Coup de gueule ...
- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Triste disparitionPour la Moselle, l'école normale de Montigny-les-Metz est restée à sa vocation de formation des professeurs des écoles.
Tout a changé pour le contenu, mais les bâtiments (très majestueux) demeurent.
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- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Mon coup de gueule du matin, ce n'est pas original, sera destiné à nos amis d'outre Atlantique.
Souvenir de leur "conquête de l'Ouest", les armes sont en vente libre aux Etats-Unis, avec pour effet proprement désastreux que n'importe quel détraqué peut sans peine se procurer des armes de guerre et massacrer sans vergogne ses compatriotes.
Cependant, dès qu'il est question de limiter un peu l'accès aux armes, le lobby attaché à icelles provoque un tollé. L'accès aux armes demeure, avec les conséquences fâcheuses qui en résultent.
........ Fait de civilisation, civilisation des affaires, des "hommes d'affaires" et du business, civilisation portée par une figure de proue qui l'illustre parfaitement par son président.
Le dimanche gris d'hier m'a laissé devant mon poste de télé plus que de coutume. Ne trouvant rien de nature à fixer mon attention, j'ai fait un large usage de la "zapette" , exercice qui m'est devenu coutumier tant est grande la médiocrité généralisée des programmes quelque soit l'horaire de leur diffusion. La télé devient un organisme à niveler la culture ... par le bas. Et j'ai refait ce constat : Quelque soit l'heure à laquelle nous nous mettons devant le petit écran, nous avons droit à un lamentable réchauffé de policier ou feuilleton anglo-américain, soit à une pale imitation made in Europe, soit à une télé réalité abêtissante.
Je connais des gens qui ont banni la télé de leur environnement ; sans doute ont-ils tort de se couper du monde existant, mais je peux les comprendre.
Nous qui nous empressons d'imiter, par "hommes d'affaires" interposés, tout ce qui a cours là-bas, nous avons été à ce jour épargnés du lobby des armes ... Heureusement ! Car on peut en faire le constat au quotidien : Les civilisations ont passé, l'école, les religions et les philosophies aussi ... la bêtise n'a pas régressé d'un pouce.
Constat amer.
Et même nos régimes alimentaires souffrent d'imiter le made in US : Il suffit pour en faire le constat d'observer le nombre des obèses que l'on croise dans les rues et les allées de nos supermarchés.
Et vive le coca cola !
Souvenir de leur "conquête de l'Ouest", les armes sont en vente libre aux Etats-Unis, avec pour effet proprement désastreux que n'importe quel détraqué peut sans peine se procurer des armes de guerre et massacrer sans vergogne ses compatriotes.
Cependant, dès qu'il est question de limiter un peu l'accès aux armes, le lobby attaché à icelles provoque un tollé. L'accès aux armes demeure, avec les conséquences fâcheuses qui en résultent.
........ Fait de civilisation, civilisation des affaires, des "hommes d'affaires" et du business, civilisation portée par une figure de proue qui l'illustre parfaitement par son président.
Le dimanche gris d'hier m'a laissé devant mon poste de télé plus que de coutume. Ne trouvant rien de nature à fixer mon attention, j'ai fait un large usage de la "zapette" , exercice qui m'est devenu coutumier tant est grande la médiocrité généralisée des programmes quelque soit l'horaire de leur diffusion. La télé devient un organisme à niveler la culture ... par le bas. Et j'ai refait ce constat : Quelque soit l'heure à laquelle nous nous mettons devant le petit écran, nous avons droit à un lamentable réchauffé de policier ou feuilleton anglo-américain, soit à une pale imitation made in Europe, soit à une télé réalité abêtissante.
Je connais des gens qui ont banni la télé de leur environnement ; sans doute ont-ils tort de se couper du monde existant, mais je peux les comprendre.
Nous qui nous empressons d'imiter, par "hommes d'affaires" interposés, tout ce qui a cours là-bas, nous avons été à ce jour épargnés du lobby des armes ... Heureusement ! Car on peut en faire le constat au quotidien : Les civilisations ont passé, l'école, les religions et les philosophies aussi ... la bêtise n'a pas régressé d'un pouce.
Constat amer.
Et même nos régimes alimentaires souffrent d'imiter le made in US : Il suffit pour en faire le constat d'observer le nombre des obèses que l'on croise dans les rues et les allées de nos supermarchés.
