Quo vadis

[Robert]

Cette nuit, un esprit ou peut-être un fantôme a effleuré mon épaule pour me poser deux questions. Je l’ai écouté et j’ai essayé de lui répondre.

Mais d’où viens-tu, toi que voilà ?
Qui es-tu ? M’a-t-il demandé.

Je suis entré dans le temps des questions, et pourtant je ne me suis jamais interrogé aux fins de savoir d’où je suis originaire.

Je suis beaucoup trop désordonné pour me lancer dans une généalogie précise comme l’a fait ma cousine Viviane. De toute manière, je ne serai parvenu qu’à remonter quelques générations, ce qui est dérisoire pour peu que l’on considère la nuit des temps ; et pourquoi la nuit des temps ? Pourquoi pas l’ aurore des temps ?

Soudain me sont venues en foule les réponses évidentes à cette question.

Je suis arrivé là par la magie de l’installation de peuples conquérants. Ils ont franchi des mers à bord de drakars, ils ont franchi des monts, à pied et à cheval, couru dans les déserts depuis le Ténéré et les déserts d’Arabie par-delà le Caucase.

Ils ont écouté le chant des vents dans les grands arbres, chanté avec leurs voix, construit des instruments de musique, écrit et joué des concertos et des symphonies.

Ils ont foulé le sable des plages , marqué de leurs pas les étendues glacées de la Sibérie, bien au-delà du mont Oural.

Ils ont vécu les aubes délicieuses, les soirs d’été embrasés, la ronde enchantée des saisons.
Ils ont humé le parfum de la rose, goûté les fruits de la terre et des mers.

Ils ont un inventé la roue, le couteau et le vélo ; et bien plus tard, le fauteuil roulant !

Ils ont connu le temps de la main dans la main, de l’amour et de la haine, des adieux et des oublis, de l’amitié et de l’indifférence, des bonheurs et des chagrins, des rires et des pleurs, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité… et des guerres.

Combien de climats, de générations, de civilisations, de religions…d’errances ont-ils vécu ?

Pour que je sois là, et que j’achève un petit bout de vie.
Je suis français, allemand, anglais, espagnol, portugais,russe, mongol, indien, arabe, chinois, peut-être.
Et je suis là, un étranger dans mon pays, comme les fachots qui se prennent pour des aryens dans le leur !


•••••••••


Quo vadis ? m’a dit enfin la voix.

Je ne savais pas quoi lui répondre. Aujourd’hui je sais.

Je n’y avais jamais pensé avant qu’un accident ne m’ouvre les yeux.
Je la vois parfois en ombre chinoise surmontée de sa faux symbolique, la mort.
Et nous y allons tous vers cette destination dont nous ne savons rien que ce que les religions tentent de nous faire croire.

Les bons à droite, les pêcheurs à gauche. L’enfer pour les uns. Le paradis pour les autres. Il reste à caser ceux qui ne sont ni vraiment bons ni vraiment mauvais. Pour ceux là existe un moyen terme appelé purgatoire. Comme son nom l’indique, c’est un endroit où l’on se purge de ses péchés après une douloureuse constipation. L’espoir du paradis reste présent.

Il conviendrait donc de vivre sa vie terrestre sans perdre de vue qu’il faut gagner le futur paradis terrestre, donc vivre comme un moine de l’ordre des trappistes. Il faudrait donc souffrir du froid, de la faim, de la soif et prier jour et nuit. Il faudrait aussi se priver du bonheur d’aimer, l’amour de Dieu se substituant à tout autre forme de l’amour.

Je laisse la foi à ceux qui s’en gargarisent. Voilà une maladie qui ne m’a pas atteint et je m’en félicite. Voilà qui me permet d’écrire : « je dirai malgré tout que cette vie fut belle».
J’ai cru au proverbe qui dit : « un tient vaut mieux que deux tu l’auras ! »

Mais alors me direz-vous, tu ne sais pas où tu vas ?

Non.

Ce sera la surprise !

