Quand j'étais môme, le garde-champêtre tambourinait sur la place du village, criait alentours "Avis à la population !" pour informer et rappeler les règles.
Dans cette rubrique, quelques rappels de l'attitude Cyberpotes. Vous trouverez aussi, à l'occasion des infos destinées à tous !
Robert a écrit :
Ce tortillard n'effectue que le trajet entre Sorrente et Naples ... Il n'y a pas de ligne ferroviaire sur la côte amalfitaine. Qu'une petite route tortueuse et très étroite !
..pas de pot...!! Dis donc pour vouséviter la circulation, il n'y avait pas moyen de vous trouver un petit sentier des douaniers ??
Tadkozh
Là, tu confonds avec la Bretagne !
...je ne savais pas que la Bretagne avait l'exclusivité des douaniers...!! On en apprend tous les jours..
SAlut "Roberto " je suis avec interêt tes aventures napolitaines toujours aussi bien contées ,la côte almafitaine fait partie de mes objectifs dans les années à venir mais le trafic auto que tu décris me laisse un peu perplexe ,on se fera une opinion en suivant les prochaines aventures de "Roberto" et "jostta" à napoli
benoit a écrit :SAlut "Roberto " je suis avec interêt tes aventures napolitaines toujours aussi bien contées ,la côte almafitaine fait partie de mes objectifs dans les années à venir mais le trafic auto que tu décris me laisse un peu perplexe ,on se fera une opinion en suivant les prochaines aventures de "Roberto" et "jostta" à napoli
Oui, Jean-Michel, c'est un voyage à faire, hors saison si possible (avril ou septembre) et dans la mesure du possible, sans automobile !
A la rigueur en louer une, pour une journée, pour voir.
Ce matin, je n'ai pas vraiment le coeur au récit et ma mémoire s'étiole.
Mais je me lance.
Encore une fois, la journée s'annonce radieuse, ce vendredi 13 avril, et le soleil s'est levé tôt sur la baie de Naples ... Notre balade est programmée, organisée par le voyagiste. Ce sera la trop courue île de Capri.
Le départ est prévu à 7h 15. Le buffet matinal ouvre à 7h 00, ce qui nous laisse peu de temps pour nous restaurer. Nous prendrons le p'tit dej. sur le pouce pour rien ... puisque la navette qui doit nous véhiculer jusqu'à l'embarcadère de Sorrento a vingt bonnes minutes de retard.
D'ailleurs, notre guide nous le dira : Ici c'est l'heure, mais l'heure dite "italienne" ... c'est à dire à trente minutes près. Note: En Afrique, c'est à un jour près !
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Sur le quai avant le départ, nous sommes pris en charge dans un groupe hétéroclite de touristes, autour de Giulia, une jeune femme du cru, notre guide, parfaitement bilingue pour ses"'clients" franco/ britanniques ; à l'aide d'une jolie carte plastifiée qu'elle exhibe, elle résume notre futur périple sur la belle Capri. Un commentaire enrichi de quelques anecdotes.
Je vais donc vous faire un récit fait de touches et observations.
Nous débarquons sur l'île après une traversés sans histoire, et, nous nous y sommes habitués, dans une cohue à peine descriptible. On dirait que la population de la terre entière s'est donné rendez-vous sur ce petit bout de rocher émergeant, au risque de le faire sombrer.
Notre guide nous a indiqué que la dénomination "Capri" n'a pas pour racine le mot "chèvre ou caprin" mais vient des ossements de sangliers découverts d'une manière improbable ici.
Notre première obligation est de sauter dans un bus-navette pour aller à Anacapri, l'autre village de cette terre paradisiaque. La raison en est simple : La plupart des touristes s'accumulent à Capri le matin pour visiter Anacapri l'après-midi. Nous ferons donc l'inverse pour éviter au mieux la foule et ce choix s'avère très judicieux.
La route, entre Capri et Anancapri, en minibus (un bus normal ne passerait pas sur cette route étroite et tortueuse) est à couper le souffle ... à la fois pour ses encombrements et les paysages révélés. Le trajet a une durée bien supérieure à ce qui est normalement nécessaire pour quelques kilomètres mais il ne lasse jamais.
Nous débarquons à Anacapri.
Curieusement, cette petite cité est presque déserte.
Notre première aventure sera de prendre un télésiège pour le moins rustique qui élève ses passagers au point culminant de Capri, le Monte Solaro. Les sièges assez minimalistes et individuels tournent sans arrêt. Monter là dessus, en descendre aussi, est assurément un sport peu adapté pour des octogénaires. Nous nous en tirons grâce aux employés qui aident à l'opération d'embarquement et d'atterrissage.
Là haut, la vue est proprement inoubliable et nous ne regrettons qu'à peine les onze euros que ce voyage aérien et vertigineux nous a coûté. Sans compter la vue sur les mini-cultures en terrasses et les vergers de citronniers et orangers que nous avons survolés. Et puis ces villages accrochés à flanc de montagne ...
Ici, le prix des terrains est proprement exorbitant. Notre guide nous a indiqué que le m2 est négocié ici à 30 000 euros ! (en comparaison à Paris centre, c'est autour de 10 000 euros le m2).
Après ce survol aérien de trente minutes, aller et retour, nous retrouvons la terre ferme pour une visite d'un lieu de culte désaffecté dont le sol est constitué d'un carrelage figurant la scène biblique du bannissement d'Adam et Eve chassés pour leur péché du divin éden.
