Lectures .....

[Manyairs]

Depuis quelques années maintenant, je lis à haute voix.
Une façon de partager les livres avec ma compagne. C'est très agréable et fixe le texte comme jamais dans votre esprit. Il y a un côté cinématographique de la chose lue qui participe à ce plaisir.

Nous terminons donc la lecture de EVA de Simon Liberati. Une ode amoureuse sans complaisance, entre l'écrivain et la non moins célèbre Eva Ionesco, modèle enfant controversée de la fin des années 70.

Une écriture captivante, une langue vivante et puissante et une façon de parler de son amour sans compromis vraiment superbe.

[Robert]

EVA de S. Liberati ...

Richard, je ne connais, signe d'inculture, ni ce titre, ni son auteur.

Je viens de lire les critiques qui en sont faites ; le moins que l'on puisse en dire est qu'elles ne sont guère flatteuses, ni pour le livre, ni pour l'auteur et son oeuvre.

Je sais bien pour avoir fréquenté quelques cercles de lecture que les opinions à propos d'un livre sont aléatoires ; il arrive même que boudé en son temps, un auteur revienne bien, après sa mort ! Cependant, pour celui-ci ...

J'y jetterai un oeil quand je passerai en librairie, prochainement, car j'ai commandé un bouquin de la série "un été avec ..."

Par ailleurs, et je suis d'accord avec toi, la lecture à haute voix est une manière très intéressante de lire "autrement".

[Tadkozh]

Je viens d'avancer dans ma lecture du livre ci-dessus indiqué ; il pleut, c'est dimanche et ceci explique cela.

Je n'avais pas lu Montaigne et j'ai aujourd'hui le sentiment de culpabilité que l'on ressent lorsqu'il eut fallu faire et que l'on n'a pas fait.

Je pourrais donner quelques exemples tirés des "essais" et touchant à la philosophie, mais, je crains de sortir par trop des préoccupations quotidiennes de chacun ... bien que la philosophie, d'une manière générale, touche à nos existences, sinon de purs cyclistes, du moins à celles communes de simples êtres humains.

J'ai trouvé par exemple dans Montaigne des réflexions sur la fin de vie et la mort très réconfortantes. A propos de beaucoup d'autres sujets aussi (médecine/santé - Rapports aux autres - religions etc ... . J'ai découvert Montaigne, enfin ....

Livre terminé.

Je vais m'acheter, du même auteur et dans la même édition, "un été avec Baudelaire" car le premier livre que j'ai lu de cette collection m'a beaucoup intéressé.
Le temps est à la lecture.
Comme ce post ne trouve pas d'échos, ce que je comprends fort bien, je mets un terme à mes commentaires.

..Robert mon aîné, j'ai toujours reconnu que le fofo avait un petit côté très "éclectique" mais quand même, là, Montaigne..!! Le torturé perpétuel à l'égo surdimensionné !!
Torturé n'est sans doute pas le qualificatif adéquat. Il était très préoccupé par la mort c'est certain. A mon sens, c'est un "foutoir" sans nom, il couche sur le papier tout ce qui lui vient à l'esprit, sans ordre, c'est particulier, étonnant. Et puis, tu le fais bien remarquer, son "vieux François" est à décourager un régiment de "potaches"...
Tu viens pourtant de me donner une idée : je vais essayer d'y retourner...l'âge aidant, j'y trouverai peut-être quelque intérêt...

Tadkozh

[Tadkozh]

Depuis quelques années maintenant, je lis à haute voix.
Une façon de partager les livres avec ma compagne. C'est très agréable et fixe le texte comme jamais dans votre esprit. Il y a un côté cinématographique de la chose lue qui participe à ce plaisir.

Nous terminons donc la lecture de EVA de Simon Liberati. Une ode amoureuse sans complaisance, entre l'écrivain et la non moins célèbre Eva Ionesco, modèle enfant controversée de la fin des années 70.

Une écriture captivante, une langue vivante et puissante et une façon de parler de son amour sans compromis vraiment superbe.

...l’éclectisme n'est plus à démontrer sur ce forum désormais !
De Montaigne, nous voilà à Liberati...
Liberati qui a défrayé la chronique avec Beigbeder, goûtant des plaisirs illégaux en place publique et se faisant donc arrêter...
Liberati marié avec Eva Ionesco...Eva traînant sa mère en Justice pour des raisons financières mais sur fond autrement plus glauque...
Je ne connais pas les écrits de ce "quidam"...

