Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
- Robert
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Tu as un grand seau d'eau, tu y vois des ingrédients très divers qui s'agitent, ça tournicote, ça devient trouble ... les journalistes en rajoutent une couche.
Tu laisses tout ça se clarifier ... ça s'appelle la décantation.
Ca commencera avec les éliminés par le manque de signatures d'élus ... on fera avec le reste.
J'ai abandonné la prétention d'y comprendre quoi que ce soit, sinon que la place doit être bonne, vu la pléthore de postulants connus et moins connus ! En résumé j'attends.
Tu laisses tout ça se clarifier ... ça s'appelle la décantation.
Ca commencera avec les éliminés par le manque de signatures d'élus ... on fera avec le reste.
J'ai abandonné la prétention d'y comprendre quoi que ce soit, sinon que la place doit être bonne, vu la pléthore de postulants connus et moins connus ! En résumé j'attends.
- Robert
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Hier intervenait lors de son premier grand meeting le petit nouveau Macron.
Il en est des hommes politiques comme du vin ... pas encore vinifié, il est très difficile de savoir si ça fera un grand cru.
Ca fera certainement un cru bourgeois !
A vrai dire, je n'ai guère écouté le discours et ne parlerai pas du fond pour ne m'attacher qu'à la forme ...
Sur le fond, le discours "ni droite, ni gauche" n'a pas le moindre soupçon de nouveauté. Il est éculé et Macron pourrait bien s'inscrire, si ça existait, aux primaires du centre, ventre mou de la politique, vieux bidon vide, vieux comme la république ... on qualifie ça de moderne et pragmatique, et ça séduit, parfois ...
Cependant, c'est la forme qui m'a sidéré, surpris, décontenancé, cette véhémence pour ponctuer quelques banalités. Macron m'a rappelé un homme politique local que j'ai côtoyé, au demeurant fort sympathique, et qui avait été baptisé par ses électeurs "le prêche" ! En effet, côté sourire, je me suis imaginé Macron juché en chaire au-dessus de la nef d'une cathédrale, en habits sacerdotaux rutilants, haranguant un parterre de fidèles habités par la foi ! Et puis, mon sourire s'est estompé quand, devant mes yeux incrédules, j'ai vu le pacifique et imaginaire ecclésiastique se muer en führer, duce ou caudillo, hurlant à nos oreilles à se briser la voix.
J'ai envie de lui dire que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et n'a aucun besoin d'être vociféré ! Allons, du calme, M. Macron, ne nous transportez pas outre Rhin en 1936, vous n'avez pas vocation pour le faire, vous qui êtes centriste et par voie de conséquence paré de modération, presque par définition.
Si j'étais un conseiller de campagne de M. Macron je lui demanderais de retrouver la pondération sans laquelle son mouvement appelé "en avant" prend le risque d'enclencher la marche arrière ...
Il en est des hommes politiques comme du vin ... pas encore vinifié, il est très difficile de savoir si ça fera un grand cru.
Ca fera certainement un cru bourgeois !
A vrai dire, je n'ai guère écouté le discours et ne parlerai pas du fond pour ne m'attacher qu'à la forme ...
Sur le fond, le discours "ni droite, ni gauche" n'a pas le moindre soupçon de nouveauté. Il est éculé et Macron pourrait bien s'inscrire, si ça existait, aux primaires du centre, ventre mou de la politique, vieux bidon vide, vieux comme la république ... on qualifie ça de moderne et pragmatique, et ça séduit, parfois ...
Cependant, c'est la forme qui m'a sidéré, surpris, décontenancé, cette véhémence pour ponctuer quelques banalités. Macron m'a rappelé un homme politique local que j'ai côtoyé, au demeurant fort sympathique, et qui avait été baptisé par ses électeurs "le prêche" ! En effet, côté sourire, je me suis imaginé Macron juché en chaire au-dessus de la nef d'une cathédrale, en habits sacerdotaux rutilants, haranguant un parterre de fidèles habités par la foi ! Et puis, mon sourire s'est estompé quand, devant mes yeux incrédules, j'ai vu le pacifique et imaginaire ecclésiastique se muer en führer, duce ou caudillo, hurlant à nos oreilles à se briser la voix.
J'ai envie de lui dire que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et n'a aucun besoin d'être vociféré ! Allons, du calme, M. Macron, ne nous transportez pas outre Rhin en 1936, vous n'avez pas vocation pour le faire, vous qui êtes centriste et par voie de conséquence paré de modération, presque par définition.
Si j'étais un conseiller de campagne de M. Macron je lui demanderais de retrouver la pondération sans laquelle son mouvement appelé "en avant" prend le risque d'enclencher la marche arrière ...
