LE DFU partie 1

Déposez les CRs de vos exploits perso !
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Denis
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Re: LE DFU partie 1

Message par Denis »

Vite fait avant de partir, un lien ou vous me verrez sur une photo! Un CR de Pascal Bride, des gens sympas au CCK!
http://www.i-services.net/membres/forum ... sg13840871
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Tadkozh
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Re: LE DFU partie 1

Message par Tadkozh »

.....ah...! enfin âme sensible qui comprend notre désarroi...! ;) Merci Phiphi pour ce CR...on s'y croirait.. ;)

Tadkozh
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Tadkozh
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Re: LE DFU partie 1

Message par Tadkozh »

Denis a écrit :Entre midi et deux je mettrai la montée d'Allos! :mrgreen: Là Roméo (mon chien) me supplie d'aller promener... :mrgreen:

...on a failli attendre...!Image

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Tadkozh
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Re: LE DFU partie 1

Message par Tadkozh »

Denis a écrit :Vite fait avant de partir, un lien ou vous me verrez sur une photo! Un CR de Pascal Bride, des gens sympas au CCK!
http://www.i-services.net/membres/forum ... sg13840871
....euh, vu le nombre de "gaziers" tu ne m'en voudras pas de ne pas t'avoir "détecté"... :roll:

Tadkozh
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Denis
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Re: LE DFU partie 1

Message par Denis »

16eme photo avec le maillot noir cyberpotes. Derriere moi un maillot "à pois", et à coté de lui Philippe Auberger!
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Aline
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Re: LE DFU partie 1

Message par Aline »

Bonsoir Denis,
Je viens de prendre un peu de temps pour lire les exploits de nos DFUstes.
Merci Denis pour ton CR et aussi à Phiphi.
Superbe défi que vous avez fait là. Je me suis empressée d’aller voir les photos du site des CCK. Les paysages sont somptueux et les participants ont l’air d’apprécier le parcours.

Bravo à vous Messieurs et Mesdames.

Je suis bien loin de cette participante qui a fait l’aller retour de chez elle pour ensuite faire le DFU.

Sportivement vôtre
On croit que les rêves sont faits pour être réalisés. C'est le problème des rêves. Les rêves sont faits pour être rêvés.
Coluche
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Robert
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Re: LE DFU partie 1

Message par Robert »

Bonjour à tous.

Je m'étais promis un CR du DFU, bien que ...

Enfin, je m'y mets.

Pour moi, le projet remonte aux calendes, plus précisément à la montée du Ventoux du 20 juillet 2008 avec un groupe constitué autour des forumeurs de vélo 101. La formule m'avait plu à savoir : Une rencontre sympa entre cyclos habitués du dialogue sur un site, de tous horizons, de tous âges, sans prétention, sans compétition, sans chrono. D'où, dans mon esprit, un transfert sur le DFU pour 2009.

En guise de préparation, j'avais simplement effectué un audax de 200 bornes début mai, épreuve effectuée dans des conditions météo épouvantables : pluie froide TOUTE la journée. Et je m'étais dit que je ferai quelques sorties en montagne, à Embrun, dans le 05, pendant la semaine qui précéderait le DFU. Mais un impondérable (un mariage) a complètement perturbé mon programme.
Et les deux sorties que j'ai faite depuis Embrun les 24 et 25 juin m'ont apporté une évidence : Je n'étais absolument pas en mesure de relever le défi proposé, en petite forme le tout assorti de soucis de santé ; par ailleurs, je n'ai vraiment reçu, comme encouragement que des observations du genre :
- T'es malade, à ton âge, tu vas crever sur la route !
Tout ça pour dire qu'à mon départ, le vendredi 26, ma décision était prise : En guise de défi, je me contenterai de la grimpée de la Bonnette, petit défi dicté par la raison.

Après ce long préambule, j'en viens à la veille du jour J.

J'arrive à Barcelonnette à 17 h au gîte "TRANQUYL" que Denis a eu l'intuition heureuse de découvrir. Philippe, son épouse Christine et Denis sont déjà installés. Je dépose mes bagages dans la chambre que je partagerai avec Denis.
Un mot pour recommander le gîte "Tranquyl" aux cyberpotes qui auraient l'intention d'utiliser ce mode d'hébergement dans le secteur : Tout y est parfait, les chambres, l'accueil, la table.

