Cyberpotes, le forum !

callune a écrit :Superbe reportage, merci Robert
Je ne connais pas la vallée étroite. En revanche, j'ai fait plusieurs séjours à Nevache dans la magnifique vallée de la Clarée pour la rando et tes photos me donnent envie d'y retourner

Une balade matinale par beau temps par la vallée de la Clarée jusqu'au refuge Laval est un bonheur, avec à la sortie de Névache une belle petite rampe.
C'est une vallée que nous avons bien explorée aussi en balade pédestres.
Donc, effectivement, si tu en as l'opportunité, c'est un coin à revoir.
Je ne l'ai pas encore grimpé qu'en voiture, mais le col de l'échelle depuis Bardonecchia me semble superbe à faire à vélo.
Je pense faire ça au mois de septembre (Entrée de la vallée de la Clarée, col de l'échelle sur les deux faces et retour.
Côté français, le col n'a rien d'extra (déjà fait avec Phiphi), contrairement au côté italien d'une autre facture (difficile à vue de nez !)

Je vois qu'une rubrique est ouverte pour les randonnées.
Début juillet nous avons passés une semaine à Embrun, et nous avons randonné tous les jours.

Sûrement que Robert va reconnaitre ses coins, si je comprends bien qu'il crèche dans le coin.
Aujourd'hui, je vous poste la randonnée qui nous emmène au col de la Rousse proche du cirque Morgon.

...ah super Lolo..!! tu penses bien que Robert va sauter sur ton post les pieds joints, ayant en effet un pied à terre là bas..!! J'ai bien reconnu Titine... Tu lui feras la bise ................quand elle sera entrée du "taf"..

Tadkozh

Ah oui ! Merci pour ces belles photos Lolo, toujours autant de plaisir à voir les Alpes

Oui, l'embrunais est mon coin et j'y passe deux ou trois semaines, tous les ans, depuis ... plus de 35 ans.
Je suis allé plein de fois au cirque de Morgon, au bout du pic aussi avec ma petite dernière sur les épaules ... aujourd'hui, je ne m'y risquerai plus !
Lolo, je ne suis jamais allé au col dont tu parles, une occasion pour combler cette lacune en septembre, c'est à portée de fusil de notre studio et le Grand Morgon s'éclaire sous notre fenêtre tous les petits matins ; j'irai y passer une semaine au début de l'automne, quand les touristes seront partis.
Si je parviens à garder la machine sous pression, j'irai aussi "faire" le col de l'échelle sur deux faces à vélo, je n'ai jamais monté le versant italien, bien plus spectaculaire que le côté vallée de la Clarée que je connais (monté avec Phiphi l'année dernière).

Et ton post me montre qu'une vie entière ne suffirait pas pour explorer totalement cette magnifique région.

Tiens, je reçois aujourd'hui une invitation à participer à la superbe randonnée dite des trois cols, au départ de Barcelonnette. Celle-ci est organisée les 5 et 6 août, pour 124 km, SANS CHRONOMETRE, par la Cayolle, Les Champs, et Allos.
Pour l'avoir fait naguère, je connais le parcours et si par hasard un cyberpote se trouve dans le coin, je ne peux que lui recommander ce magnifique parcours de haute montagne (à vaches).

J'ai écrit "sans chronomètre" car je trouve un peu navrant d'effectuer un si beau parcours avec le nez dans le guidon et le souci majeur de "faire" un temps. Bon dieu, il nous faudra prendre le temps de mourir, autant profiter de la vie pendant qu'elle nous offre encore, le plaisir de flâner, de s'arrêter, de photographier, de voir les petites fleurs jolies, d'écouter les marmottes siffler, d'échanger avec des cylos de rencontre ... alors MERDE au chronomètre !

Je le sais, ce que je viens d'écrire ne fera pas l'unanimité. Le débat est ouvert et la contradiction acceptée ...
Je viens de rencontrer un ami, qui a fait la cyclosportive dite "l'alsacienne", dans des paysages de rêve des gands ballons vosgiens. Sa conclusion a été la suivante : "Bon, j'y reviendrai l'année prochaine ... pour faire un meilleur temps !" ... navrant car il a passé le cap des 65 ans. La sagesse est pour quand ?
Je comprends très bien l'amour que l'on peut porter à la course. La course, a dit un auteur dont j'ai oublié le nom, c'est la vie multipliée, et en chacun de nous dort un compétiteur ! Le vélo est un sport, certes ; c'est aussi un moyen de se cultiver et d'entretenir intelligemment sa santé.

Personnellement j'aime flâner, contempler, profiter, m'enivrer de grands espaces et de beaux paysages...
Cependant, j'aime également la course, même si ce n'est pas systématique en tant que défi personnel, connaissance de soi et de ses limites. Et je crois qu'il n'y a pas d'âge pour aller au bout de soi.
En revanche, lorsque j'observe les gars du club , retraités compris, qui ne sortent qu'en club, se "tirent la bourre" dès qu'ils peuvent, roulent de préférence sur de grandes voies car le revêtement est favorable pour un meilleur chrono, pour avoir davantage de km au compteur, ne prennent pas le temps de tourner la tête pour profiter de l'environnement qu'il soit naturel, patrimonial ...Je m'interroge
A chacun son sport ... mais ils ne savent pas ce qu'ils perdent

La course est compatible avec l'âge ... ? pas pour tout le monde.
Un copain venu tard au vélo, qualifié admirativement au club de la " bête" ou du " bourin" a laissé sa vie à soixante-cinq ans sur une route de la cyclo chronométrée appelée "la Meusienne". Il visait le trophée de l'Est et ne s'entraînait qu'avec des "jeunes".
Un exemple à ne pas suivre.
En chacun de nous sommeille l'esprit de compétition. Encore faut-il savoir gérer cet instinct qui nous pousse à être devant et pour héroïque qu'il puisse être ne doit pas faire oublier la nécessaire sagesse.
Je pense avoir atteint ce stade de maturité et me borner désormais à donner dans le contemplatif !

Rien ne vaut une bonne connaissance de soi et de ses propres limites. Et je n'ai pas dit faire la course pour être au premier rang. Je parle plutôt de défi personnel dans le respect de son intégrité et l'acceptation d'une condition qui ne permet plus physiologiquement de dépasser certaines bornes .
Un défi parfois nécessaire pour conserver une bonne estime de soi.
Spinoza disait: "Nul ne sait ce que peut un corps".
Mais avant tout, il faut se faire plaisir

"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les Dieux" ... Commentez ...
Ce serait un beau sujet de dissertation pour un baccalauréat de philo.
Se connaître soi-même n'est en effet pas un exercice si facile. Où sont nos limites ? Faut-il sans cesse les faire reculer ? Plutôt que des Dieux, ne risque-t-on pas de faire la connaissance du diable ?

Là je m'égare et je serais parti pour des pages de réflexions introspectives et générales. Et ce n'est pas l'endroit où le faire.

Bien que ce 25 juillet soit ici une belle journée ... de novembre.