L'année s'est avancée, pas toujours à pas de velours. Des jours et des mois ont passé si vite passés ... et nous voilà au pied de nos rêveries.
Chacun dira où il en est.
J'en suis réduit à parler de ce qui m'est personnel.
J'ai fait un moment le songe bienheureux d'un retour à la rencontre annuelle du DFU ; projet abandonné pour toutes raisons fondées.
Me restait la montée, seul, pour moi, dans ce cadre estimé du DFU, de la mythique Bonnette et de sa route perchée entre des murs de neiges vestiges d'un hiver rigoureux.
En vérité, je suis très loin des 4 000 km espérés pour aborder cette ascension. Je suis bien loin aussi de ma première montée de ce col qui m'était alors apparue facile.
Et puis il y a l'excuse, la météo, le calendrier, les obligations diverses, alors ...
Alors, le projet demeure, bien que la motivation se soit effilochée au fil du temps.
Une dernière sans doute, et ça reste un vrai défi, à l'âge qui est le mien et que mon entourage me rappelle, avec une machine très "vintage", guidon plat, deux plateaux et six pignons, une masse d'acier que les cyclistes d'aujourd'hui ont oublié.
Il en existe même des qui feront appel à la fée électricité pour se hisser à la cime ... et là, je me permets de penser que monter cette route difficile avec cette aide inopinée fait perdre son sens à l'intitulé de la manifestation qui est "LE DEFI des fondus de l'Ubaye"
