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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en

Posté : 02 août 2025, 13:39
par benoit
Robert a écrit : 23 juil. 2025, 10:44
Robert a écrit : 21 juil. 2025, 08:58 je me suis lancé dans une nouvelle lecture :
Jacaranda de Gaël Faye prix Renaudot 2024.
Ce livre s’inscrit dans le génocide de 1994 au Rwanda. Je suis au milieu de ce livre. Je vous en reparlerai.
Je viens de terminer le livre dont je parle ci-dessus. Un livre difficile.
« L’homme est un loup pour l’homme et le monde social est d’abord magique », Jean-Paul Sartre.
La citation de Jean-Paul Sartre illustre parfaitement le livre bien écrit de Gaël Faye.
Pourquoi tout à coup une société humaine perd ses règles, ses lois, son équilibre ? Pourquoi ses individus trouvent soudain un ennemi commun ? L’ennemi est minoritaire, malfaisant, cause de tous les malheurs. Il faut immédiatement l’éliminer, le fusiller, le massacrer au couteau et à la machette.
L’ennemi peut être le juif, celui qui a une autre couleur de peau, celui qui vient d’un pays voisin, etc.
Dans le cas du livre que je viens de lire, il s’agit dans la république du Rwanda, de deux ethnies, les Hutus et les Tootsis. Les uns sont les héritiers des paysans, les autres sont les héritiers des éleveurs. Ils vivaient en bonne intelligence jusqu’à ce qu’un vent mauvais brouille les cartes, que les tootsis apparaissent soudain aux Hutus comme des opprimeurs, causes de tous les malheurs. Et commence le massacre organisé des Tootsis.
Gaël Faye place son roman dans la saga familiale dont il est le centre.
D après un ami qui est allé au Rwanda la radio " mille collines" a eu un rôle délétère majeur dans le conflit entre hutus et tootsis.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 03 août 2025, 10:18
par Lolo90
C'est encore un génocide dont je n'ai pas pris le temps de comprendre comment cela a pu arriver. :?
Et il y a pourtant aussi la France qui est impliquée politiquement.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 13 août 2025, 10:43
par Robert
Je viens de terminer un deuxième livre d’Anne Berest. Ce livre s’intitule. « Sagan 1954. »
Il s’agit d’une biographie de Françoise Sagan. Cette biographie a été demandée à Anne Berest par le fils de Françoise Sagan.
Ce livre m’a interpellé à un double titre : j’ai un intérêt particulier pour Françoise Sagan et l’année 1954 a été pour moi l’année de mon entrée à l’école normale d’instituteurs. Je n’avais que16 ans, mais l’époque ne m’est Pas étrangère.
Dans ce livre très bien documenté, l’auteure se glisse souvent dans les habits de Françoise Sagan.

Je pense lire un autre livre d’ Anne Berest intitulé« recherche femme parfaite »… !

Je crains que la recherche soit longue ! :oops:
J’ose cette affirmation, et pourtant je ne suis pas misogyne.



Je viens de terminer la lecture de ce troisième livre d’Anne Berest. Ce n’est pas le meilleur des trois.
Ce bouquin comporte une succession de portraits de femmes. je n’ai pas réussi à entrer dans ce livre. En conséquence je n’en recommanderai pas la lecture.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 15 août 2025, 11:25
par Lolo90
Robert a écrit : 13 août 2025, 10:43 Je viens de terminer un deuxième livre d’Anne Berest. Ce livre s’intitule. « Sagan 1954. »
Il s’agit d’une biographie de Françoise Sagan. Cette biographie a été demandée à Anne Berest par le fils de Françoise Sagan.
Ce livre m’a interpellé à un double titre : j’ai un intérêt particulier pour Françoise Sagan et l’année 1954 a été pour moi l’année de mon entrée à l’école normale d’instituteurs. Je n’avais que16 ans, mais l’époque ne m’est Pas étrangère.
Dans ce livre très bien documenté, l’auteure se glisse souvent dans les habits de Françoise Sagan.

Je pense lire un autre livre d’ Anne Berest intitulé« recherche femme parfaite »… !

Je crains que la recherche soit longue ! :oops:
J’ose cette affirmation, et pourtant je ne suis pas misogyne.



Je viens de terminer la lecture de ce troisième livre d’Anne Berest. Ce n’est pas le meilleur des trois.
Ce bouquin comporte une succession de portraits de femmes. je n’ai pas réussi à entrer dans ce livre. En conséquence je n’en recommanderai pas la lecture.
:lol:
L'important c'est de ne pas désespérer :D

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 04 sept. 2025, 09:01
par Robert
Je viens de terminer la lecture du livre intitulé « le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy. J’ai été attiré vers la lecture de ce livre pour un tissu de raisons :

Son auteur est franco vénézuélien, et j’avais envie de mieux connaître ce pays qu’est le Venezuela, secoué par plusieurs révolutions à commencer par celle de Simon Bolivar et les révolutions récentes, alimentées et corrompues par la découverte d’énormes gisements de pétrole.

