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Le vélo, c'est aussi le pédalage des méninges. Partageons nos connaissances !
callune a écrit :Je viens de terminer la lecture du principe de j.Ferrari : un livre fort, d'une grande beauté et effroyable...entre méditation philosophique et plongée dans l'abîme de ce que peut produire notre humanité. .. ce n'est que mon simple avis
Bon, je retourne à mes rois maudits dont il me reste les tomes 6 et 7 à lire
Bonnes lectures.
Vu la météo, je pense me plonger plus avant dans le récit de la vie de Zénon.
callune a écrit :Je viens de terminer la lecture du principe de j.Ferrari : un livre fort, d'une grande beauté et effroyable...entre méditation philosophique et plongée dans l'abîme de ce que peut produire notre humanité. .. ce n'est que mon simple avis
Bon, je retourne à mes rois maudits dont il me reste les tomes 6 et 7 à lire
Bonnes lectures.
Vu la météo, je pense me plonger plus avant dans le récit de la vie de Zénon.
callune a écrit :Je viens de terminer la lecture du principe de j.Ferrari : un livre fort, d'une grande beauté et effroyable...entre méditation philosophique et plongée dans l'abîme de ce que peut produire notre humanité. .. ce n'est que mon simple avis
Bon, je retourne à mes rois maudits dont il me reste les tomes 6 et 7 à lire
Bonnes lectures.
Vu la météo, je pense me plonger plus avant dans le récit de la vie de Zénon.
Les errances de zenon, quel personnage! Je m'y retrouve déjà
callune a écrit :Je viens de terminer la lecture du principe de j.Ferrari : un livre fort, d'une grande beauté et effroyable...entre méditation philosophique et plongée dans l'abîme de ce que peut produire notre humanité. .. ce n'est que mon simple avis
Bon, je retourne à mes rois maudits dont il me reste les tomes 6 et 7 à lire
Bonnes lectures.
Vu la météo, je pense me plonger plus avant dans le récit de la vie de Zénon.
callune a écrit :Je viens de terminer la lecture du principe de j.Ferrari : un livre fort, d'une grande beauté et effroyable...entre méditation philosophique et plongée dans l'abîme de ce que peut produire notre humanité. .. ce n'est que mon simple avis
Bon, je retourne à mes rois maudits dont il me reste les tomes 6 et 7 à lire
Bonnes lectures.
Vu la météo, je pense me plonger plus avant dans le récit de la vie de Zénon.
La météo aidant, je suis entré complètement dans "l'oeuvre au noir" de M.Yourcenar.
Si l'écriture m'enchante, je dois à la vérité de dire qu'il ne s'agit pas d'une lecture facile. "L'Oeuvre au noir" ne se lit pas comme "le petit chaperon rouge" ! La complexité des personnages, leur nombre, leurs appellations qui diffèrent à chaque page (ex : Henri - Maximilien devient "le capitaine" dans le paragraphe suivant, sans que l'on sache rien avant de cette appellation militaire nouvelle et de ce qui la justifie), sans compter la richesse du vocabulaire qui nécessiterait l'usage fréquent du dictionnaire. De plus, il conviendrait, pour tout saisir, d'avoir une vaste connaissance de l'histoire des pays où se déroule l'action.
En résumé, je lis en me contentant de la compréhension totale de quelques épisodes alors que d'autres échappent à mon entendement très limité, je l'avoue.
La lecture de "l'Oeuvre au noir" demanderait une attitude d'étudiant, un livre d'histoire sous la main droite pour élucider certaines allusions, un dictionnaire sous la main gauche ... un état de chercheur, certes intéressant, mais dont j'ai oublié les contraintes depuis fort longtemps.
Certains passages me passionnent, comme par exemple celui qui décrit les ravages de la peste noire dans une ville. Cela m'a fait penser à un auteur que j'affectionne particulièrement (A. Camus) dont une oeuvre porte précisément le titre de "la peste"...
Je continue ma lecture en curieux de littérature française. Et de me dire que je ferai sans doute une seconde lecture de ces pages afin d'en mieux saisir la "substantifique moelle" ...
Voilà un livre que je ne conseillerais pas à un lecteur de romans "pour passer le temps" !
