Cyberpotes, le forum !

J'en termine avec l'histoire.

En cette fin juin 1961, je ne savais pas encore que cet épisode tragique de la guerre, auquel je venais de participer, allait bientôt trouver son terme.

Les "accords d'Evian" ont été signés le 18 juin 1962 entre la France et le Front de Libération National (FLN) algérien.

Si la France métropolitaine, pour seule difficulté, allait devoir accueillir nos compatriotes d'outre-Méditerranée et quelques algériens francophiles (maltraités du reste), nous allions laisser, livré au pire, cet ancien département.
Et nos frères d'arme, laissés là-bas, allaient payer très cher, de leurs vies souvent, le fait de n'avoir pas choisi le bon camp.
Mohamed, Ali, Abd El Kader, qui avez été mes amis pour un temps trop court, qu'êtes-vous devenus ?

Et j'ai envie de chanter le refrain de cette chanson anti-militariste que chantent les soldats, une fois la guerre finie :

" Et tout ça pour rien, et tout ça pour rien"....

Ha la la !!!!
Super ton histoire

Alors pareil, je ne commente pas beaucoup mais j'apprécie lire !
Question que je me pose, n'ayant pas l'habitude de lire des autobiographies : le changement de nom du protagoniste est d'usage ?

béni a écrit : ↑11 févr. 2021, 08:44 Alors pareil, je ne commente pas beaucoup mais j'apprécie lire !
Question que je me pose, n'ayant pas l'habitude de lire des autobiographies : le changement de nom du protagoniste est d'usage ?

Peut être que Robert voulait continuer les messages codés utilisés lors de la guerre 39-45

Ici Londres . . . ."les carottes sont cuites j'ai une chondrocalcinose"
Là c'est sûr les allemands n'auraient rien compris, les alliés non plus

Robert a écrit : ↑10 févr. 2021, 06:10 Vu mon oisiveté actuelle, je reprendrai tout à l'heure ce chapitre ... qui me demandera un peu de recherches et vu son volume ne sera sans doute lu que par une faible minorité.

Ne sommes nous pas déjà une espèce de faible minorité, des potes qui ont une même passion, et qui échange une même vertu : Le partage
Partage des récits cyclistes, partage de nos différentes expériences, partage de photos et pas que de vélo, partage de compétences divers, suivant nos acquis, etc..., mais, nous nous comptons presque sur les doigts d'une seule main, hélas. Nous fûmes par un passé pas si éloigné que ça, bien plus nombreux, ce qui ma fois était bien agréable, mais certain ont été d'un passage éphémère, d'autres sont restés plus longtemps, puis, pour divers raisons, se sont éloignés de nous, et pour ceux là, je les rapproche tous d'un esprit commun bien Franco-Français : L'intolérance.
L'intolérance d'esprit vis à vis des autres. J'ai " démarché " plusieurs fois certains d'entre eux, afin de savoir le pourquoi du comment, mais j'ai bien souvent eu le même retour : un tel me prend " la tête ", un tel, tant qu'il sera là, je ne reviendrai pas, un tel ceci, un tel cela, et du coup, je me suis dit que les gens étaient intolérants, pourtant, la tolérance n'est-elle pas " Mère de sagesse " ?
Dans ce genre de démarche, ma plus grosse déception aura été le fait que les anciens que j'avais contacté pour leur annoncer le départ dans les " étoiles " de Philippe, et a qui j'avais demandé s'ils leur étaient possible d'écrire un petit mot de sympathie pour celui qui avait conçu le forum "" Cyberpotes "", qui nous avait permis de se connaitre, d'échanger, de se rencontrer, et bien , personne ne l'a fait sur le site, j'ai dû recevoir deux messages perso et C'EST TOUT ! Cela m'avait profondément attristé et déçu sur le comportement de l'humain.
Je ne sais pas pourquoi je suis " parti " dans ce récit, mais ce que j'ai envie de te dire Robert, c'est que même si nous ne sommes pas très nombreux, nous te lisons toujours avec beaucoup d'intérêt, ton récit sur la guerre d'Algérie a ravivé quelques souvenirs lointains de cette période, dont j'écoutais les nouvelles à la TSF. l'OAS, 1962, les accords de Vichy, je me souviens très bien, pourtant, je n'avais que 14 ans, un âge ou l'on pense à d'autres choses qu'à des évènements tragiques comme ceux dont tu parles, mais ta biographie est passionnante, alors n'hésite pas pour les ........150 pages !
@cyberpotes+ !

Lolo90 a écrit : ↑11 févr. 2021, 09:28

béni a écrit : ↑11 févr. 2021, 08:44 Alors pareil, je ne commente pas beaucoup mais j'apprécie lire !
Question que je me pose, n'ayant pas l'habitude de lire des autobiographies : le changement de nom du protagoniste est d'usage ?

