J'avais tracé un parcours pas trop compliqué, de la ligne des côtes de Moselle à celle de la Meuse, pour faire un tour du lac artificiel de la Madine.
Nous sommes partis à l'aube, 7 h, deux heures de voiture, six heures de vélo pour 110 bornes casse-croûte compris, deux heures de voiture pour un retour dans nos pénates vers 17 heures ...
Si le soleil a été globalement de la partie, le vent de Nord-Est à 40 km/h aussi a rendu assez pénible notre retour vers le la riante vallée de la Moselle ; sifflant à nos oreilles, il nous a interdit pour un temps de refaire le monde !
Quant aux confins meusiens, quelle désolation : Monotone plateau de la Woëvre, villages morts, désertifiés, vieilles maisons décrépies aux volets clos dont les abords sont envahis d'herbes folles, vergers de mirabelliers abandonnés, mourants et pommiers "ensauvagés" d'indésirables plantes dites mauvaises ...
Donc ... j'emprunte ces paroles que Charles Péguy prête à Jeanne d'Arc pour dire que résider aux confins des côtes de Meuse ne me tente pas du tout ! C'est un adieu sans doute définitif !
"Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance
Qui demeures aux prés où tu coules tout bas,
Meuse adieu : j'ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux où tu ne coules pas.
Je vais faire appel à Hosting pics pour illustrer et commenter quelques photos.

Je commence par le "sommet de notre balade : Nous sommes ici devant le monument érigé par les américains au sommet de la butte du Montsec ; il commémore la bataille de 1918 pour la reconquête du saillant de Saint-Mihiel. (photo prise à l'aide de mon appareil photo juché sur le petit pied qui tant a fait rire Jean-Michel en Lombardie !)