Tadkozh

[Robert]

Je viens d'avancer dans ma lecture du livre ci-dessus indiqué ; il pleut, c'est dimanche et ceci explique cela.

Je n'avais pas lu Montaigne et j'ai aujourd'hui le sentiment de culpabilité que l'on ressent lorsqu'il eut fallu faire et que l'on n'a pas fait.

Je pourrais donner quelques exemples tirés des "essais" et touchant à la philosophie, mais, je crains de sortir par trop des préoccupations quotidiennes de chacun ... bien que la philosophie, d'une manière générale, touche à nos existences, sinon de purs cyclistes, du moins à celles communes de simples êtres humains.

J'ai trouvé par exemple dans Montaigne des réflexions sur la fin de vie et la mort très réconfortantes. A propos de beaucoup d'autres sujets aussi (médecine/santé - Rapports aux autres - religions etc ... . J'ai découvert Montaigne, enfin ....

Livre terminé.

Je vais m'acheter, du même auteur et dans la même édition, "un été avec Baudelaire" car le premier livre que j'ai lu de cette collection m'a beaucoup intéressé.
Le temps est à la lecture.
Comme ce post ne trouve pas d'échos, ce que je comprends fort bien, je mets un terme à mes commentaires.

..Robert mon aîné, j'ai toujours reconnu que le fofo avait un petit côté très "éclectique" mais quand même, là, Montaigne..!! Le torturé perpétuel à l'égo surdimensionné !!
Torturé n'est sans doute pas le qualificatif adéquat. Il était très préoccupé par la mort c'est certain. A mon sens, c'est un "foutoir" sans nom, il couche sur le papier tout ce qui lui vient à l'esprit, sans ordre, c'est particulier, étonnant. Et puis, tu le fais bien remarquer, son "vieux François" est à décourager un régiment de "potaches"...
Tu viens pourtant de me donner une idée : je vais essayer d'y retourner...l'âge aidant, j'y trouverai peut-être quelque intérêt...

Tadkozh

Comme toi, j'étais peu "Montaignophile". Le livre sur les essais dont je parle m'a réconcilié avec un auteur "difficile" et le potache que j'étais a sans doute eu grand tort de bouder ce qui reste, malgré tout, un élément important de notre littérature.

[Tadkozh]

Je viens d'avancer dans ma lecture du livre ci-dessus indiqué ; il pleut, c'est dimanche et ceci explique cela.

Je n'avais pas lu Montaigne et j'ai aujourd'hui le sentiment de culpabilité que l'on ressent lorsqu'il eut fallu faire et que l'on n'a pas fait.

Je pourrais donner quelques exemples tirés des "essais" et touchant à la philosophie, mais, je crains de sortir par trop des préoccupations quotidiennes de chacun ... bien que la philosophie, d'une manière générale, touche à nos existences, sinon de purs cyclistes, du moins à celles communes de simples êtres humains.

J'ai trouvé par exemple dans Montaigne des réflexions sur la fin de vie et la mort très réconfortantes. A propos de beaucoup d'autres sujets aussi (médecine/santé - Rapports aux autres - religions etc ... . J'ai découvert Montaigne, enfin ....

Livre terminé.

Je vais m'acheter, du même auteur et dans la même édition, "un été avec Baudelaire" car le premier livre que j'ai lu de cette collection m'a beaucoup intéressé.
Le temps est à la lecture.
Comme ce post ne trouve pas d'échos, ce que je comprends fort bien, je mets un terme à mes commentaires.

..Robert mon aîné, j'ai toujours reconnu que le fofo avait un petit côté très "éclectique" mais quand même, là, Montaigne..!! Le torturé perpétuel à l'égo surdimensionné !!
Torturé n'est sans doute pas le qualificatif adéquat. Il était très préoccupé par la mort c'est certain. A mon sens, c'est un "foutoir" sans nom, il couche sur le papier tout ce qui lui vient à l'esprit, sans ordre, c'est particulier, étonnant. Et puis, tu le fais bien remarquer, son "vieux François" est à décourager un régiment de "potaches"...
Tu viens pourtant de me donner une idée : je vais essayer d'y retourner...l'âge aidant, j'y trouverai peut-être quelque intérêt...