- Tadkozh
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Inutile de préciser que je n'ai pas regardé la "prestation" de ce jeune au profil rappelant les acteurs des liaisons dangereuses. Le journal du soir s'étant chargé de nous passer les moments "cruciaux" de son intervention. Il n'a rien à envier à Valls qui a également la vocifération facile mais à qui la petite moustache irait mieux. Macron, ça ne lui irait pas du tout...!
C'est un grand bourgeois dans tous les sens du terme. D'accord, il ne semble pas vouloir revenir sur les 35h, contrairement à Valls mais son histoire de suppression des cotisations sociales compensées par la CSG, je ne le "sens pas" dans la réalisation.
Il est nouveau et comme j'ai l'habitude de dire : "tout nouveau, tout beau"...peut-être prendra-t-il quelques voix parties par dépit vers le FN..? Ce ne sera de toute façon pas suffisant pour empêcher Marine d'accéder au second tout, d'autant que les sondages la mettent pour la première fois depuis longtemps derrière fillon...et les sondages on a vu ce que ça a donné en Amérique et plus près de nous où un "quatrième larron", devenu le "troisième" loin derrière le "leader", finit par l'emporter plus que largement...
Tadkozh
C'est un grand bourgeois dans tous les sens du terme. D'accord, il ne semble pas vouloir revenir sur les 35h, contrairement à Valls mais son histoire de suppression des cotisations sociales compensées par la CSG, je ne le "sens pas" dans la réalisation.
Il est nouveau et comme j'ai l'habitude de dire : "tout nouveau, tout beau"...peut-être prendra-t-il quelques voix parties par dépit vers le FN..? Ce ne sera de toute façon pas suffisant pour empêcher Marine d'accéder au second tout, d'autant que les sondages la mettent pour la première fois depuis longtemps derrière fillon...et les sondages on a vu ce que ça a donné en Amérique et plus près de nous où un "quatrième larron", devenu le "troisième" loin derrière le "leader", finit par l'emporter plus que largement...
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- Robert
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Ma comparaison Macron/führer se limite, bien entendu, au ton du discours, aux vociférations théâtrales qui n'ont rien à faire dans l'énoncé d'un programme politique ...
Comme toi, je suis lassé des discours politiques et je n'ai pas suivi la prestation de Macron ...que très superficiellement.
Et pour l'instant, mais tout change très vite, je sens aussi venir la finale Fillon contre Fifille avec La victoire finale de ton "pays" ...
Mais attendons la fin véritable de la pièce. Nous n'en sommes qu'à l'entr'acte !
Comme toi, je suis lassé des discours politiques et je n'ai pas suivi la prestation de Macron ...que très superficiellement.
Et pour l'instant, mais tout change très vite, je sens aussi venir la finale Fillon contre Fifille avec La victoire finale de ton "pays" ...
Mais attendons la fin véritable de la pièce. Nous n'en sommes qu'à l'entr'acte !
- Robert
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
En complément à ce qui précède, j'ai une gène certaine à dénigrer Macron pour la simple raison que nous nous plaignons de n'avoir, sur le devant de la scène politique, que de vieilles lunes usées par l'exercice du pouvoir. Voilà qu'arrive un petit nouveau, tout joli, tout beau dans son plumage d'oiseau de paradis et que perdurent les critiques ...
Notez que j'ai pris le contrepied de la fable, en vieux renards que je suis :je n'ai pas parlé du plumage et critiqué le ramage !
Notez que j'ai pris le contrepied de la fable, en vieux renards que je suis :je n'ai pas parlé du plumage et critiqué le ramage !
- Tadkozh
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
...en effet, tout nouveau dans le monde politique, plus connu dans la grande finance, que dans les milieux politiques. Je ne comprends pas cette vocifération soudaine, l’excitation, l'émotion du moment..? Ce que je note c'est qu'il dit "nous" et pas "je"...un "madré" de plus..?
Tadkozh
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Quand un quidam utilise le pronom personnel "nous" en lieu et place de "je" qui s'imposerait, il y a tout lieu d'ouvrir le parapluie de la méfiance.Tadkozh a écrit :...en effet, tout nouveau dans le monde politique, plus connu dans la grande finance, que dans les milieux politiques. Je ne comprends pas cette vocifération soudaine, l’excitation, l'émotion du moment..? Ce que je note c'est qu'il dit "nous" et pas "je"...un "madré" de plus..?
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NOUS, roi de France de par la grâce de Dieu ... NOUS, empereur des français ... Nous ... Sauvons nous !
- Robert
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Nous sommes en plein dans les confuses primaires de la gauche, alors qu'une mini tempête pointe son nez du côté de la droite extrême.
Le parti de la famille Le Pen émet de sourds craquements.
Des querelles de famille, famille au sens le plus étroit. Depuis plusieurs décennies, l'extrême droite française est devenue en effet un champ clos, une histoire de famille, ce qui est une originalité.