Peut être que Robert voulait continuer les messages codés utilisés lors de la guerre 39-45

Ici Londres . . . ."les carottes sont cuites j'ai une chondrocalcinose"
Là c'est sûr les allemands n'auraient rien compris, les alliés non plus

Non, rien de compliqué.
C'est un peu comme se cacher derrière son petit doigt ... ou utiliser un pseudo pour intervenir sur un forum.

Oui, mais ...
Vous êtes très sympathiques mes potes de lire des trucs qui n'ont strictement rien à voir avec le vélo, le vélo qu'il ne faut peut-être pas noyer avec des récits qui ne lui doivent rien.
Comme je suis très coutumier pour lancer des sujets très marginaux et plus que marginaux, hors sujet, je me console en pensant que finalement la lecture est libre et que chacun peut passer ... au post suivant.

Robert a écrit : ↑10 févr. 2021, 14:46 J'en termine avec l'histoire.

En cette fin juin 1961, je ne savais pas encore que cet épisode tragique de la guerre, auquel je venais de participer, allait bientôt trouver son terme.

Les "accords d'Evian" ont été signés le 18 juin 1962 entre la France et le Front de Libération National (FLN) algérien.

Si la France métropolitaine, pour seule difficulté, allait devoir accueillir nos compatriotes d'outre-Méditerranée et quelques algériens francophiles (maltraités du reste), nous allions laisser, livré au pire, cet ancien département.
Et nos frères d'arme, laissés là-bas, allaient payer très cher, de leurs vies souvent, le fait de n'avoir pas choisi le bon camp.
Mohamed, Ali, Abd El Kader, qui avez été mes amis pour un temps trop court, qu'êtes-vous devenus ?

Et j'ai envie de chanter le refrain de cette chanson anti-militariste que chantent les soldats, une fois la guerre finie :

" Et tout ça pour rien, et tout ça pour rien"....

1962 c'est l'arrivée de mes parents en France et d'années à venir moins joyeuses et ensoleillées

Finistere29 a écrit : ↑11 févr. 2021, 21:53

Robert a écrit : ↑10 févr. 2021, 14:46 J'en termine avec l'histoire.

En cette fin juin 1961, je ne savais pas encore que cet épisode tragique de la guerre, auquel je venais de participer, allait bientôt trouver son terme.

Les "accords d'Evian" ont été signés le 18 juin 1962 entre la France et le Front de Libération National (FLN) algérien.

Si la France métropolitaine, pour seule difficulté, allait devoir accueillir nos compatriotes d'outre-Méditerranée et quelques algériens francophiles (maltraités du reste), nous allions laisser, livré au pire, cet ancien département.
Et nos frères d'arme, laissés là-bas, allaient payer très cher, de leurs vies souvent, le fait de n'avoir pas choisi le bon camp.
Mohamed, Ali, Abd El Kader, qui avez été mes amis pour un temps trop court, qu'êtes-vous devenus ?

Et j'ai envie de chanter le refrain de cette chanson anti-militariste que chantent les soldats, une fois la guerre finie :

" Et tout ça pour rien, et tout ça pour rien"....

1962 c'est l'arrivée de mes parents en France et d'années à venir moins joyeuses et ensoleillées

Je connais un peu le sujet. Mon pote est un "pied noir" ; j'ai des amis "rapatriés". Je sais leur déracinement douloureux et je le comprends.

Robert a écrit : ↑11 févr. 2021, 10:16 Oui, mais ...
Vous êtes très sympathiques mes potes de lire des trucs qui n'ont strictement rien à voir avec le vélo, le vélo qu'il ne faut peut-être pas noyer avec des récits qui ne lui doivent rien.
Comme je suis très coutumier pour lancer des sujets très marginaux et plus que marginaux, hors sujet, je me console en pensant que finalement la lecture est libre et que chacun peut passer ... au post suivant.

Ne t'en fais pas c'est vraiment cool Robert que tu nous postes tes mémoires
Nous on ne le fait pas car on n'a pas ta plume et aussi car on a pas grand chose à raconter

Je me rends compte que ma vie est passée comme une fusée
J'ai des souvenirs de ma jeunesse, de l'armée, de mon aventure en vélo, mais le gros bloc boulot-week-ends-boulot-vacances-boulot s'est tellement répété que je n'ai plus de repères dans le calendrier à part les naissances de nos enfants, ou la perte d'un proche.

Alors je comprendrais que tu ne continues pas juste par pudeur car certains détails de ta vie ne concerneront que tes proches.
Mais continue de le faire pour eux