Tadkozh

Comme toi, j'étais peu "Montaignophile". Le livre sur les essais dont je parle m'a réconcilié avec un auteur "difficile" et le potache que j'étais a sans doute eu grand tort de bouder ce qui reste, malgré tout, un élément important de notre littérature.

...je pense que notre "évolution" tient à l'âge et "l'échéance" qui le préoccupait fortement, un peu comme Mitterrand d'ailleurs...

Tadkozh

[Robert]

Un mot simplement pour recommander la lecture du livre "un été avec Montaigne" d'Antoine Compagnon.
Si la lecture des essais demeure difficile, l'approche qu'en fait l'auteur de ce livre est très attrayante. Montaigne est sans conteste, avec Rabelais, un écrivain/philosophe éminent de la période dite "renaissance". Son modernisme en matière de philosophie de la vie en général, de pédagogie, de religion, de politique sont absolument surprenants. Il est un précurseur du "siècle des lumières", un encyclopédiste avant l'heure.

Ce livre m'a définitivement réconcilié avec Montaigne, un révolutionnaire déguisé en sage.

[Tadkozh]

Un mot simplement pour recommander la lecture du livre "un été avec Montaigne" d'Antoine Compagnon.
Si la lecture des essais demeure difficile, l'approche qu'en fait l'auteur de ce livre est très attrayante. Montaigne est sans conteste, avec Rabelais, un écrivain/philosophe éminent de la période dite "renaissance". Son modernisme en matière de philosophie de la vie en général, de pédagogie, de religion, de politique sont absolument surprenants. Il est un précurseur du "siècle des lumières", un encyclopédiste avant l'heure.

Ce livre m'a définitivement réconcilié avec Montaigne, un révolutionnaire déguisé en sage.

...écoute ce nom ne m'est pas inconnu. Je pense qu'il a dû enseigner à l'Université du Maine, le doyen étant mon voisin d'en face et ancien camarade de collège (avec un an de moins...)
Je vais essayer de trouver ce livre à la bibliothèque...

Tadkozh

[Robert]

Livres :

Du même auteur ... Un été avec Baudelaire, que je viens de terminer ; pour moi, bien que j'y ai beaucoup appris sur ce poète, ses rapports avec ses contemporains et ses parents, je m'y suis moins attaché que je ne me suis attaché au livre consacré à Montaigne.

Deux autres livres que je viens d'achever :

- "Deux oranges pour le fils d'Alexandre Lévy" de Nella Bielski. Un livre d'une belle écriture, dense, avec deux cadres, la Russie communiste, l'auteur russe est native de Moscou, et la banlieue parisienne où elle a suivi son mari cinéaste français qu'elle a connu à Moscou. La mère de la narratrice se meurt à Moscou, tandis que son mari la quitte, séparation douloureuse. Un tableau en noir aussi de la vie sous le régime communiste russe ... Un livre court, de 120 pages, que je recommande (Folio). Encore édité à ma connaissance.

- "Jacob, Jacob" de Valérie Zenatti (livre de poche "points") ... 180 pages. Deux intérêts - la vie d'une famille juive en Algérie (Constantine) - La guerre dans les années 44/45 avec la progression de tiralleurs algériens, du débarquement en Provence à l'Alsace. Un livre plein d'intérêt ; cependant, son style d'écriture particulier ne m'a pas emballé. Si j'en avais été le correcteur comme je l'ai été des "rédactions" de mes jeunes élèves, j'aurais sans conteste fait souvent usage du stylo à encre rouge ! Ceci dit, à lire pour la valeur de document de l'ouvrage, et finalement facile et agréable à lire.

J'ai omis de dire que les dernières pages du livre sont consacrées à ce que l'époque a appelé "les événements d'Algérie", en fait la dernière guerre coloniale perdue par la France ; cela m'a rappelé mon séjour en Algérie et j'ai trouvé l'analyse de l'auteur très pertinente.

[Tadkozh]

...pas pu trouver ces livres. J'aurais surtout voulu avoir celui de Compagnon. Ca me soucie quand même d'aller m'inscrire à la bibliothèque du Mans car je n'irais que rarement...

Tadkozh