Ce jeudi, la météo nous promettait une matinée sans pluie ; nous avons mis ces conditions presque favorables pour une petite balade vers une vallée et un lac inédits.
Nous avons beaucoup exploré la superbe vallée de la Clarée et avons fait la découverte, cartographique d'abord, d'un autre "val" du secteur, au delà du col de l'échelle, côté italien, qui se nomme la "vallée étroite" et nous n'avons pas été déçus.
En quelques images.
La route carrossable qui mène au fond de la "vallée étroite" est bien défoncée. Nous parvenons au parking de ce fond de vallée alors que le soleil commence à adoucir le fond de l'air. Nous sommes à 1 700 m d'altitude .
Départ vers un lac, d'accès donné comme facile et appelé "lac vert".
Là bas, pour fermer l'horizon, le mont Tabor, coiffé de la neige tombée dans la nuit.

Et nous voilà sur
"Un chemin montant, sablonneux, malaisé
Et de tous les côtés au soleil exposé" ...
La "mouche du coche" est bien là !
Sans compter les nuages qui laissent à penser que la journée n'échappera pas à la pluie quotidienne de cette période.
Fort heureusement, nous serons rentrés au refuge avant elle !

Alors que le chemin se cabre et que nous croisons un troupeau de vaches, nous franchissons le torrent.

Et c'est pour lui que nous avons gravi la montagne.
Un bijou couleur d'émeraude dans un trou de verdure : Le lac vert.

L'onde est transparente. Pour une éternité, des géants endormis attendent une résurrection ... Là, sur cette eau immobile, se mirent mêlés, ciels et monts.

Sur le chemin du retour ...
Une délicieuse "polenta" nous attend au refuge.
Une image qui me fait penser à Alphonse Daudet et à la chèvre de M. Seguin. Cette dernière ne pourrait s'empêcher de chevroter avec envie : C'est là qu'il y en a de l'herbe !
