Denis a écrit :Ca ne change rien à ma vie.
Je crois qu'il faut différencier l'union civile, et l'union religieuse. L'union religieuse, qu'elle soit catholique, musulmane, juive, etc, rejette l'homosexualité et la condamne; alors ils n'ont qu'à assumer leurs croyances et ne pas célébrer en leur sein ce type d'union.
Quand à l'union civile, laïque, sans morale religieuse, elle pourrait peut être faire fi du sexe de ceux qui veulent se marier, pour permettre par exemple la transmission d'un patrimoine à l'être aimé, la mise en commun de certaines dettes, etc... Ca, ça ne me dérange pas plus que ça.
Pour ce qui est de l'adoption, ça remue dans ses fondements le principe même de la cellule familiale, et ça j'ai un peu plus de mal.
Mais comme nous l'a si bien dit Robert, pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas du plus important...
L'important, ça arrive, avec le rapport Gallois. Et si nos gouvernants sont, comme nous le chante "le Figaro, Coppé et consorts), des apprentis incompétents, leurs prédécesseurs qui ont régné dans les dix années précédentes (sur ce point, ils ont la mémoire courte ! ) étaient des économistes en peau de lapin pour avoir laissé le pays dans un tel état ...Car les problèmes mis aujourd'hui au grand jour ont été masqués longtemps. Ils ne datent pas du printemps. Il nous faudra mettre la main à la poche, TOUS, petits, moyens et gros contribuables. Souhaitons, ce qui ne s'est jamais fait du tout sous Sarko, souhaitons que les nantis, et il en existe, paient plus que les smicards !
Et que les patrons soudain chialeurs et autres prétendus "pigeons" ne soient pas oubliés. Les grands patrons qui demandent à l'état de se serrer la ceinture ont, pour leur comptes personnels, augmenté considérablement leurs revenus, pendant que le déficit du pays augmentait de 600 milliards en cinq ans de sarkosisme. Plus de bouclier fiscal, rétablissement de l'ISF, voilà ce qui chagrine nos prétendus pigeons qui roulent en BM, Mercédès, voire Ferrari, prennent leurs congés sur un Yacht, se déplacent en jets privés !
En 1789, les cahiers de doléance du menu peuple réclamaient un peu de justice ... le menu peuple n'a pas été entendu, a suivi la révolution que l'on connaît.
Aujourd'hui, des inégalités criantes et injustifiées se sont creusées ; les gommer un peu est nécessaire. Le redressement dans la justice, voilà ce qu'il convient de mettre en oeuvre ... et ce n'est pas simple !