, les grosses voitures, l’alcool et la drogue. Bien entendu, les artistes de grand renom ont souvent fait comme elle… A commencer par François Villon, notoire gibier de potence !
Françoise Sagan avait de gros besoins d’argent qui ont généré une œuvre d’écritures considérable. De nombreux romans ont été écrits pour éponger des dettes.

Pour comprendre mieux son influence sur toute une génération, j’ai entrepris la relecture de « bonjour tristesse ». Je n’en ai lu que quelques pages. Je ne peux donc avoir un avis formel.
Ces premières pages me laissent dans l’interrogation. Je n’y trouve rien de novateur ni de scandaleux. Le style d’écriture reste banal. La situation du roman l’est aussi : Une petite bourgeoise est en vacances dans une villa luxueuse au bord de la Méditerranée, avec son père, quadragénaire, grand séducteur, qui vit avec une maîtresse. Cécile, l’héroïne du roman rencontre un jeune étudiant en droit dont l’ embarcation vient de s’échouer sur sa plage .
je me trouve donc contraint de lire plus avant ce livre qui a donné sa célébrité à Françoise Sagan. Car je ne vois rien pour l’instant qui distinguerait« bonjour tristesse » d’un banal roman de plage.

[benoit]

Très beau texte robert ,en ce qui concerne Vivaldi nous avions assisté à la représentation des 4 saisons a Venise dans l église ou je crois Vivaldi ,qui était aussi prêtre avait officie ,un très grand moment

[phiphi76]

Moi, je me suis de nouveau, et encore, régalé avant hier soir soir en regardant sur l'A2, Gauthier Capuçon dans sa folle tournée un Eté musical, le transportant de ville en ville au grès des organisations réglées par ma nièce Hélène Paillette, productrice de cette émission et que j'ai eu grand plaisir à voir plusieurs fois au cours de ce reportage. Gauthier est devenu plus qu'une idole, car bien sur c'est un formidable musicien, mais c'est un homme humble et d'une extrême gentillesse, j'en veux pour preuve, ce couple d'un certain âge qui l'a rencontré dans la rue de je ne sais plus quelle petite ville, et qui lui disait qu'ils auraient tant aimé assister à son concert en plein air, mais n'avait pas réussi à avoir de place. Il a saisi instantanément son téléphone portable et régler le problème, et les a inviter à venir assister au concert, j'ai trouvé cela émouvant et remarquable de sa part, le couple est repartie manifestement hyper heureux. Il leur a dit au moment de se séparer, vous voyez, parfois il faut oser, je suis comme tout le monde et je suis ravi d'avoir pu vous êtres agréable ! Un grand Monsieur Gauthier, et avec Mary, nous allons consulter son programme " concerts " de 2025 et voir où nous pouvons aller le voir, je vais en parler également à ma nièce qui est une grande amie de Gauthier.
@ cyberpotes + !

[phiphi76]

Moi, je me suis de nouveau, et encore, régalé avant hier soir soir en regardant sur l'A2, Gauthier Capuçon dans sa folle tournée un Eté musical, le transportant de ville en ville au grès des organisations réglées par ma nièce Hélène Paillette, productrice de cette émission et que j'ai eu grand plaisir à voir plusieurs fois au cours de ce reportage. Gauthier est devenu plus qu'une idole, car bien sur c'est un formidable musicien, mais c'est un homme humble et d'une extrême gentillesse, j'en veux pour preuve, ce couple d'un certain âge qui l'a rencontré dans la rue de je ne sais plus quelle petite ville, et qui lui disait qu'ils auraient tant aimé assister à son concert en plein air, mais n'avait pas réussi à avoir de place. Il a saisi instantanément son téléphone portable et régler le problème, et les a inviter à venir assister au concert, j'ai trouvé cela émouvant et remarquable de sa part, le couple est repartie manifestement hyper heureux. Il leur a dit au moment de se séparer, vous voyez, parfois il faut oser, je suis comme tout le monde et je suis ravi d'avoir pu vous êtres agréable ! Un grand Monsieur Gauthier, et avec Mary, nous allons consulter son programme " concerts " de 2025 et voir où nous pouvons aller le voir, je vais en parler également à ma nièce qui est une grande amie de Gauthier.
Ma nièce, avec le micro, et Gauthier qui se tord de rire après avec reçu en cadeau pour son anniversaire, une paire de chaussettes humoristique !


