Re: Lecture et littérature ...
Posté : 03 févr. 2020, 11:25
Il n'est pas commun d'assimiler la lecture d'un magazine consacré à la bicyclette à la littérature et à un écrit touchant à la philosophie de l'existence ...
Et pourtant.
.............................
Je viens de terminer la lecture d'un article de 200 intitulé Nulle autre vie.
En résumé écrit, il s'agit d'un récit écrit par une jeune femme, à la recherche de ce qu'elle appelle "la vie bonne".
Blandine Barthélémy, c'est son patronyme, est établie dans une vie calme de provinciale ; une vie trop calme, sans épices, inodore, incolore et sans saveur.
Quand elle décide d'en changer, de rompre avec cette monotonie pour un voyage dans l'espace et le temps, sans limites ...
...............................
Ce qui donne en données chiffrées :
19 paires de chaussures
55 245 km
4 ans
1 itinéraire pour 40 pays
80% de bivouacs
1 dent perdue (l'auteure ne dit pas s'ils s'agit d'une dent de pédalier !
)
20 litres d'eau en réserve sur les routes australiennes !
Plus que d'un récit de voyage, bien que Blandine Barthélémy évoque ses routes en permanence, il s'agit d'une recherche de cet idéal introuvable : La vie bonne.
J'ai pris un grand plaisir à la lecture de ce conte philosophique, à cette recherche du temps perdu à la Proust.
Avec de superbes images pour l'illustrer
Bravo à Blandine Barthélémy ! Et bravo à 200 de prendre le risque de la publication d'un récit qui sort délibérément de l'ordinaire.
PS : L'auteure a un style d'écriture particulier et un vocabulaire qui m'a parfois laissé dans l'expectative, moi qui porte pourtant le nom d'un dictionnaire !
Et pourtant.
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Je viens de terminer la lecture d'un article de 200 intitulé Nulle autre vie.
En résumé écrit, il s'agit d'un récit écrit par une jeune femme, à la recherche de ce qu'elle appelle "la vie bonne".
Blandine Barthélémy, c'est son patronyme, est établie dans une vie calme de provinciale ; une vie trop calme, sans épices, inodore, incolore et sans saveur.
Quand elle décide d'en changer, de rompre avec cette monotonie pour un voyage dans l'espace et le temps, sans limites ...
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Ce qui donne en données chiffrées :
19 paires de chaussures
55 245 km
4 ans
1 itinéraire pour 40 pays
80% de bivouacs
1 dent perdue (l'auteure ne dit pas s'ils s'agit d'une dent de pédalier !
)20 litres d'eau en réserve sur les routes australiennes !
Plus que d'un récit de voyage, bien que Blandine Barthélémy évoque ses routes en permanence, il s'agit d'une recherche de cet idéal introuvable : La vie bonne.
J'ai pris un grand plaisir à la lecture de ce conte philosophique, à cette recherche du temps perdu à la Proust.
Avec de superbes images pour l'illustrer
Bravo à Blandine Barthélémy ! Et bravo à 200 de prendre le risque de la publication d'un récit qui sort délibérément de l'ordinaire.
PS : L'auteure a un style d'écriture particulier et un vocabulaire qui m'a parfois laissé dans l'expectative, moi qui porte pourtant le nom d'un dictionnaire !