[Lolo90]

Et ils ont aussi inventé Robert pour nous écrire de si beaux posts sur un forum de vélo !

[phiphi76]

Et un jour est né un petit bambin du prénom de Robert, qui a mené droit devant lui, une carrière exemplaire tout au long de sa vie, faite de richesse intellectuelle, de richesses sportives , toujours au service des autres, que se soit dans l'éducation nationale ou dans les postes de secrétaire de mairie. Mais, au contraire de toi qui a connu il y a peu, une malchance épouvantable, tellement yriste et injuste, nous, nous avons l'immense chance de te connaître grâce au forum et grâce à ta belle plume. Nous apprenons chaque jours de tes écris comme tes élèves ont pu apprendre de ton érudition hors du commun. Heureux et fier d'être ton pote mon ami, heureux de cette rencontré sur le parking d'une usine de chaussures, Heureux d'avoir pu entretenir cette amitié au fil des ans avec différentes rencontres afin d'assouvir notre soif de km et d'amitié, comme notre séjour à Malaucène afin de soumettre "" le chauve à nos pieds "" et arroser cela chez mes amis du Liotard. Des moments privilégiés et festifs que j'ai en mémoire pour toujours.
Alors, merci Robert, merci pour tous ces moments de bonheur incommensurable, et surtout, surtout je t'en conjure, continue à te battre comme tu as su le faire tout au long de ta riche vie, continue de nous écrire cette merveilleuse prose dont tu as le secret, nous sommes avides de te lire, tu nous es indispensable au quotidien.
Nous t'aimons mon pote, mais moi, depuis ce terrible coup du sort, j'ai mal mon potos.
Bien à toi,
@ cyberpotes + !

[Denis]

En parlant de Quo Vadis, j’ai oublié d’aller acheter un agenda pour 2025…

[Robert]

Et un jour est né un petit bambin du prénom de Robert, qui a mené droit devant lui, une carrière exemplaire tout au long de sa vie, faite de richesse intellectuelle, de richesses sportives , toujours au service des autres, que se soit dans l'éducation nationale ou dans les postes de secrétaire de mairie. Mais, au contraire de toi qui a connu il y a peu, une malchance épouvantable, tellement yriste et injuste, nous, nous avons l'immense chance de te connaître grâce au forum et grâce à ta belle plume. Nous apprenons chaque jours de tes écris comme tes élèves ont pu apprendre de ton érudition hors du commun. Heureux et fier d'être ton pote mon ami, heureux de cette rencontré sur le parking d'une usine de chaussures, Heureux d'avoir pu entretenir cette amitié au fil des ans avec différentes rencontres afin d'assouvir notre soif de km et d'amitié, comme notre séjour à Malaucène afin de soumettre "" le chauve à nos pieds "" et arroser cela chez mes amis du Liotard. Des moments privilégiés et festifs que j'ai en mémoire pour toujours.
Alors, merci Robert, merci pour tous ces moments de bonheur incommensurable, et surtout, surtout je t'en conjure, continue à te battre comme tu as su le faire tout au long de ta riche vie, continue de nous écrire cette merveilleuse prose dont tu as le secret, nous sommes avides de te lire, tu nous es indispensable au quotidien.
Nous t'aimons mon pote, mais moi, depuis ce terrible coup du sort, j'ai mal mon potos.
Bien à toi,
@ cyberpotes + !

Mon cher Fifi, j’apprécie tant ta culture de l’amitié. Et j’y pense souvent, nous avons partagé de formidables moments. Et je te suis aussi reconnaissant infiniment d’avoir pu me faire découvrir le col de Gavia et le grandiose Stelvio. je n’avais plus de vélo et tu avais sacrifié la rando du jour pour me promener dans les Dolomites du côté de Bormio.

[callune]

En parlant de Quo Vadis, j’ai oublié d’aller acheter un agenda pour 2025…

[Robert]

En parlant de Quo Vadis, j’ai oublié d’aller acheter un agenda pour 2025…

Les banques en offrent parfois. tu vas faire des économies !