Sur le sujet, ma réflexion très simpliste me porte à penser qu'il n'existe au problème des retraites d'autre solution que de trouver d'autres sources de financement que les cotisations nécessaires des salariés ; celles-ci, pour des raisons très simples à comprendre, ne suffisent plus et seront à l'avenir de plus en plus insuffisantes pour résoudre la quadrature du cercle généré par le financement des retraites.
Pour conserver notre système, reconnu le meilleur, et de loin, je ne vois que la solution d'étendre les cotisations aux revenus autres que les salaires : Les héritages, les gains divers et plus ou moins licites et surtout, les revenus du capital générés par l'actionnariat. Encore des taxes en perspective que l'on pourrait, pour ne pas choquer le contribuable, appeler "cotisations" !
Certes, il s'agirait d'une révolution dont nos gouvernants ne veulent pas voir l'émergence : L'aménagement ou même la disparition du système capitaliste institué, à la fin de la seconde guerre mondiale par les anglo-saxons, rien que ça !
Le gros problème c'est que tous nos voisins, tous les pays avec lesquels nous échangeons et commerçons sont dans ce système. Les révolutions passées ont été celles d'un seul pays, ce qui n'est plus possible aujourd'hui dans le contexte de l'effective mondialisation des échanges.
Alors ?
Je vous en demande pardon, les amis, mais je n'ai pas les clés de la porte qui ouvrirait sur une solution. Je suis aujourd'hui dans l'expectative illustrée par l'injonction très anglo-saxonne, elle aussi : "
Wait and see ..."

Tel Vasco de Gama, nous naviguons sur un océan nouveau et inconnu, aux limites d'un monde économique peut-être en fin de vie.