@ cyberpotes + !

[Robert]

Quelle chance vous avez de pouvoir être le public de Gautier Capuçon !

Cette semaine il était dans le jury pour l’émission que la deuxième chaîne consacre à de jeunes talents dans les domaines de la pratique d’un instrument de musique,, de la danse et du chant intitulée« jeunes prodiges».
C’est toujours un grand plaisir de le voir et de l’écouter.

[Robert]

L’émission « la grande librairie » consacrée à Françoise Sagan m’a donné envie de comprendre l’importance de cette auteure sur les gens de ma génération.
Pour moi, l’influence de François Sagan a été égale à zéro.

Après l’émission où le sujet avait été traité, j’ai fait une petite recherche : la vie de Françoise Sagan n’est assurément pas un modèle. Elle a aimé un peu trop la fête, les grosses voitures, l’alcool et la drogue. Bien entendu, les artistes de grand renom ont souvent fait comme elle… A commencer par François Villon, notoire gibier de potence !
Françoise Sagan avait de gros besoins d’argent qui ont généré une œuvre d’écritures considérable. De nombreux romans ont été écrits pour éponger des dettes.

Pour comprendre mieux son influence sur toute une génération, j’ai entrepris la relecture de « bonjour tristesse ». Je n’en ai lu que quelques pages. Je ne peux donc avoir déjà un avis formel qui serait prématuré.
Ces premières pages me laissent dans l’interrogation. Je n’y trouve rien de novateur ni de scandaleux. Le style d’écriture reste banal. La situation du roman l’est aussi : Une petite bourgeoise est en vacances dans une villa luxueuse au bord de la Méditerranée, avec son père, quadragénaire, grand séducteur, qui vit avec une maîtresse. Cécile, l’héroïne du roman rencontre un jeune étudiant en droit dont l’ embarcation vient de s’échouer sur sa plage .
je me trouve donc contraint de lire plus avant ce livre qui a donné sa célébrité à Françoise Sagan. Car je ne vois rien pour l’instant qui distinguerait« bonjour tristesse » d’un banal roman de plage.

Je me suis efforcé de lire vite ce premier succès de François Sagan. Je viens d’en terminer la lecture. Au fur et à mesure que j’avançais dans ce livre… Je me suis rappelé l’avoir déjà lu.
Si la publication de cet ouvrage survenait aujourd’hui cela ne provoquerait certainement pas un scandale.
Disons que c’est un bon livre à lire sur une plage, alors que l’on est en vacances, désœuvré, et que le soleil brille et que la mer Méditerranée invite à la baignade. Livre de plage ? Pas seulement !
Je ne vous raconterai pas son dénouement pour vous laisser l’envie éventuelle d’une lecture. je précise que ce livre est bien écrit, facile à lire ; son intrigue est intéressante.
Écrire un tel livre à 17 ans, ce qu’a fait Françoise Sagan, relève tout de même du prodige. Il explique en partie le succès de son auteure et la place de l’œuvre deFrançois Sagan dans la littérature du XXe siècle.
Pour un professeur de français de terminale, l’exploitation de ce livre, écrit quand son auteure avait l’âge des candidats au baccalauréat, serait très intéressante.

Françoise, Sagan et moi avons un point commun : nous sommes de la même génération. J’ai donc pour elle une certaine tendresse.

Apparemment, il n’y a pas de réponses à propos de Françoise Sagan et de bonjour tristesse. Mes réticences initiales ont peut-être découragé la lecture d’un livre pourtant intéressant à plus d’un titre.