Une petite contribution pour relancer une rubrique en panne depuis plus d'une semaine ...
Je ne veux pas parler de l'air du temps, ni de celui que l'onpeut avoir en certaines circonstances ... non, je ne veux parler que de celui que l'on emprisonne dans une chambre en butyl aux fins de donner à nos pneumatiques une consistance adaptée à l'usage que l'on veut en faire.
Ce sujet me tient à coeur.
En effet, cet air si indispensable à notre confort, est gratuit. GRATUIT !
Alors que nous sommes prêts à invertir des sommes folles dans un cadre dont on espère légéreté, nervosité, rigidité, que sais-je encore, toutes ces sois-disant qualités si peu mesurables, - que nous allons nous saigner à blanc pour disposer du dernier cri "carbone", du pédalier truc et des roues machin, -oui, je le repète, le plus important, c'est l'air, et il est presque gratuit. J'ai écrit presque, à cause de l'investissement nécessaire dans l'achat d'une pompe, à manomètre, si possible.
Je suis négligent par nature, plus cigale que fourmi ; je contrôle rarement la pression de mes pneus ; un appui furtif du pouce suffit à me rassurer.
Et me voilà sur une route, du côté de Guermange, avec mon pote Léo. Le vent contraire est violent et je suis dans un très mauvais jour. Je me traîne dans la roue de mon pote, lui demande souvent de lever un peu le pied, n'assure plus un relai depuis des kilomètres ... Tirer dans le vent est pourtant mon point fort à vélo, bien plus que la montagne que pourtant j'affectionne. Mais aujourd'hui, rien à faire. Léo mène sans réchigner. Et derrière, j'écrase mes pédales comme un facteur, usant les derniers hectomètres du parcours dans la douleur.
Franchie la porte de mon garage, je m'interroge. On peut avoir un jour sans, une défaillance momentanée, un moment de faiblesse, mais à ce point !
Et par curiosité, je repose un pouce inquisiteur sur mon pneu ... un peu mou, le bougre. Je lui branche ma pompe,
2 BARS !
Voilà le mystère éclairci : Je viens de faire un périple de cent kilomètres avec des pneus gonflés à 2 bars.
Vous pouvez disposer du matériel dernier cri, avoir investi des sommes pharaoniques dans le matériel le plus sophistiqué de la terre, s'il vous manque un peu d'air, cela ne vous servira à rien.
Les gestes les plus simples sont souvent oubliés !
Robert
Parlons de l'air ...
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Denis se fâche si vous vendez ou racontez n'importe quoi sur le matos §
Il en connait un rayon le bougre, écoutez-le; Partagez vos connaissances et expériences sur le matériel d'aujourd'hui !
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- Robert
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Re: Parlons de l'air ...

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