Descente à l'heure de midi pour la visite de la ville de Capri, de ses jardins appelés "Krupp", patronyme de leur créateur, avec passage devant la distillerie des parfums estampillés "Capri", de la ville avec ses palaces cinq étoiles et sa rue la plus dangereuse (aux dires de notre guide) à cause des boutiques où les "riches" peuvent en quelques minutes dépenser une fortune dans ces endroits d'un luxe infini, estampillés des enseignes des grandes marques de prestige, la célèbre "placetta", la place Umberto 1 grouillante d'un foule cosmopolite ...
Ce tour de la ville de Capri terminé, il nous reste moins d'une heure pour déjeuner et prendre à quinze heures le bateau qui nous fera faire le tour de l'île. Exclu le repas gastronomique ! Nous nous installons dans un confort spartiate, sur un banc public où il reste miraculeusement deux mini-places. Nous croquons à la va-vite un de ces énormes casse-croûtes que plusieurs étals offrent aux passants pressés, dans la rue qui descend vers le port ... un menu qui ne doit pas grand chose à la saine diététique mais qui a le mérite de caler nos estomacs en un temps record.
A quinze heures précises (les italiens sont parfois très ponctuels !) nous embarquons pour ce fameux tour de l'île, qui est un enchantement. Il m'a rappelé la balade nautique que nous avions effectuée en Corse, à Porto, dans la réserve de Scandola.
Que la méditerranée est belle, ses criques, son eau plus bleue que l'azur le plus pur, ses récifs, ses rocs à l'architecture tourmentée, et sur la côte, ses tours génoises, ses anfractuosités tapissées de coraux rouges, ses grottes ...
Visible aussi la villa historique où les alliés se réunirent en 1945 pour mettre au point le célèbre "débarquement" de Normandie, celui qui allait mettre un terme au règne du sinistre nazisme hitlérien.
Nous revenons à quai pour attendre le ferry-navette, programmé pour notre retour à Sorrento.
De ce retour je retiens cette observation. Dans notre groupe se trouvaient deux jeunes femmes, dont j'estime l'âge à 25 ans. Une anglaise blonde comme les blés, une jolie japonaise accompagnée de son copain nippon. Au départ, visiblement, ces deux femmes s'ignorent. Dans ce voyage maritime retour, côte à côte, elles se parlent sans cesse, rient à belles dents.
Magie d'une langue commune, celle de Shakespeare devenue universelle, elles communiquent sans le moindre obstacle.
Et cette observation me laisse dans un profond regret : Ne plus maîtriser (imparfaitement) que ma langue maternelle ...
PS : Je vais m'attacher à faire une sélection de quelques photos que je posterai dans une rubrique suivante, ce récit étant un peu longuet pour l'alourdir encore d'images ! ...
Modifié en dernier par Robert le 20 avr. 2018, 15:13, modifié 2 fois.
Hervé te l'avait pourtant dit que Capri c'était fini
Ben dis donc, faudrait faire une fausse alerte à la bombe pour pouvoir visiter peinard ces villes italiennes
Et à l'oreille tu saurais nous dire la nationalité de tous ces visiteurs ?
Ce matin, je n'ai pas vraiment le coeur au récit et ma mémoire s'étiole.
Mais je me lance.
Je vais donc vous faire un récit fait de touches et observations.
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Ici, le prix des terrains est proprement exorbitant. Notre guide nous a indiqué que le m2 est négocié ici à 30 000 euros le m2 ! (en comparaison à Paris centre, c'est 10 000 euros le m2)
(Suite tout à l'heure - texte non relu, genre premier jet, que je reprendrai dès que possible)
...eh bien !! Difficile de trouver un endroit sans être "noyé" dans la foule...!! Lors de notre voyage en Écosse, seule la visite du château d’Édimbourg et l'accès aux fameux "joyaux de la couronne" fut "cosmopolitiquement" chargé ...!!
Quant à la perspective de ton télésiège, j'en ai la chair de poule...
Dis donc, je sais que les italiens ont une tendance "exagérative" prononcée mais tout de même ils y vont un peu fort quant au prix (annoncé..), 30.000€ le m2 de terrain !! Mais il faut construire dessus ! A Paris (place vendôme) les prix sont compris dans une fourchette de 8 à 19.000€ mais il s'agit de bâti...
Tadkozh
...note : Krupp, ne serait-ce pas le magnat allemand de l'acier qui a si bien servi le IIIème reich..
Ce matin, je n'ai pas vraiment le coeur au récit et ma mémoire s'étiole.
Mais je me lance.
Je vais donc vous faire un récit fait de touches et observations.
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Ici, le prix des terrains est proprement exorbitant. Notre guide nous a indiqué que le m2 est négocié ici à 30 000 euros le m2 ! (en comparaison à Paris centre, c'est 10 000 euros le m2)
(Suite tout à l'heure - texte non relu, genre premier jet, que je reprendrai dès que possible)
...eh bien !! Difficile de trouver un endroit sans être "noyé" dans la foule...!! Lors de notre voyage en Écosse, seule la visite du château d’Édimbourg et l'accès aux fameux "joyaux de la couronne" fut "cosmopolitiquement" chargé ...!!
Quant à la perspective de ton télésiège, j'en ai la chair de poule...
Dis donc, je sais que les italiens ont une tendance "exagérative" prononcée mais tout de même ils y vont un peu fort quant au prix (annoncé..), 30.000€ le m2 de terrain !! Mais il faut construire dessus ! A Paris (place vendôme) les prix sont compris dans une fourchette de 8 à 19.000€ mais il s'agit de bâti...
Tadkozh
...note : Krupp, ne serait-ce pas le magnat allemand de l'acier qui a si bien servi le IIIème reich..
J'ai été interpelé tu penses bien par le patronyme du fabricant de la grosse Bertha ; eh bien non, mais c'est un parent proche, de la même famille.