Et vive le coca cola !
- Tadkozh
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Re: Coup de gueule ...
...la France est le deuxième pays de l'UE à posséder le plus d'armes !! Un français sur trois en possède...et nous sommes de l'UE quasiment le pays qui décompte le plus de chasseurs...Heureusement nous ne sommes pas de culture "cow boy"
Tadkozh
Tadkozh
- phiphi76
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Re: Coup de gueule ...
Mise à part des émissions genre des racines et des ailes ou C dans l'air, le reste est nul ! il faut toujours qu'ils nous " balancent " de mauvais polar hyper mal joué et avec toujours la même rengaine : un crime quelconque, une enquête au bord de la stupidité et point barre ! Affligeant notre télévision !
@cyberpotes+ !
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- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Et comme je ne suis pas avare en coups de gueule, vu le long moment dont je dispose, je vais gloser sur la mode ...
En positif d'abord.
La mode a cent visages.
J'essaie de lui trouver une rapide définition.
La mode est un engouement collectif pour un objet, un animal, une chose, une façon d'être ou de penser.
Elle naît, vit un moment et généralement disparaît comme elle est arrivée. Son apparition inexplicable et inexpliquée s'applique, pour sa partie la plus visible, aux vêtements.
La mode est un facteur essentiellement économique, son existence se justifiant par le commerce qu'elle génère.
Elle touche à l'art, souvent, et laisse ainsi des traces positives de son passage.
Le beau étant un facteur fluctuant et aléatoire, j'essaie, la plupart du temps sans y parvenir, d'en comprendre le bien fondé.
Prenons en exemple la mode du tatouage.
Qui n'a observé la multiplication de ceux-ci sur la peau de milliers de nos concitoyens (iennes), avec en corollaire le nombre de boutiques qui pratiquent cet art. Et j'ai beau essayer de trouver la chose belle, je n'y parviens pas. Il faut croire que je ne suis pas à la page.
Je voyais ce midi aux informations une brave dame couverte de graphismes jusqu'au dos de ses mains , dont le langage laissait supposer qu'elle était assez loin d'avoir inventé le fil à couper le beurre, expliquer qu'elle n'avait pas assez d'argent pour payer sa facture de fuel et qu'elle devait avoir recours à l'emprunt pour honorer sa dette. Je sais, chacun est libre de gérer sa fortune comme il l'entend ; cependant j'émets l'avis qu'il est plus urgent de se chauffer que de se couvrir de tatouages dont j'imagine qu'ils ne sont pas gratuits.
Et pour la mode vestimentaire, je ne sais pas comment appréhender celle des fonds de culotte vacants, celle des pantalons achetés préalablement usés et troués et dont j'hésiterais à affubler un épouvantail dans mon jardin.
En positif d'abord.
La mode a cent visages.
J'essaie de lui trouver une rapide définition.
La mode est un engouement collectif pour un objet, un animal, une chose, une façon d'être ou de penser.
Elle naît, vit un moment et généralement disparaît comme elle est arrivée. Son apparition inexplicable et inexpliquée s'applique, pour sa partie la plus visible, aux vêtements.
La mode est un facteur essentiellement économique, son existence se justifiant par le commerce qu'elle génère.
Elle touche à l'art, souvent, et laisse ainsi des traces positives de son passage.
Le beau étant un facteur fluctuant et aléatoire, j'essaie, la plupart du temps sans y parvenir, d'en comprendre le bien fondé.
Prenons en exemple la mode du tatouage.
Qui n'a observé la multiplication de ceux-ci sur la peau de milliers de nos concitoyens (iennes), avec en corollaire le nombre de boutiques qui pratiquent cet art. Et j'ai beau essayer de trouver la chose belle, je n'y parviens pas. Il faut croire que je ne suis pas à la page.
Je voyais ce midi aux informations une brave dame couverte de graphismes jusqu'au dos de ses mains , dont le langage laissait supposer qu'elle était assez loin d'avoir inventé le fil à couper le beurre, expliquer qu'elle n'avait pas assez d'argent pour payer sa facture de fuel et qu'elle devait avoir recours à l'emprunt pour honorer sa dette. Je sais, chacun est libre de gérer sa fortune comme il l'entend ; cependant j'émets l'avis qu'il est plus urgent de se chauffer que de se couvrir de tatouages dont j'imagine qu'ils ne sont pas gratuits.
