Faudrait aller rouler
- Tadkozh
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Re: Faudrait aller rouler
...gast...! le Phiphi est devenu pire qu'un petit avec ses jouets de Noël...phiphi a écrit :Aline, je l'ai retrouvé![]()
Tadkozh
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Re: Faudrait aller rouler
...pour recadrer le sujet : aujourd'hui 33km100 pour 150 de d+...
Tadkozh
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- Denis
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Re: Faudrait aller rouler
Ben moi aujourd'hui ce sera HT, il pleut...

- Tadkozh
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Re: Faudrait aller rouler
...là, c'est pour tout le monde...!! et ça risque de durer une bonne semaine...
Tadkozh
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- Manyairs
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Re: Faudrait aller rouler
Et oui... Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de pluie !
Depuis hier ça n'arrête pas de tomber...
Sortie compromise. Je surveille le ciel, mais l'amélioration n'a pas l'air de se proflier !
Sortie cinéma envisagée...
Depuis hier ça n'arrête pas de tomber...
Sortie compromise. Je surveille le ciel, mais l'amélioration n'a pas l'air de se proflier !
Sortie cinéma envisagée...
- Tadkozh
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Re: Faudrait aller rouler
...bon, ben aujourd'hui...0 + 0 = la tête à Toto...
Tadkozh
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- Robert
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Re: Faudrait aller rouler
2 novembre 2009.
Le chemin de Belle Roche monte au Donon.
C'est l'une des voies d'accès au col, route forestière non goudronnée, rouge, qui doit tout au grès qui la revêt ; il pleuvote et le vent léger enrichit sans cesse le tapis roux et feutré que nous écrasons. Nous serpentons sur une pente toute en douceur et chaque virage nous offre un spectacle original et mouvant ; demain, la route sera autre et c'est pour cela que nous l'aimons. Nos pneus se plaignent dans le sable.
La pluie est devenue plus dense et nous avons, d'un commun accord, enfilé nos imperméables, jusque là sagement lovés dans nos sacs à dos.
Aujourd'hui, la route me semble longue, comme étirée, engourdie dans un silence humide.
- Mais, on n'avance pas ! murmure Léo dépité en consultant furtivement son mouchard de compteur.
- Ca monte ... le vent ... le sable mouillé ... J'essaie de justifier notre allure car je ne suis guère tenté par une accélération !
Lorsqu'il passe devant moi, j'observe la marque profonde que laisse la roue de Léo au chemin.
- Léo, t'as vu nos traces. On est collé ...
Le silence. Le chuintement de nos pneumatiques et l'effort, l'interminable effort.
Le vent forcit, nous entrons dans un nuage. La grisaille mouillée s'installe tandis que la pente fléchit et que disparaît l'horizon. Nous sommes au sommet, la pluie redouble de violence. En hâte, nous mettons les vêtements qui sont restés dans nos sacs.
Et c'est la descente, l'apocalypse. L'eau en trombes, la buée aux lunettes, les feuilles mortes accumulée aux virages qui invitent à la prudence. Dix minutes de descente aux enfers ...
Mais non. Bientôt, la lumière revient et la pluie se défile.
- Tu vas voir, Léo, ce salaud de soleil ne va pas tarder à nous narguer !
Et les façades des premières maisons d'Abreschviller s'illuminent. Il est bien là celui qui nous a tant manqué.
- Salaud, profère Léo à l'adresse de l'astre du jour alors que nous réintégrons la camionnette.
Heureusement, Râ n'a rien entendu ; peut être réapparaîtra-t-il demain.
Et nous voilà sur le chemin du retour. Nous nous apercevons seulement que nous sommes mouillés, échevelés, crottés, épouvantails à moineaux fourbus mais heureux.
Le chemin de Belle Roche monte au Donon.
C'est l'une des voies d'accès au col, route forestière non goudronnée, rouge, qui doit tout au grès qui la revêt ; il pleuvote et le vent léger enrichit sans cesse le tapis roux et feutré que nous écrasons. Nous serpentons sur une pente toute en douceur et chaque virage nous offre un spectacle original et mouvant ; demain, la route sera autre et c'est pour cela que nous l'aimons. Nos pneus se plaignent dans le sable.
La pluie est devenue plus dense et nous avons, d'un commun accord, enfilé nos imperméables, jusque là sagement lovés dans nos sacs à dos.
Aujourd'hui, la route me semble longue, comme étirée, engourdie dans un silence humide.
- Mais, on n'avance pas ! murmure Léo dépité en consultant furtivement son mouchard de compteur.