Ma soirée avait mal commencé : Au moment de faire le plein de ma voiture au départ d'Embrun, le préposé à la distribution d'essence m'annonce que ma carte bancaire ne fonctionne pas. Je paie en liquide et prends la route sans un sou vaillant, sous un ciel tourmenté de nuages qui ne manqueront pas d'arroser ma route épisodiquement.
Un tour à Barcelonnette, un distributeur complaisant pour regarnir mon portefeuille, et nous faisons plus ample connaissance sur une terrasse, avant d'aller prendre nos instructions à la permanence du "DFU".

Soirée agréable, décrite par Denis, fébrile à l'idée que je puisse ronfler ! Non Denis, je suis pourvu d'un large éventail de défauts variés mais je ne ronfle pas !

La nuit a été douce. Le réveille-matin sonne. Denis s'affaire.
J'ai décidé, puisque je ne ferai que la cime de la Bonnette, de prolonger ma nuit ... mais peine perdue, je ne dormirai plus. Un coup d'oeil furtif par la fenêtre : Il est cinq heures et je perçois dans une demi-obscurité inquiétante les silhouettes incertaines de Philippe et Denis. Il ne pleut pas, certes, mais la fenêtre que je viens de pousser m'apporte une bouffée d'air froid et je constate que le sol est encore humide des pluies de la nuit.

Le silence dans ma chambre. J'attends six heures pour m'extraire du lit, prendre ma douche, m'équiper, j'allais dire me déguiser en cycliste. Mais que la tenue Cyberpotes est belle !
Je retrouve en salle-à-manger le fameux globe trotter italien avec lequel je dialogue de façon gestuelle. Et de constater qu'avec les mains et un peu de bon sens, on parvient malgré tout à échanger ...

Et me voilà sur la route de la Bonnette.
Pour moi, ce n'est pas une découverte, ce doit être la cinquième fois que je franchis ce col. Je connais la route comme le fond de mes poches. Comme je suis un dissident du DFU, anarchiste un tantinet libertaire, je voyage seul avec mon petit sac à dos pour tout bagage.
Je n'ai même pas pris d'eau dans mes bidons sachant que le village de Jausiers a une magnifique fontaine à quatre becs. Après Jausiers, plus la moindre source !
Première déconvenue : Si la fontaine de Jausiers est bien là, l'eau n'en coule que goutte à goutte. Je tends le bras pour présenter mon bidon sous ce filet d'eau ; au bout de cinq minutes et ma première crampe, mon premier bidon n'est pas encore à demi rempli. Je renonce car j'ai le vague souvenir d'une autre fontaine que je trouve rapidement sur ma route. Celle-ci est aussi généreuse que l'autre est pingre. Installée sur un monticule rocheux, elle coule à gros bouillons. Je tends à nouveau mon bidon qui est plein en un tournemain. En équilibre instable sur le roc avec mes chaussures cyclistes, je me prends, en supplément gratuit et non sollicité, une mémorable douche. Comme la température ambiante voisine les 5 degrés, je m'en serai volontiers passé. Le soleil est voilé, émergeant des brumes nocturnes, blanc et pas très franc.

Et me voilà parti pour les vingt-trois km de la montée. A la troisième borne, premier arrêt : J'enlève mon imper car je commence à avoir bien chaud !
Je ne vous dirai pas le sifflement des marmottes, les ravins à couper le souffle, le miroir du petit lac qui agrémente le parcours, puis ces paysages vert tendre des alpages fleuris, enfin la caillasse et la neige qui persiste en larges plaques.
Je souffre. Comme le vieil idiot que je suis a oublié de s'alimenter et boire me voilà avec une inquiétante douleur dans la cuisse droite et je songe que les bidons que j'ai eu tant de mal à remplir sont encore pleins ! J'essaie de pédaler doux mais la douleur s'amplifie et je sens venir l'irréparable crampe qui vous jette au fossé. Je gère tant bien que mal, et soudain la pente s'adoucit. Le col de Restefond est en vue. Je discute un moment avec les organisateurs du DFU avant de prendre mon courage à deux mains pour affronter la difficile rampe qui mène à la cime de la Bonnette. Une coulée de neige interdit le passage aux voitures mais le cycliste passe.
Une photo au sommet, une pensée pour Denis et Philippe qui pédalent au-delà des cimes qui barrent mon horizon ; veste thermique et coupe-vent, et c'est la descente, prudente, car la circulation automobile est intense. Nous sommes samedi.

