Abandon des notes à l'école ...

[Tadkozh]

Pour revenir sur le sujet du post...
Je viens de remplir les bulletins de mes élèves...
Que j'ai rédigé à part des notes...
Mon appréciation n'étant en aucun cas influencé par celles-ci.
Le sujet m'intéresse énormément.
Notes, pas notes, je crois qu'il faut faire les deux.
Vraiment. L'attachement à l'évaluation est aussi importante que les "nouvelles" méthodes (qui n'en sont pas) ; Jacques Rancière l'explique très bien dans "Le Maître Ignorant", nous n'inventons rien en pédagogie.
Pas de chapelle, de l'écoute, des méthodes, plutôt qu'une méthode.
Veillez à ce que l'élève, s'y retrouve. Se retrouve aussi confronté à ses difficultés d'apprentissage et privilégier un contexte qui l'aide à progresser.
C'est un travail de longue haleine, parfois couronné de succès, parfois inutile...
Pas de science exacte dans cette démarche.

...très bien....et qu'il bosse, qu'il bosse..!!

Tadkozh

[Tadkozh]

...les "notes", c'est le résultat du travail...j'en resterai là.....

Pour la télé, comme tous les autres médias, le cinéma, sont les outils incontournables d'un "conditionnement" de société. A chacun d'en faire, effectivement, le tri.
La télécommande n'est-elle pas là pour nous aider dans notre choix ? Nous n'en sommes plus aux deux chaînes du début !! D'ailleurs cette télé n'est-elle pas entrée à l'école avec des émissions dont je perds le titre, présentées par Jamy et je ne sais qui..? Il me souvient également avoir été voir le bourgeois gentilhomme au cinéma dans les années 50, ce n'est pourtant pas jeune...!!
Et puis comment pourrais-je avoir mes absences en chilienne sans une bonne télé après le déjeuner...??...!!

Tadkozh

Comme je suis rebelle par nature et très peu malléable, ni écrite, ni télévisée, la presse n'altère mon jugement ; tout au plus m'apporte-t-elle quelques éléments d'information.
Et je me vois bien dans le rôle du pendu à la potence portant la mention explicative suivante :
"HERETICO/RIBELLE"

...sans doute "HAERETICUS/REBELLIS" mais mon latin de "cuisine" s'estompe..

Tadkozh

[Robert]

...les "notes", c'est le résultat du travail...j'en resterai là.....

Pour la télé, comme tous les autres médias, le cinéma, sont les outils incontournables d'un "conditionnement" de société. A chacun d'en faire, effectivement, le tri.
La télécommande n'est-elle pas là pour nous aider dans notre choix ? Nous n'en sommes plus aux deux chaînes du début !! D'ailleurs cette télé n'est-elle pas entrée à l'école avec des émissions dont je perds le titre, présentées par Jamy et je ne sais qui..? Il me souvient également avoir été voir le bourgeois gentilhomme au cinéma dans les années 50, ce n'est pourtant pas jeune...!!
Et puis comment pourrais-je avoir mes absences en chilienne sans une bonne télé après le déjeuner...??...!!

Tadkozh

Comme je suis rebelle par nature et très peu malléable, ni écrite, ni télévisée, la presse n'altère mon jugement ; tout au plus m'apporte-t-elle quelques éléments d'information.
Et je me vois bien dans le rôle du pendu à la potence portant la mention explicative suivante :
"HERETICO/RIBELLE"

...sans doute "HAERETICUS/REBELLIS" mais mon latin de "cuisine" s'estompe..

Tadkozh

Et le mien, hélas n'a jamais existé, ce qui explique sa qualité !

[Robert]

L'hebdo "Marianne" consacre son dernier numéro aux problèmes éducatifs en France dans un dossier intitulé : "L'école en échec scolaire" ... Où il est fait le constat que le sourire de la nouvelle ministre, fût-il enjôleur, ne sortira pas le service de l'éducation dite nationale de la spirale qui, depuis presque cinquante ans, tire le navire vers les abîmes.



L'éditorial de Jacques Julliard intitulé "Achevons le mammouth !" est très exactement en adéquation avec mon sentiment sur différents problèmes, au sujet de la notation en particulier. J'y retrouve le sentiment partagé que l'attitude "gauche molle et bisounours" qui consiste à n'évaluer que dans le sens du poil, bannir les redoublements aussi, consiste à s'attaquer aux conséquences (le redoublement ou la note dite mauvaise) plutôt que de s'interroger sur les causes profondes des problèmes (système scolaire inadapté).

Je reste sur le sentiment que le fossoyeur de la semaine scolaire équilibrée, sous la pression de lobbies bien organisés, a été Darcos en sarkosie ... et malheureusement, il sera très difficile de revenir à une cohérence conforme à l'intérêt bien compris des apprenants.
Le temps consacré à l'apprentissage du français a été réduit de 30% dans l'espace d'une seule génération !

PS :
Pour enfoncer un peu le clou, j'émets la pensée coupable que le rôle de l'école n'est pas d'apprendre aux enfants à faire du ski (classes de neige systématisées, pour plaire à qui ?), mais bien plutôt de donner à tous les armes pour le futur, à commencer par une maîtrise convenable de la langue, maîtrise sans laquelle aucun apprentissage scolaire n'est possible.
Le cours préparatoire et l'apprentissage de la lecture conditionnent l'avenir scolaire de l'enfant pour l'ensemble de son cursus obligatoire à l'école. Tout le monde le sait ... mais qu'a-t-on fait qui aille dans ce sens ?