Et pour la mode vestimentaire, je ne sais pas comment appréhender celle des fonds de culotte vacants, celle des pantalons achetés préalablement usés et troués et dont j'hésiterais à affubler un épouvantail dans mon jardin.
Modifié en dernier par Robert le 07 nov. 2017, 14:58, modifié 1 fois.
- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Autre sujet : Les services qui furent autrefois public.
Et c'est la deuxième fois en une semaine que s'égare dans ma boîte aux lettres un courrier destiné à un voisin ! Et comment ne pas soupçonner que mon courrier aussi transite dans l'inconnu.
Comment s'en étonner ? Le facteur ou la factrice change trois fois par semaine !
Autrefois existait un bon vieux service, vraiment public en ses temps lointains, et qui s'appelait PTT. Et les lettres arrivaient à destination. Le téléphone fonctionnait plutôt correctement.
Aujourd'hui, les lettres s'égarent, la téléphonie est confiée à de multiples opérateurs qui se disputent le marché en oubliant complètement ce beau mot de service.
De même existaient la SNCF, EDF, GDF etc ...
Mais c'était le temps oublié où les trains étaient à l'heure et ou l'énergie était distribuée sans le souci de complaire à des actionnaires !
Et c'est la deuxième fois en une semaine que s'égare dans ma boîte aux lettres un courrier destiné à un voisin ! Et comment ne pas soupçonner que mon courrier aussi transite dans l'inconnu.
Comment s'en étonner ? Le facteur ou la factrice change trois fois par semaine !
Autrefois existait un bon vieux service, vraiment public en ses temps lointains, et qui s'appelait PTT. Et les lettres arrivaient à destination. Le téléphone fonctionnait plutôt correctement.
Aujourd'hui, les lettres s'égarent, la téléphonie est confiée à de multiples opérateurs qui se disputent le marché en oubliant complètement ce beau mot de service.
De même existaient la SNCF, EDF, GDF etc ...
Mais c'était le temps oublié où les trains étaient à l'heure et ou l'énergie était distribuée sans le souci de complaire à des actionnaires !
- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Et voilà ... C'est tout pour aujourd'hui !
- Lolo90
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Re: Coup de gueule ...
Tu as raison sur les personnes qui se plaignent de ne pas joindre les deux bouts.Robert a écrit :Et voilà ... C'est tout pour aujourd'hui !
Je connais des amis qui n'ont pas grand chose en salaire, mais en budget mensuel ils dépensent au moins 300€ en cigarettes (ils fument tous les deux), peut être plus de 100€ en tickets de loterie, et ont une télé grand format LED que je n'ai pas, mangent de préférence des plats préparés.
C'est sûr, ils n'ont pas ton jardin, mais s'ils en avaient un je ne suis pas sûr qu'ils fassent pousser quelque-chose.
Ce qui est rageant c'est qu'ils privilégient d'abord leur bien être avant d'acheter l'essentiel (l'alimentation saine et les vêtements, chaussures)
Mais bon, ils faut se dire aussi qu'il y en a qui font vraiment attention à tout, ne dépensent rien de superflus et qui en bavent tous les mois.
C'est à ceux là qu'il faut penser, la pauvreté existe malheureusement à cet instant et dans notre pays
- callune
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Re: Coup de gueule ...
300 euros de cigarettesLolo90 a écrit :Tu as raison sur les personnes qui se plaignent de ne pas joindre les deux bouts.Robert a écrit :Et voilà ... C'est tout pour aujourd'hui !
Je connais des amis qui n'ont pas grand chose en salaire, mais en budget mensuel ils dépensent au moins 300€ en cigarettes (ils fument tous les deux), peut être plus de 100€ en tickets de loterie, et ont une télé grand format LED que je n'ai pas, mangent de préférence des plats préparés.
C'est sûr, ils n'ont pas ton jardin, mais s'ils en avaient un je ne suis pas sûr qu'ils fassent pousser quelque-chose.
Ce qui est rageant c'est qu'ils privilégient d'abord leur bien être avant d'acheter l'essentiel (l'alimentation saine et les vêtements, chaussures)
Mais bon, ils faut se dire aussi qu'il y en a qui font vraiment attention à tout, ne dépensent rien de superflus et qui en bavent tous les mois.