J'ai roulé en solitaire mais en fait, je ne regrette rien. Je me suis imposé une souffrance physique, modeste sans doute, mais je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux.

Et je retrouve gîte et couvert. Denis est encore dans le col d'Allos. Philippe casse la croûte près de se voiture. Nous échangeons sur les difficultés du parcours que je connais parfaitement.
Je décide de servir d'assistance à Philippe et demande à Christine si elle souhaite m'accompagner ; et nous voilà bientôt repartis sur la route de la Bonnette, Christine et moi en voiture, Philippe pédalant. Nous n'avons pas attendu Denis car le temps se gâte nettement.
Je rends hommage à Philippe : Titularisé dans la confrérie des "cinglés du Ventoux" la semaine précédente j'ai été témoin de sa souffrance sur les pentes de Restefond. Quel courage, et quelle volonté ! Le temps s'est gâté et Christine et moi formons des voeux pour que le temps tienne et il tiendra ... presque, ne laissant passer que de furtives averses.
Au Restefond, sourire retrouvé, Philippe enfile la veste thermique que j'ai dans la voiture.
Sa descente est très rapide si bien que j'ai de la peine à le suivre en voiture. Parfois, il disparaît et Christine s'inquiète. Mais philippe est bien là, qui file tel une flèche vers Barcelonnette pour un défi réussi. Bravo !

Le soir, autour d'une table de bistrot de Barcelonnette, en bonne compagnie, je sirote une bonne "Grimbergen pression" que j'ai conscience de ne pas avoir pleinement méritée. Et nous remettons sur le tapis le sujet d'une montée du STELVIO dolomitique des cyberpotes, l'année prochaine, peut être ; l'idée fera son chemin.

En tous les cas, cette rencontre a été pour moi un moment d'exception et de bonheur que je n'oublierai pas.
J'ai quelques jolies photos en souvenir.

Amicalement avec un petit supplément de reconnaissance à ceux et celles qui auront eu le temps et le courage de lire mon galimatias.

PS : Il s'agit d'un premier jet, pas très bien relu et si mon cadet Tad y trouvait une offense à la langue française que nous défendons, qu'il veuille bien, par avance, m'en excuser.
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Robert
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Re: LE DFU partie 1

Message par Robert »

Salut Denis et Philippe.
Juste un mot pour me faire pardonner d'avoir raconté ... et répété souvent ce que philippe avait déjà dit plus haut. Je n'avais pas encore lu son CR, ce que je viens de faire. Pas de souci car en fait, nous disons la même chose. Ce n'est pas toujours le cas des journalistes qui maquillent souvent les faits !
Et vivement que Roméo et Julie nous laissent le plaisir de lire la suite et la fin du récit de Denis !
Au plaisir de vous rencontrer à nouveau les potes.
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Tadkozh
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Re: LE DFU partie 1

Message par Tadkozh »

Robert a écrit :Bonjour à tous.

Je m'étais promis un CR du DFU, bien que ...

Enfin, je m'y mets.

Pour moi, le projet remonte aux calendes, plus précisément à la montée du Ventoux du 20 juillet 2008 avec un groupe constitué autour des forumeurs de vélo 101. La formule m'avait plu à savoir : Une rencontre sympa entre cyclos habitués du dialogue sur un site, de tous horizons, de tous âges, sans prétention, sans compétition, sans chrono. D'où, dans mon esprit, un transfert sur le DFU pour 2009.

En guise de préparation, j'avais simplement effectué un audax de 200 bornes début mai, épreuve effectuée dans des conditions météo épouvantables : pluie froide TOUTE la journée. Et je m'étais dit que je ferai quelques sorties en montagne, à Embrun, dans le 05, pendant la semaine qui précéderait le DFU. Mais un impondérable (un mariage) a complètement perturbé mon programme.
Et les deux sorties que j'ai faite depuis Embrun les 24 et 25 juin m'ont apporté une évidence : Je n'étais absolument pas en mesure de relever le défi proposé, en petite forme le tout assorti de soucis de santé ; par ailleurs, je n'ai vraiment reçu, comme encouragement que des observations du genre :
- T'es malade, à ton âge, tu vas crever sur la route !
Tout ça pour dire qu'à mon départ, le vendredi 26, ma décision était prise : En guise de défi, je me contenterai de la grimpée de la Bonnette, petit défi dicté par la raison.

