Re: Coup de gueule ...
Posté : 08 oct. 2017, 08:20
J'ai hélas beaucoup de temps devant moi ce matin et je vais en profiter, avant que d'aller éplucher quelques pommes-de-terre, aux fins de me conformer à une mode éternelle, celle de s'alimenter !
Ma tête de turc du matin sera une virtualité qui a pour nom "LA MODE" ... récemment inspiratrice de cette ridicule expression "être TENDANCE" !!! Cette connerie engendre un vocabulaire à son niveau !
Je commence par la mode vestimentaire, celle qui saute aux yeux comme une maladie vénérienne sautait jadis sur le bas clergé séculier !
Mes jeunes voisins, dans leur adolescence boutonneuse, ne passent plus sous mes fenêtres sans une casquette vissée sur la tête, intelligemment portée à l'envers, visière sur le cou, ce qui aide à l'évidence à l'usage normal d'une visière, c'est à dire à protéger les yeux des ardeurs du soleil. Je vais jusqu'à me poser la question de savoir s'ils ne dorment pas en portant cet accessoire ...
Une année, édictée d'on ne sait où, la mode décrète d'une couleur pour le vêtement, disons le blanc, le vert ou le rouge, et tout le monde d'adopter LA couleur décidée, ça fait marcher le commerce.
Parfois, il est dit de s'habiller long ... et les robes, jupes et pantalons de faire l'office complémentaire de balayer les trottoirs ; tantôt vient le court et l'étriqué : Pour enfiler ou quitter le pantalon, il convient de se coucher sur le dos et les jupettes sont si courtes qu'il faut tirer dessus pour s'asseoir afin de ne pas offrir aux regards concupiscents les dessous de ces dames ! Et de pouvoir affirmer : Tiens, madame X porte des slips rouges !
En ce moment, c'est l'aspect trop neuf qui est banni et survient ce comble du ridicule : On achète très cher des vêtements mécaniquement usés et pourvus de larges accrocs, donnant à ces oripeaux l'aspect qu'avaient il y a peu nos chères serpillères.
Si ce phénomène dit de mode se limitait à son côté vestimentaire, ce serait mal moindre et superficiel.
Hélas le mal est si profond qu'il touche tous les domaines, de la politique, de toutes les formes des arts : Ainsi l'auteur dont il convient d'avoir lu les écrits quelle qu'en soit la qualité, les sculptures accrocheuses partout répandues dans les rues, les oeuvres picturales que chacun interprète à sa façon, l'un y voyant un vice imagé, l'autre les vertus, où je ne vois que production de Gribouilles infantiles, la musique aussi, anglo-saxonne si possible, et dont les brâilleries assourdissantes nous "égoussent" les oreilles, par radios interposées, du matin au soir.
Et que dire de la mode télévisée, de feuilletons à rendre débile, policiers ou sentimentaux, venus d'outre Atlantique d'abord mais désormais produits et bien imités dans l'hexagone.
L'art dit septième, pour ne pas être en reste, donne aussi dans "l'intellectuel" en sorte de le commun n'y comprend rien.
Et que dire de la médecine qui, elle aussi a ses "modes" et des "logues" et "pates" de fleurir partout et qui nous rendraient éternels, pour peu que l'on succombe à leurs "ordonnances" ...
Il y a la mode de la langue aussi ; pourquoi dire en français ce qui peut se dire en anglais (ou américain) ? Et nous subissons au quotidien, par médias interposés, les "bienfaits" à la mode de la civilisation anglo-saxonne.
Et pour conclure je fais ce douloureux constat :
La foule est absurde ; en meute, l'intelligence humaine se perd, phénomène illustré par Rabelais avec ses fameux "moutons de Panurge"" !
Je résiste à la mode au mieux du possible !
Fait ce qu'il peut mais peut peu ...
Ma tête de turc du matin sera une virtualité qui a pour nom "LA MODE" ... récemment inspiratrice de cette ridicule expression "être TENDANCE" !!! Cette connerie engendre un vocabulaire à son niveau !
Je commence par la mode vestimentaire, celle qui saute aux yeux comme une maladie vénérienne sautait jadis sur le bas clergé séculier !
Mes jeunes voisins, dans leur adolescence boutonneuse, ne passent plus sous mes fenêtres sans une casquette vissée sur la tête, intelligemment portée à l'envers, visière sur le cou, ce qui aide à l'évidence à l'usage normal d'une visière, c'est à dire à protéger les yeux des ardeurs du soleil. Je vais jusqu'à me poser la question de savoir s'ils ne dorment pas en portant cet accessoire ...
Une année, édictée d'on ne sait où, la mode décrète d'une couleur pour le vêtement, disons le blanc, le vert ou le rouge, et tout le monde d'adopter LA couleur décidée, ça fait marcher le commerce.
Parfois, il est dit de s'habiller long ... et les robes, jupes et pantalons de faire l'office complémentaire de balayer les trottoirs ; tantôt vient le court et l'étriqué : Pour enfiler ou quitter le pantalon, il convient de se coucher sur le dos et les jupettes sont si courtes qu'il faut tirer dessus pour s'asseoir afin de ne pas offrir aux regards concupiscents les dessous de ces dames ! Et de pouvoir affirmer : Tiens, madame X porte des slips rouges !
En ce moment, c'est l'aspect trop neuf qui est banni et survient ce comble du ridicule : On achète très cher des vêtements mécaniquement usés et pourvus de larges accrocs, donnant à ces oripeaux l'aspect qu'avaient il y a peu nos chères serpillères.
Si ce phénomène dit de mode se limitait à son côté vestimentaire, ce serait mal moindre et superficiel.
Hélas le mal est si profond qu'il touche tous les domaines, de la politique, de toutes les formes des arts : Ainsi l'auteur dont il convient d'avoir lu les écrits quelle qu'en soit la qualité, les sculptures accrocheuses partout répandues dans les rues, les oeuvres picturales que chacun interprète à sa façon, l'un y voyant un vice imagé, l'autre les vertus, où je ne vois que production de Gribouilles infantiles, la musique aussi, anglo-saxonne si possible, et dont les brâilleries assourdissantes nous "égoussent" les oreilles, par radios interposées, du matin au soir.
Et que dire de la mode télévisée, de feuilletons à rendre débile, policiers ou sentimentaux, venus d'outre Atlantique d'abord mais désormais produits et bien imités dans l'hexagone.
L'art dit septième, pour ne pas être en reste, donne aussi dans "l'intellectuel" en sorte de le commun n'y comprend rien.
Et que dire de la médecine qui, elle aussi a ses "modes" et des "logues" et "pates" de fleurir partout et qui nous rendraient éternels, pour peu que l'on succombe à leurs "ordonnances" ...
Il y a la mode de la langue aussi ; pourquoi dire en français ce qui peut se dire en anglais (ou américain) ? Et nous subissons au quotidien, par médias interposés, les "bienfaits" à la mode de la civilisation anglo-saxonne.
Et pour conclure je fais ce douloureux constat :
La foule est absurde ; en meute, l'intelligence humaine se perd, phénomène illustré par Rabelais avec ses fameux "moutons de Panurge"" !
Je résiste à la mode au mieux du possible !
Fait ce qu'il peut mais peut peu ...