....De Fort la Latte, nous décidons de rentrer à la ferme en passant par les Sables d'or les pins...Immense plage de sable fin, casino, restaurant étoilé Michelin et j'en passe....
...nous arrivons aux Sables d'or...
...la mer se retire....les vers sont partout...dommage, nous n'avons pas de matériel de pêche...
... des couteaux...!! et pas de pelle..
La fin de journée approche...nous regagnons la voiture..
....l'apéro se profile à l'horizon...Robert a empoigné le volant bien décidé...! Pour éviter les bouchons de St Brieuc, nous ferons fonctionner le "tomtom Tad" pour rentrer par les petites routes tranquilles
Le lendemain mercredi journée chargée : Mur de Bretagne, potée Lorraine de Josette et visite de Quintin...
A suivre..
Mercredi : nous au sommes au pied du Mur...!! peu de photos si ce n'est une que Robert a pris à la rigole d'hilvern..!! je passe donc directement au repas de midi où la potée Lorraine, mitonnée par Josette, nous attendait...
...divers morceaux de porc, saucisse, poireau, navets, céléri, chou, carottes, pommes de terre..;un plat très complet et succulent...pour nous remettre de notre grimpée du Mur...
...et l'incontournable "kouign amann"
...la "récup" et son indispensable apport hydrique...
Et l'après-midi, visite de Quintin. Je ne passerai qu'une photo, au menhir. Robert en a plein d'autres.
...il est quand même impressionnant ce menhir...!! le temps se couvre....nos Lorrains lèvent le camp demain matin jeudi...
Il ne me restera plus rien à raconter ...?
Tad, laisse moi l'épisode gastronomique initial et initiatique ! Celui-là je me le réserve pour la partie gastronomique du forum ... gastronomique c'est le mot qui convient.
Robert a écrit :Il ne me restera plus rien à raconter ...?
Tad, laisse moi l'épisode gastronomique initial et initiatique ! Celui-là je me le réserve pour la partie gastronomique du forum ... gastronomique c'est le mot qui convient.
...bien sur...!! mais il te reste quand même notre sortie de lundi avec les calvaires, la chapelle, les menhirs....puis la photo de la rigole d'Hilvern de notre sortie de mercredi... Pokoù à Josette...
Je m'y colle dès que mes fonctions paysannes m'en laisseront le loisir.
Il faut dire que j'ai été perturbé dans ma volonté de faire un CR par une panne d'ordi, résolue ce soir grâce à notre admin.
Donc je me ferai un plaisir d'apporter quelques ajouts au récit très complet et bien illustré de Tad.
Je me trouve avec un petit capital d'une heure pour faire un compte-rendu en quelques touches de notre séjour breton, dans le créneau que mon ami Tad a volontairement oublié.
Plusieurs jours après mon retour se bousculent dans ma tête des centaines d'images : Temps radieux qui rit dans ses larmes, menhirs et calvaires, Andouille, Kouign-aman et potée lorraine, cidre et grands crus, armor et arcoat ... Kenavo les potes.
Je tente de faire un tri !
Et je commence par l'andouille ; que le dieu païen qui est le mien m'épargne la pensée que celui ou celle qui lira ces lignes assimile les bretons et la Bretagne à l'andouille ! Mais c'est un fait : J'ai, grâce à Tad, découvert ce monument rare de la gastronomie bretonne ... l'andouille.
La chanson dit que pour préparer une bonne bouillabaisse, il faut se lever de bon matin. Pour l'andouille, "l'aventure commence à potron-minet !
Je vous passerai tout le processus qui permet la confection d'un long saucisson noir que j'ai entrevu pendu à une poutre de "la ferme", et ce, pour la bonne raison que je n'en connais que quelques bribes communiquées avec bienveillance par Tad. Le cochon, chez qui tout est bon, contribue grandement par ses tripailles à ce monument charcutier qu'est l'andouille.
J'en reviens à la partie visible de cet iceberg gastronomique. Et comme pour toute recette, je débute par la liste des nécessités qu'implique la chose. Le cuisinier d'andouille doit disposer :
- D'une andouille, marchandise d'une rareté totale vu les difficultés de sa confection (voir plus haut)
- D'un ruisseau d'eau vive où la dite andouille doit être mise à dessaler pendant 24 heures (derrière la ferme coule le Lié, ruisseau qui convient à cette indispensable opération)
- D'un local de type grange où seront mis en oeuvre les travaux de cuisson d'andouille
- D'un appareil à gaz permettant de porter l'eau à ébullition dans deux chaudrons identiques de belle taille où l'andouille fera ses ablutions aux fins de cuire et de perdre son excédent de sel. Un bain dans le premier chaudron, suivi d'un bain identique dans le second chaudron.
Ajoutez qu'il est nécessaire au cuisinier d'andouille d'être de grande taille afin de dépendre icelle du plafond, d'être fort patient - l'andouille doit cuire au moins quatre heures - et en conséquence d'être matinal - la mise en route de cette cuisine doit débuter à l'aube si l'on veut déguster la merveille avant 13 heures ...
Tad m'a réservé la découverte de ce fleuron rare de la gastronomie bretonne, et j'invoque mon dieu païen pour lui témoigner ma rabelaisienne reconnaissance.
Jamais met n'illustrera mieux la cuisine emprunte de ruralité profonde ! L'andouille sent la campagne qui l'a générée, le granit et le menhir !
Ci dessous, quelques illustrations de mon propos.
Modifié en dernier par Robert le 24 sept. 2011, 08:10, modifié 1 fois.
et pas de pelle.. 
pour rentrer par les petites routes tranquilles 