Après ce long préambule, j'en viens à la veille du jour J.

J'arrive à Barcelonnette à 17 h au gîte "TRANQUYL" que Denis a eu l'intuition heureuse de découvrir. Philippe, son épouse Christine et Denis sont déjà installés. Je dépose mes bagages dans la chambre que je partagerai avec Denis.
Un mot pour recommander le gîte "Tranquyl" aux cyberpotes qui auraient l'intention d'utiliser ce mode d'hébergement dans le secteur : Tout y est parfait, les chambres, l'accueil, la table.

Ma soirée avait mal commencé : Au moment de faire le plein de ma voiture au départ d'Embrun, le préposé à la distribution d'essence m'annonce que ma carte bancaire ne fonctionne pas. Je paie en liquide et prends la route sans un sou vaillant, sous un ciel tourmenté de nuages qui ne manqueront pas d'arroser ma route épisodiquement.
Un tour à Barcelonnette, un distributeur complaisant pour regarnir mon portefeuille, et nous faisons plus ample connaissance sur une terrasse, avant d'aller prendre nos instructions à la permanence du "DFU".

Soirée agréable, décrite par Denis, fébrile à l'idée que je puisse ronfler ! Non Denis, je suis pourvu d'un large éventail de défauts variés mais je ne ronfle pas !

La nuit a été douce. Le réveille-matin sonne. Denis s'affaire.
J'ai décidé, puisque je ne ferai que la cime de la Bonnette, de prolonger ma nuit ... mais peine perdue, je ne dormirai plus. Un coup d'oeil furtif par la fenêtre : Il est cinq heures et je perçois dans une demi-obscurité inquiétante les silhouettes incertaines de Philippe et Denis. Il ne pleut pas, certes, mais la fenêtre que je viens de pousser m'apporte une bouffée d'air froid et je constate que le sol est encore humide des pluies de la nuit.

Le silence dans ma chambre. J'attends six heures pour m'extraire du lit, prendre ma douche, m'équiper, j'allais dire me déguiser en cycliste. Mais que la tenue Cyberpotes est belle !
Je retrouve en salle-à-manger le fameux globe trotter italien avec lequel je dialogue de façon gestuelle. Et de constater qu'avec les mains et un peu de bon sens, on parvient malgré tout à échanger ...

Et me voilà sur la route de la Bonnette.
Pour moi, ce n'est pas une découverte, ce doit être la cinquième fois que je franchis ce col. Je connais la route comme le fond de mes poches. Comme je suis un dissident du DFU, anarchiste un tantinet libertaire, je voyage seul avec mon petit sac à dos pour tout bagage.
Je n'ai même pas pris d'eau dans mes bidons sachant que le village de Jausiers a une magnifique fontaine à quatre becs. Après Jausiers, plus la moindre source !
Première déconvenue : Si la fontaine de Jausiers est bien là, l'eau n'en coule que goutte à goutte. Je tends le bras pour présenter mon bidon sous ce filet d'eau ; au bout de cinq minutes et ma première crampe, mon premier bidon n'est pas encore à demi rempli. Je renonce car j'ai le vague souvenir d'une autre fontaine que je trouve rapidement sur ma route. Celle-ci est aussi généreuse que l'autre est pingre. Installée sur un monticule rocheux, elle coule à gros bouillons. Je tends à nouveau mon bidon qui est plein en un tournemain. En équilibre instable sur le roc avec mes chaussures cyclistes, je me prends, en supplément gratuit et non sollicité, une mémorable douche. Comme la température ambiante voisine les 5 degrés, je m'en serai volontiers passé. Le soleil est voilé, émergeant des brumes nocturnes, blanc et pas très franc.