C'est à ceux là qu'il faut penser, la pauvreté existe malheureusement à cet instant et dans notre pays
Oui, la vraie pauvreté existe chez nous et de plus en plus
Là suis en train de regarder sur canal "Moi, Daniel Blake" de Ken Loach... mise en question de notre société inégalitaire et l'administration aveugle qui mène certains à la misère, de quoi avoir des coups de gueule...
- Robert
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Re: Coup de gueule ...
Je complète le propos sur le phénomène de la paupérisation d'une frange bien trop importante de nos concitoyens ...
Capitalisme et libéralisme sont deux émanations primitives de la nature humaine.
Le capitalisme est la manière dont l'humanité a choisi récemment les modèles pour la gestion de l'économie. Ce n'est ni une religion, ni même une philosophie. Ce n'est que l'image de l'homme rendu à sa sauvagerie primitive, celle qui a régi et régit encore trop souvent les rapports humains. Religions et politiques n'y ont pas changé grand chose depuis l'aube de l'humanité. Sartre l'a imagé en affirmant que "l"homme est un loup pour l'homme".
Pour sourire, je vous raconte ça.
A un gosse auquel son instituteur avait demandé de lui exposer les éléments d'un modèle de chaîne alimentaire, le gamin avait répondu : Le gros ours mange le moyen ours; Le moyen ours mange le petit ours.
Modélisation sociale à méditer !
La question de l'instituteur aurait pu être celle-ci : Donnez une image du capitalisme. Et la réponse aurait pu être celle-ci : Le gros requin mange le moyen requin et le moyen requin mange le petit requin ... et qui n'est pas requin du tout crève de par la sélection naturelle qui s'établit entre les requins ... Cette loi du plus fort régit la nature et tend à se généraliser, si n'interviennent des règles. Heureusement qu'il existe des limites au capitalisme, ça s'appelle la LOI ... ce dont, précisément le libéralisme économique voudrait bien se libérer. Il appelle ça déréglementation, terminologie doucereuse pour rétablir les privilèges de quelques-uns.
La loi, l'état ne sont pour ses tenants qu'emmerdements à jeter à la poubelle !
L'étatisme total instauré par les régimes communistes a été un échec. Le libéralisme qui actuellement et sur le modèle américain régit nos sociétés, qui ne tient compte ni des impératifs écologiques, ni du bien-être du peuple montre ses limites et nous conduit dans un mur.
Reste à trouver une voie meilleure ... et, comme on dit familièrement, y'a du boulot !
Capitalisme et libéralisme sont deux émanations primitives de la nature humaine.
Le capitalisme est la manière dont l'humanité a choisi récemment les modèles pour la gestion de l'économie. Ce n'est ni une religion, ni même une philosophie. Ce n'est que l'image de l'homme rendu à sa sauvagerie primitive, celle qui a régi et régit encore trop souvent les rapports humains. Religions et politiques n'y ont pas changé grand chose depuis l'aube de l'humanité. Sartre l'a imagé en affirmant que "l"homme est un loup pour l'homme".
Pour sourire, je vous raconte ça.
A un gosse auquel son instituteur avait demandé de lui exposer les éléments d'un modèle de chaîne alimentaire, le gamin avait répondu : Le gros ours mange le moyen ours; Le moyen ours mange le petit ours.
Modélisation sociale à méditer !
La question de l'instituteur aurait pu être celle-ci : Donnez une image du capitalisme. Et la réponse aurait pu être celle-ci : Le gros requin mange le moyen requin et le moyen requin mange le petit requin ... et qui n'est pas requin du tout crève de par la sélection naturelle qui s'établit entre les requins ... Cette loi du plus fort régit la nature et tend à se généraliser, si n'interviennent des règles. Heureusement qu'il existe des limites au capitalisme, ça s'appelle la LOI ... ce dont, précisément le libéralisme économique voudrait bien se libérer. Il appelle ça déréglementation, terminologie doucereuse pour rétablir les privilèges de quelques-uns.
La loi, l'état ne sont pour ses tenants qu'emmerdements à jeter à la poubelle !
L'étatisme total instauré par les régimes communistes a été un échec. Le libéralisme qui actuellement et sur le modèle américain régit nos sociétés, qui ne tient compte ni des impératifs écologiques, ni du bien-être du peuple montre ses limites et nous conduit dans un mur.
Reste à trouver une voie meilleure ... et, comme on dit familièrement, y'a du boulot !