Ce livre a été primé deux fois : prix féminina et prix de l’Académie française 2024.

Pour résumer cet ouvrage, je dirais que c’est une saga familiale qui se déroule essentiellement au Venezuela et de temps à autre à Paris, sur plusieurs générations.
L’auteur écrit dans un style d’écriture séduisant. Cependant, il m’est arrivé de me perdre dans les complications de la vie familiale du personnage central prénommé Antonio.

Il m’a fallu arriver à la fin du livre pour comprendre le titre : « le rêve du Jaguar ». L’auteur a utilisé ce titre qui mérite une explication. Dans toute portée de chat, il y a un jaguar, c’est-à-dire un chaton qui exercera son autorité sur toute la portée.
Dans son livre, Miguel Bonnefoy, nous fait comprendre que l’on retrouve dans les sociétés humaines le même phénomène que celui qui régit les portées de chat. Dans le groupe il y a un jaguar qui tôt ou tard, mettra ses semblables sous tutelle.

L’illustration est apportée par la réforme agraire mise en application au Venezuela après la révolution. Après la confiscation des terres des propriétaires on redistribue les biens fonciers à des petits paysans. Cependant, très vite, l’un des paysans, domine les autres, les mets sous sa tutelle; l’on est revenu au point de départ. Parmi les petits paysans, il y avait un jaguar !
Ce n’est donc qu’à la fin du livre que l’on en comprend le titre.

Miguel Bonnefoy ne croit pas du tout aux bienfaits des révolutions qui succèdent aux régimes des dictateurs. Chacune détient son jaguar qui ramène la société post- révolutionnaire à l’état qui a précédé la révolution. Après Salvador Allende au Chili a sévi l’ ignoble Pinochet alors que Fidel Castro a établi son règne sur Cuba.… après la révolution.

Je laisse à Miguel Bonnefoy ses convictions politiques et je crois en la nécessité des révolutions!

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 18 sept. 2025, 09:34
par Robert
La grande librairie.


Voilà une émission intelligente des chaînes publiques que les chaînes privées de Monsieur Bolloré n’offrent jamais. Les chaînes privées pratiquent le nivellement culturel par le bas, du foot et de la désinformation politique. Il faudra veiller à ce que nos chaînes publiques ne soient jamais privatisées !

J’ai oublié« la grande librairie» , une émission diffusée sur la cinq, pendant plusieurs mois. Je l’ai heureusement reprise hier soir et je m’en suis félicité. Dans le studio étaient réunis plusieurs auteurs contemporains dont une auteure qui m’intéressait particulièrement : Anne Berest. Je viens de lire trois de ses livres et d’en faire le compte- rendu ci-dessus.

Il est toujours intéressant de voir à l’écran un auteur dont on vient de lire un ouvrage. En l’occurrence, j’ai vu Anne Berest ; une très jolie jeune femme, sensible, cultivée et intelligente.
Elle présentait son nouveau livre, une biographie de son père. Je pense que dans un avenir proche, je lirai ce livre.

Il est bien entendu impossible de lire tous les livres présentés en une soirée de la grande librairie.
Il y a toujours quatre ou cinq auteurs qui présentent leurs dernier livres en débattent avec les autres invités. il reste au téléspectateur à faire le choix de la lecture qu’il privilégie.

J’ai été séduit par cette émission et je pense qu’à l’avenir, elle occupera mes soirées du mercredi.

NB : après la lecture du livre intitulé la carte postale d’Anne Berest je m’étais posé la question de savoir si l’auteure était juive tant elle me semblait proche des personnages du livre qui subissent les affres de l’Holocaust. L’émission d’hier soir a donné la réponse. Anne Berest est juive.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 19 sept. 2025, 09:16
par Lolo90
Toi qui aime les livres cette émission doit être vraiment intéressante.
À noter dans ton agenda, cela te donnera sûrement des idées de lecture.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 20 sept. 2025, 16:20
par Robert
« Wanted » de Philippe Claudel.


Je lis des livres qui m’arrivent dans des circonstances particulières. Celui-ci mérite une introduction.

Ce livre est un don de mon infirmière Sylvie. Je lui dis merci.
Elle est allée à la journée du livre de Nancy, ce qui lui a donné l’occasion de rencontrer des écrivains. Ainsi, elle a rencontré Philippe Claudel. Pour ceux qui ne le connaissent pas il s’agit d’un auteur lorrain qui est, entre autre, jury du prix Goncourt. Il présentait son dernier livre intitulé « Wanted ». Il a dit à mon infirmière que désormais il n’obtiendrait plus jamais un visa pour les États-Unis. En effet, son livre est une fiction politique qui s’inscrit dans le monde de 2025. Il y est fait une critique ironique de Donald Trump et de Elon Musk suffisante pour discréditer son auteur aux yeux des personnages du roman et du pays d’où viennent ces sinistres célébrités.