Et me voilà parti pour les vingt-trois km de la montée. A la troisième borne, premier arrêt : J'enlève mon imper car je commence à avoir bien chaud !
Je ne vous dirai pas le sifflement des marmottes, les ravins à couper le souffle, le miroir du petit lac qui agrémente le parcours, puis ces paysages vert tendre des alpages fleuris, enfin la caillasse et la neige qui persiste en larges plaques.
Je souffre. Comme le vieil idiot que je suis a oublié de s'alimenter et boire me voilà avec une inquiétante douleur dans la cuisse droite et je songe que les bidons que j'ai eu tant de mal à remplir sont encore pleins ! J'essaie de pédaler doux mais la douleur s'amplifie et je sens venir l'irréparable crampe qui vous jette au fossé. Je gère tant bien que mal, et soudain la pente s'adoucit. Le col de Restefond est en vue. Je discute un moment avec les organisateurs du DFU avant de prendre mon courage à deux mains pour affronter la difficile rampe qui mène à la cime de la Bonnette. Une coulée de neige interdit le passage aux voitures mais le cycliste passe.
Une photo au sommet, une pensée pour Denis et Philippe qui pédalent au-delà des cimes qui barrent mon horizon ; veste thermique et coupe-vent, et c'est la descente, prudente, car la circulation automobile est intense. Nous sommes samedi.

J'ai roulé en solitaire mais en fait, je ne regrette rien. Je me suis imposé une souffrance physique, modeste sans doute, mais je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux.

Et je retrouve gîte et couvert. Denis est encore dans le col d'Allos. Philippe casse la croûte près de se voiture. Nous échangeons sur les difficultés du parcours que je connais parfaitement.
Je décide de servir d'assistance à Philippe et demande à Christine si elle souhaite m'accompagner ; et nous voilà bientôt repartis sur la route de la Bonnette, Christine et moi en voiture, Philippe pédalant. Nous n'avons pas attendu Denis car le temps se gâte nettement.
Je rends hommage à Philippe : Titularisé dans la confrérie des "cinglés du Ventoux" la semaine précédente j'ai été témoin de sa souffrance sur les pentes de Restefond. Quel courage, et quelle volonté ! Le temps s'est gâté et Christine et moi formons des voeux pour que le temps tienne et il tiendra ... presque, ne laissant passer que de furtives averses.
Au Restefond, sourire retrouvé, Philippe enfile la veste thermique que j'ai dans la voiture.
Sa descente est très rapide si bien que j'ai de la peine à le suivre en voiture. Parfois, il disparaît et Christine s'inquiète. Mais philippe est bien là, qui file tel une flèche vers Barcelonnette pour un défi réussi. Bravo !

Le soir, autour d'une table de bistrot de Barcelonnette, en bonne compagnie, je sirote une bonne "Grimbergen pression" que j'ai conscience de ne pas avoir pleinement méritée. Et nous remettons sur le tapis le sujet d'une montée du STELVIO dolomitique des cyberpotes, l'année prochaine, peut être ; l'idée fera son chemin.

En tous les cas, cette rencontre a été pour moi un moment d'exception et de bonheur que je n'oublierai pas.
J'ai quelques jolies photos en souvenir.

Amicalement avec un petit supplément de reconnaissance à ceux et celles qui auront eu le temps et le courage de lire mon galimatias.

PS : Il s'agit d'un premier jet, pas très bien relu et si mon cadet Tad y trouvait une offense à la langue française que nous défendons, qu'il veuille bien, par avance, m'en excuser.
....ah mon aîné, d'offense à notre langue n'ai point trouvé...! bien au contraire je me suis délecté car il me semble l'avoir déjà précisé, la vallée de l'Ubaye n'a plus beaucoup de secrets pour la famille qui y posait ses valises deux fois par an depuis 1978...et ce jusqu'à 2001...! ;) Tu as joué la raison et c'est ce qu'il y toujours de mieux à faire à nos âges..! ;)

Tadkozh
Modifié en dernier par Tadkozh le 02 juil. 2009, 15:41, modifié 1 fois.
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Re: LE DFU partie 1

Message par Tadkozh »

Denis a écrit :16eme photo avec le maillot noir cyberpotes. Derriere moi un maillot "à pois", et à coté de lui Philippe Auberger!
.....16ème photo = mur de neige....sans doute dans la Bonette.. :(

Tadkozh
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