Robert a écrit :La météo aidant, je suis entré complètement dans "l'oeuvre au noir" de M.Yourcenar.
Si l'écriture m'enchante, je dois à la vérité de dire qu'il ne s'agit pas d'une lecture facile. "L'Oeuvre au noir" ne se lit pas comme "le petit chaperon rouge" ! La complexité des personnages, leur nombre, leurs appellations qui diffèrent à chaque page (ex : Henri - Maximilien devient "le capitaine" dans le paragraphe suivant, sans que l'on sache rien avant de cette appellation militaire nouvelle et de ce qui la justifie), sans compter la richesse du vocabulaire qui nécessiterait l'usage fréquent du dictionnaire. De plus, il conviendrait, pour tout saisir, d'avoir une vaste connaissance de l'histoire des pays où se déroule l'action.
En résumé, je lis en me contentant de la compréhension totale de quelques épisodes alors que d'autres échappent à mon entendement très limité, je l'avoue.
La lecture de "l'Oeuvre au noir" demanderait une attitude d'étudiant, un livre d'histoire sous la main droite pour élucider certaines allusions, un dictionnaire sous la main gauche ... un état de chercheur, certes intéressant, mais dont j'ai oublié les contraintes depuis fort longtemps.
Certains passages me passionnent, comme par exemple celui qui décrit les ravages de la peste noire dans une ville. Cela m'a fait penser à un auteur que j'affectionne particulièrement (A. Camus) dont une oeuvre porte précisément le titre de "la peste"...
Je continue ma lecture en curieux de littérature française. Et de me dire que je ferai sans doute une seconde lecture de ces pages afin d'en mieux saisir la "substantifique moelle" ...
Voilà un livre que je ne conseillerais pas à un lecteur de romans "pour passer le temps" !
Ah, non, pas un livre pour passer le temps mais pour réfléchir au temps
C'est tout de même beaucoup moins difficile à lire que Kant ou Heidegger ...
Les connaissances historiques en effet sont nécessaires sur la période de la Réforme et contre-Réforme. ..
C'est un livre pour méditer sur l'homme, j'ajouterai l'esprit libre d'un homme: Zenon... j'ai tout aimé tant la forme si extraordinairement riche que le fond qui m'a passionnée
J'avance dans ma lecture ... et je pense que nous sommes d'accord : "L'Oeuvre au Noir" demande une attention soutenue.
Si je puis me permettre une comparaison osée, les livres sont comme les restaurants ; il en est qui sont au niveau du "Mac'Do" ou de la pizzeria, d'autre au niveau d'un trois étoiles au Michelin ... et "L'Oeuvre au Noir" est de ce tonneau. Il en est qui se placent entre ces deux extrêmes.
La perception d'un texte est à la mesure de la finesse de nos sens. J'ai pris le goût pour exemple en comparaison de la manière dont nous percevons un écrit.
Un "nez" percevra des fragrances que le commun ne capte pas. Un oenologue déterminera dans un vin des saveurs inconnues pour d'autres ...
L'écriture de Yourcenar est originale comme l'est le pinceau d'un Corot ; à nous d'en apprécier la richesse.
Robert a écrit :J'avance dans ma lecture ... et je pense que nous sommes d'accord : "L'Oeuvre au Noir" demande une attention soutenue.
Si je puis me permettre une comparaison osée, les livres sont comme les restaurants ; il en est qui sont au niveau du "Mac'Do" ou de la pizzeria, d'autre au niveau d'un trois étoiles au Michelin ... et "L'Oeuvre au Noir" est de ce tonneau. Il en est qui se placent entre ces deux extrêmes.
La perception d'un texte est à la mesure de la finesse de nos sens. J'ai pris le goût pour exemple en comparaison de la manière dont nous percevons un écrit.
Un "nez" percevra des fragrances que le commun ne capte pas. Un oenologue déterminera dans un vin des saveurs inconnues pour d'autres ...
L'écriture de Yourcenar est originale comme l'est le pinceau d'un Corot ; à nous d'en apprécier la richesse.
Bravo pour cette analyse toute en poésie, Robert
je suis d'accord: les mots ont un goût et il faut du palais pour apprécier l'écriture de certains auteurs et en recracher d'autres...ça c'est beaucoup moins poétique