Il y eut le père, puis le père et la fille, puis la fille et la nièce, lesquels finissent par s'affronter dès qu'ils ne sont plus totalement seuls aux rênes. Les ambitions personnelles ne supportent pas la moindre concurrence et trouvent forcément des terrains de mésentente.
Et malheur à la pièce rapportée ! Maigret en fit les frais jadis, Philippot est sur le fil du rasoir aujourd'hui.
Heureusement pour nous, cette apparence d'unanimité, de droiture, de force tranquille n'est qu'un mirage qui fait que la prise de pouvoir par cette famille n'est pas encore pour demain.
Le parti de la famille Le Pen émet de sourds craquements.
Des querelles de famille, famille au sens le plus étroit. Depuis plusieurs décennies, l'extrême droite française est devenue en effet un champ clos, une histoire de famille, ce qui est une originalité.
Il y eut le père, puis le père et la fille, puis la fille et la nièce, lesquels finissent par s'affronter dès qu'ils ne sont plus totalement seuls aux rênes. Les ambitions personnelles ne supportent pas la moindre concurrence et trouvent forcément des terrains de mésentente.
Et malheur à la pièce rapportée ! Maigret en fit les frais jadis, Philippot est sur le fil du rasoir aujourd'hui.
Heureusement pour nous, cette apparence d'unanimité, de droiture, de force tranquille n'est qu'un mirage qui fait que la prise de pouvoir par cette famille n'est pas encore pour demain.
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
...sont-ce de vrais "craquements..? Il faut bien reconnaître que si en temps de "paix" il n'y a pas un jour sans que l'on ne parle du FN, en ce moment, il n'y en a eu que pour la droite pendant deux mois et ça en prend le chemin avec la gauche ( en aparté, ils en sont à 9 pour les primaires, ridicule...). Avec ces "pseudo bisbilles", on en reparle... de la "com" tout au plus et les "journaleux" ont foncé tête baissée dans le panneau...Robert a écrit :Nous sommes en plein dans les confuses primaires de la gauche, alors qu'une mini tempête pointe son nez du côté de la droite extrême.
Le parti de la famille Le Pen émet de sourds craquements.
Des querelles de famille, famille au sens le plus étroit. Depuis plusieurs décennies, l'extrême droite française est devenue en effet un champ clos, une histoire de famille, ce qui est une originalité.
Il y eut le père, puis le père et la fille, puis la fille et la nièce, lesquels finissent par s'affronter dès qu'ils ne sont plus totalement seuls aux rênes. Les ambitions personnelles ne supportent pas la moindre concurrence et trouvent forcément des terrains de mésentente.
Et malheur à la pièce rapportée ! Maigret en fit les frais jadis, Philippot est sur le fil du rasoir aujourd'hui.
Heureusement pour nous, cette apparence d'unanimité, de droiture, de force tranquille n'est qu'un mirage qui fait que la prise de pouvoir par cette famille n'est pas encore pour demain.
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Re: Primaires de la gauche : " bis repetita placent "
Craquements ou non, je pense qu'il y a peu d'atomes crochus entre la tata, sa nièce et Philippot, question de pouvoir ... Une entente de façade avant la présidentielle, peut-être ...Tadkozh a écrit :...sont-ce de vrais "craquements..? Il faut bien reconnaître que si en temps de "paix" il n'y a pas un jour sans que l'on ne parle du FN, en ce moment, il n'y en a eu que pour la droite pendant deux mois et ça en prend le chemin avec la gauche ( en aparté, ils en sont à 9 pour les primaires, ridicule...). Avec ces "pseudo bisbilles", on en reparle... de la "com" tout au plus et les "journaleux" ont foncé tête baissée dans le panneau...Robert a écrit :Nous sommes en plein dans les confuses primaires de la gauche, alors qu'une mini tempête pointe son nez du côté de la droite extrême.
Le parti de la famille Le Pen émet de sourds craquements.
Des querelles de famille, famille au sens le plus étroit. Depuis plusieurs décennies, l'extrême droite française est devenue en effet un champ clos, une histoire de famille, ce qui est une originalité.
Il y eut le père, puis le père et la fille, puis la fille et la nièce, lesquels finissent par s'affronter dès qu'ils ne sont plus totalement seuls aux rênes. Les ambitions personnelles ne supportent pas la moindre concurrence et trouvent forcément des terrains de mésentente.
Et malheur à la pièce rapportée ! Maigret en fit les frais jadis, Philippot est sur le fil du rasoir aujourd'hui.
Heureusement pour nous, cette apparence d'unanimité, de droiture, de force tranquille n'est qu'un mirage qui fait que la prise de pouvoir par cette famille n'est pas encore pour demain.
Tadkozh