J’ai lu ce livre papier et j’ai réussi à en tourner les pages : il n’en a que 140 écrites avec des caractères assez gros et sur un papier épais. De plus, mon exemplaire a été dédicacé par l’auteur à la demande de mon infirmière ce qui me faisait l’obligation de le lire rapidement.

C’est un livre politique. Philippe Claudel a dit à Sylvie qu’il avait eu beaucoup de plaisir à écrire cette fiction, et qu’il déplorait que peu des auteurs actuels prennent pour cadre le monde actuel.

Je ne résume pas cet ouvrage dans l’espoir qu’il sera lu par des lecteurs nombreux. J’adhère aux convictions politiques de Philippe Claudel.

Ci-dessous, un passage du livre qui parle du capitalisme qui a régi et régit encore nos sociétés actuelles. il en donne même la définition ci-dessous :

« …le capitalisme avait permis de dégager dans l’humanité deux classes d’individus : les premiers qui possédaient les instruments de production, et les seconds qui ne possédaient rien, sinon leur capacité à travailler pour les premiers. Le but de ceux–ci était de produire le plus possible, de vendre le plus possible leur production et de tirer de cette vente le plus d’argent possible. Le but de ceux– là était de travailler pour percevoir un salaire leur permettant d’assurer leur survie et celle de leur famille.
Quel que soit les régimes dans lesquelles le capitalisme s’était immiscé, il n’avait jamais fait varier les lois fondamentales. Il était même parvenu à s’inviter insidieusement, au fil du temps, dans les pays régis par des modes politiques qui avaient fait de lui leur ennemi majeur».

Note : dans cette dernière phrase, je pense que Philippe Claudel parle du pays qui était communiste, et qui ne l’est plus, la Russie. Le capitalisme s’y est invité.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 25 sept. 2025, 15:06
par Robert
Titre du livre :
Mon vrai nom est Élisabeth.
De Adèle Yon


Ce roman est une enquête.

La narratrice cherche la trace de la vie de son arrière grand-mère, prénommée Élisabeth dite Betsy.

Le compte rendu de l’enquête, commence par le suicide de Jean-Louis, un fils de Betsy.

Afin de retrouver le cheminement de la vie de son arrière-grand-mère, l’auteure nous propose un voyage dans sa famille et dans l’ensemble du monde médical qui touche à la santé mentale. En effet, sa grand-mère est supposée avoir été schizophrène.

Ce roman est mené comme une enquête policière.
Il permet aux lecteurs d’entrer dans le domaine complexe de la psychiatrie, de connaître les établissements et les médecins qui y sont attachés.

La psychiatrie est passée par la chirurgie du cerveau. Elle a reconnu que c’était une erreur. Elle en est aux traitements chimiques…

Je suis entré dans ce livre sur la pointe des pieds. Je dois dire qu’il m’a intéressé au plus haut point et que je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt. D’une manière générale, il interpelle tous ceux et celles qui s’intéressent à la santé mentale humaine.

Je pense que je vais relire ce livre au moins partiellement.

N.B :Le style d’écriture est parfois surprenant.
Par exemple, l’auteur va écrire :
Il a fait beau hier, je lui dis. Au lieu d’écrire: je lui ai dis qu’il a fait beau hier.
Il y a aussi parfois des phrases très longues, des changements de lieu et de personnes inopinés.

Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

Posté : 25 sept. 2025, 15:41
par Robert
Robert a écrit : 25 sept. 2025, 15:06 Titre du livre :
Mon vrai nom est Élisabeth.
De Adèle Yon


Ce roman est une enquête.

La narratrice cherche la trace de la vie de son arrière grand-mère, prénommée Élisabeth dite Betsy.

Le compte rendu de l’enquête, commence par le suicide de Jean-Louis, un fils de Betsy.

Afin de retrouver le cheminement de la vie de son arrière-grand-mère, l’auteure nous propose un voyage dans sa famille et dans l’ensemble du monde médical qui touche à la santé mentale. En effet, son arrière–grand-mère est supposée avoir été schizophrène.

Ce roman est mené comme une enquête policière.
Il permet aux lecteurs d’entrer dans le domaine complexe de la psychiatrie, de connaître les établissements et les médecins qui y sont attachés.

La psychiatrie est passée par la chirurgie du cerveau. Elle a reconnu que c’était une erreur. Elle en est aux traitements chimiques…

Je suis entré dans ce livre sur la pointe des pieds. Je dois dire qu’il m’a intéressé au plus haut point et que je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt. D’une manière générale, il interpelle tous ceux et celles qui s’intéressent à la santé mentale humaine.

Je pense que je vais relire ce livre au moins partiellement.

N.B :Le style d’écriture est parfois surprenant.
Par exemple, l’auteur va écrire :
Il a fait beau hier, je lui dis. Au lieu d’écrire: je lui ai dis qu’il a fait beau hier.
Il y a aussi parfois des phrases très longues, des changements de lieu et de personnes inopinés.