[Tadkozh]

L'hebdo "Marianne" consacre son dernier numéro aux problèmes éducatifs en France dans un dossier intitulé : "L'école en échec scolaire" ... Où il est fait le constat que le sourire de la nouvelle ministre, fût-il enjôleur, ne sortira pas le service de l'éducation dite nationale de la spirale qui, depuis presque cinquante ans, tire le navire vers les abîmes.



L'éditorial de Jacques Julliard intitulé "Achevons le mammouth !" est très exactement en adéquation avec mon sentiment sur différents problèmes, au sujet de la notation en particulier. J'y retrouve le sentiment partagé que l'attitude "gauche molle et bisounours" qui consiste à n'évaluer que dans le sens du poil, bannir les redoublements aussi, consiste à s'attaquer aux conséquences (le redoublement ou la note dite mauvaise) plutôt que de s'interroger sur les causes profondes des problèmes (système scolaire inadapté).

Je reste sur le sentiment que le fossoyeur de la semaine scolaire équilibrée, sous la pression de lobbies bien organisés, a été Darcos en sarkosie ... et malheureusement, il sera très difficile de revenir à une cohérence conforme à l'intérêt bien compris des apprenants.
Le temps consacré à l'apprentissage du français a été réduit de 30% dans l'espace d'une seule génération !

PS :
Pour enfoncer un peu le clou, j'émets la pensée coupable que le rôle de l'école n'est pas d'apprendre aux enfants à faire du ski (classes de neige systématisées, pour plaire à qui ?), mais bien plutôt de donner à tous les armes pour le futur, à commencer par une maîtrise convenable de la langue, maîtrise sans laquelle aucun apprentissage scolaire n'est possible.
Le cours préparatoire et l'apprentissage de la lecture conditionnent l'avenir scolaire de l'enfant pour l'ensemble de son cursus obligatoire à l'école. Tout le monde le sait ... mais qu'a-t-on fait qui aille dans ce sens ?

...et je plussoie....

Tadkozh

[Manyairs]

Entièrement d'accord...
On organise comme le reste... Dans le seul objectif de faire des futurs "adultes" consommateurs de tout et de rien, une société conditionnée pour la marchandisation et les loisirs...
Aucune culture, déperdition de l'effort, difficulté de concentration, politique de l'enfant roi et j'en passe.
Cependant, on le sait tous, ce sont les profs qui à leur échelle et lorsque la porte de la salle de classe est fermé qui réalisent l'énorme travail d'éducation.
On ne redira jamais assez à quel point ce métier qui "gère" de l'humain est un métier difficile et en même temps passionnant.
L'institution, son poids, sa lourdeur, son incapacité à se remettre en question dans le fond et la structure même de celle-ci empêche toute progression.
Une des solutions de fond serait de cesser que ce soit un ministère régalien. Le confier à un secrétaire d'état qui soit toujours dans l'enseignement et qui dirige un collège d'autres enseignants, d'agents administratifs, ouvriers pour créer des commissions régulières sur l'école, constats, inventions, ce qui marche, ce qui doit cesser d'exister, ce qui doit être mis en avant, etc.
Ce serait un travail de fou... Et la folie, c'est bien ce qui manque !

[Tadkozh]

Entièrement d'accord...
On organise comme le reste... Dans le seul objectif de faire des futurs "adultes" consommateurs de tout et de rien, une société conditionnée pour la marchandisation et les loisirs...
Aucune culture, déperdition de l'effort, difficulté de concentration, politique de l'enfant roi et j'en passe.
Cependant, on le sait tous, ce sont les profs qui à leur échelle et lorsque la porte de la salle de classe est fermé qui réalisent l'énorme travail d'éducation.
On ne redira jamais assez à quel point ce métier qui "gère" de l'humain est un métier difficile et en même temps passionnant.
L'institution, son poids, sa lourdeur, son incapacité à se remettre en question dans le fond et la structure même de celle-ci empêche toute progression.
Une des solutions de fond serait de cesser que ce soit un ministère régalien. Le confier à un secrétaire d'état qui soit toujours dans l'enseignement et qui dirige un collège d'autres enseignants, d'agents administratifs, ouvriers pour créer des commissions régulières sur l'école, constats, inventions, ce qui marche, ce qui doit cesser d'exister, ce qui doit être mis en avant, etc.
Ce serait un travail de fou... Et la folie, c'est bien ce qui manque !

...ce terme "régalien", que l'on entend "récurremment", m'horripile...!! L'ancien régime est disparu, il n'y a plus rien de régalien, tout est "républicain"....bien que l'on puisse s'interroger sur le statut véritable de nos "oligarques"...
Un secrétaire d'état pris dans la profession pourquoi pas mais secrétaire d'état il serait automatiquement sous la férule d'un ministre....Nous avons dejà eu un ministre de l'éducation enseignant, Allègre, qui était prof à Paris VII et dont la mère était elle-même institutrice....que veux-tu que la petite Vallaud-Belkacem fasse ..........elle est totalement "larguée"...!! hélas

Tadkozh