- Ca monte ... le vent ... le sable mouillé ... J'essaie de justifier notre allure car je ne suis guère tenté par une accélération !
Lorsqu'il passe devant moi, j'observe la marque profonde que laisse la roue de Léo au chemin.
- Léo, t'as vu nos traces. On est collé ...
Le silence. Le chuintement de nos pneumatiques et l'effort, l'interminable effort.
Le vent forcit, nous entrons dans un nuage. La grisaille mouillée s'installe tandis que la pente fléchit et que disparaît l'horizon. Nous sommes au sommet, la pluie redouble de violence. En hâte, nous mettons les vêtements qui sont restés dans nos sacs.
Et c'est la descente, l'apocalypse. L'eau en trombes, la buée aux lunettes, les feuilles mortes accumulée aux virages qui invitent à la prudence. Dix minutes de descente aux enfers ...
Mais non. Bientôt, la lumière revient et la pluie se défile.
- Tu vas voir, Léo, ce salaud de soleil ne va pas tarder à nous narguer !
Et les façades des premières maisons d'Abreschviller s'illuminent. Il est bien là celui qui nous a tant manqué.
- Salaud, profère Léo à l'adresse de l'astre du jour alors que nous réintégrons la camionnette.
Heureusement, Râ n'a rien entendu ; peut être réapparaîtra-t-il demain.
Et nous voilà sur le chemin du retour. Nous nous apercevons seulement que nous sommes mouillés, échevelés, crottés, épouvantails à moineaux fourbus mais heureux.
- Tadkozh
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Re: Faudrait aller rouler
Robert a écrit :2 novembre 2009.
Le chemin de Belle Roche monte au Donon.
C'est l'une des voies d'accès au col, route forestière non goudronnée, rouge, qui doit tout au grès qui la revêt ; il pleuvote et le vent léger enrichit sans cesse le tapis roux et feutré que nous écrasons. Nous serpentons sur une pente toute en douceur et chaque virage nous offre un spectacle original et mouvant ; demain, la route sera autre et c'est pour cela que nous l'aimons. Nos pneus se plaignent dans le sable.
La pluie est devenue plus dense et nous avons, d'un commun accord, enfilé nos imperméables, jusque là sagement lovés dans nos sacs à dos.
Aujourd'hui, la route me semble longue, comme étirée, engourdie dans un silence humide.
- Mais, on n'avance pas ! murmure Léo dépité en consultant furtivement son mouchard de compteur.
- Ca monte ... le vent ... le sable mouillé ... J'essaie de justifier notre allure car je ne suis guère tenté par une accélération !
Lorsqu'il passe devant moi, j'observe la marque profonde que laisse la roue de Léo au chemin.
- Léo, t'as vu nos traces. On est collé ...
Le silence. Le chuintement de nos pneumatiques et l'effort, l'interminable effort.
Le vent forcit, nous entrons dans un nuage. La grisaille mouillée s'installe tandis que la pente fléchit et que disparaît l'horizon. Nous sommes au sommet, la pluie redouble de violence. En hâte, nous mettons les vêtements qui sont restés dans nos sacs.
Et c'est la descente, l'apocalypse. L'eau en trombes, la buée aux lunettes, les feuilles mortes accumulée aux virages qui invitent à la prudence. Dix minutes de descente aux enfers ...
Mais non. Bientôt, la lumière revient et la pluie se défile.
- Tu vas voir, Léo, ce salaud de soleil ne va pas tarder à nous narguer !
Et les façades des premières maisons d'Abreschviller s'illuminent. Il est bien là celui qui nous a tant manqué.
- Salaud, profère Léo à l'adresse de l'astre du jour alors que nous réintégrons la camionnette.
Heureusement, Râ n'a rien entendu ; peut être réapparaîtra-t-il demain.
Et nous voilà sur le chemin du retour. Nous nous apercevons seulement que nous sommes mouillés, échevelés, crottés, épouvantails à moineaux fourbus mais heureux.
....quelle aventure Robert....
Tadkozh
- Robert
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Re: Faudrait aller rouler
Je crois qu'aujourd'hui ce sera fauteuil et coin du feu.
Le ciel tourmenté, le vent violent et la pluie continue vont me plonger ... dans mon bouquin !
Bonne route à ceux qui ne bossent pas et qui ont un coin de ciel bleu.
Le ciel tourmenté, le vent violent et la pluie continue vont me plonger ... dans mon bouquin !
Bonne route à ceux qui ne bossent pas et qui ont un coin de ciel bleu.