Coup de gueule ...

[Tadkozh]

Connais pas l'homme seulement les écrits chantés par ferrat et c'est beau

...et Ferré...et Brassens...

Tadkozh

[callune]

Connais pas l'homme seulement les écrits chantés par ferrat et c'est beau

...et Ferré...et Brassens...

Tadkozh

Aussi, oui

[Robert]

Le sentiment religieux existe chez l'homme depuis la nuit des temps (il m'a épargné). Le fanatisme qui va avec, hélas, aussi.
Il ne se passe de mois sans qu'au nom d'une religion, des fous abjectes ne se manifestent, hier à Nice, Berlin, ou Paris, aujourd'hui à Barcelone.

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Hier après-midi, en balade à Wasselone (67) pour une grande brocante, nous avons croisé, à plusieurs reprises, des jeunes femmes qui avaient emprunté le déguisement religieux de nos bonnes soeurs d'autrefois ; d'autrefois car aujourd'hui, nos religieuses ont abandonné l'uniforme !

Et j'ai eu très envie de dire à ces femmes :
- que ce n'est pas le moment d'afficher son fanatisme religieux islamique, sous quelque forme que ce soit
- que le Moyen-Age est passé de mode
- que si Dieu existe, il n'a jamais dit à personne ce qu'on doit manger ou ne pas manger et quand, ni comment il convient de prier ou s'habiller et que ces fadaises ridicules sont édictées par des gens qui se sont arrogé le privilège de se poser en intermédiaire entre l'immanence, si elle existe, et l'humanité.
- que l'on tend aujourd'hui sans y parvenir totalement à l'égalité hommes/femmes. Pourquoi leurs compagnons, eux aussi, ne porteraient-ils pas des tenues ridicules et inadaptées que leur Dieu leur aurait suggéré ...



La religion dans sur la voie publique, NON !

[callune]

NON !!!

[Robert]

Après une diatribe à propos des bonnes femmes déguisées par le radicalisme islamique en pingouins pour complaire à Allah mon coup de gueule du matin touchera à l'univers carcéral.

J'entendais aux information du matin qu'il serait question d'autoriser le téléphone portable dans les prisons ... certes, avec des limites mais chacun sait bien qu'à court terme les limites s'estomperont avant de disparaître. Voilà un superbe moyen pour faciliter les évasions.

Les prisons ne sont pas et ne doivent pas être des camps de concentration de sinistre mémoire, ni des goulags ; mais enfin, la prison est une sanction consécutive à un délit, souvent grave. Il ne s'agit donc pas de vacances offertes aux détenus.

Difficile problème que celui de la vie dans nos prisons.

Au Moyen-Age, cruelle époque où la peine de mort avait cours et était courante, on brulait aussi d'innocentes "sorcières", les détentions n'étaient pas des parties de plaisir, des cages étroites aux oubliettes, on ne faisait pas dans la dentelle.

Finalement, les détenus d'aujourd'hui sont presque dans un bain de sirop de sucre !

[Robert]

NON !!!

Traînant sur le marché de ma petite ville, éberlué, j'ai observé un étal spécialisé dans le vêtement islamique, avec soutanes traînant jusqu'au sol, cornettes et autres déguisements destinés aux femmes ; les hommes eux, sont dispensés de par la grâce d'Allah de se déguiser quand ils paraissent en public !
Les pauvres ! Ils n'ont pas droit à un étal spécialisé ...

[callune]

NON !!!

Traînant sur le marché de ma petite ville, éberlué, j'ai observé un étal spécialisé dans le vêtement islamique, avec soutanes traînant jusqu'au sol, cornettes et autres déguisements destinés aux femmes ; les hommes eux, sont dispensés de par la grâce d'Allah de se déguiser quand ils paraissent en public !
Les pauvres ! Ils n'ont pas droit à un étal spécialisé ...

les pauvres !!!!

[Robert]

A propos de médecine ... et de rationalisme.

La médecine est une science ... presque un art.
Sa pratique est normalement sanctionnée par des diplômes qui font suite à de longues années d'étude.

Cependant, et de tous temps, sa pratique étant rémunératrice, la médecine officielle est côtoyée par un charlatanisme ésotérique qui a pignon sur rue.
Le vocabulaire lui-même se plie à ces pratiques avec l'usage de suffixes tels que "pathe" ou "logue" qui font gober au quidam que le praticien affichant ces spécialités nouvelles a des compétences avérées. Et sévissent pendules magiques qui diagnostiquent les maux, cotons bénis, impositions de mains dispensatrices de fluides magiques qui guérissent, onguents à la composition mystérieuse, flacons contenant d'indéfinis liquides, pilules à la composition secrète, prières et messes diverses ...

C'est bien connu, face au mal que la médecine scientifique tarde à guérir ou se trouve impuissante à le faire, nous avons recours à des pratiques marginales ; il est de nombreux patients qui ne prétendent avoir été guéris que par les pratiques empruntent de mystère d'un gourou ayant plus ou moins pignon sur rue.

J'ai pour ma part un regard rétrospectif amusé, avec une dose nécessaire d'auto-dérision, pour avoir eu recours à ces pratiques digne du lointain moyen-âge, celles qui avaient cours avant même que la médecine soit entrée dans le domaine des sciences exactes. Et vive Ambroise Paré !
J'ose vous narrer deux de ces mésaventures où je joue le rôle, un peu ridicule, du pigeon abusé.

En 2010, pour des raisons qui m'échappent totalement, subitement à la fin du printemps, mon dos a été source de douleurs rapidement insoutenables. Voué aux déplacements aidés de deux béquilles et accablé de douleurs permanentes, j'ai pensé à organiser mes adieux à ce "bas monde" !

Je ne m'en cache pas, je suis sans foi, ni religieuse ni autre, d'un rationalisme qui va jusqu'à l'outrance. Et je dois le dire, qu'après avoir épuisé tous les recoins de la médecine officielle, de la chimie à la chirurgie, en passant par l'ostéopathie et la kiné, après la consultation des plus grands spécialistes régionaux, comme l'oeil en la tombe de Caïn, le mal atroce demeurait et ne s'atténuait que par la prise de drogues corticoïdes à doses de plus en plus fortes dont chacun sait les dégâts qu'elles causent, à long terme.

J'ai donc prêté attentions aux sirènes des médecines parallèles, chez des praticiens dont on m'avait affirmé qu'ils faisaient des miracles.
D'un local éclairé de vitraux religieux ou la dame de séant psalmodia des prières en m'imposant sur le dos ses mains sensées irradier de bonnes ondes, au local d'une autre, pourvu d'instruments de torture dignes de ceux qui font se confesser les malfrats (je m'y suis trouvé suspendu, les bras en croix et la tête en bas !) je suis sorti très exactement de ces antres comme j'y étais entré, en pire pour la seconde expérience, juste soulagé de quelques billets de banque en euros.

Mon rationalisme s'est trouvé conforté par cet épisode.
La médecine oui, et foin de charlatanisme en "pathe" ou "logue" !
Et, après huit mois de douleurs insupportables et de déplacements avec deux béquilles, j'ai eu une chance que je ne parviens pas à m'expliquer de manière rationnelle de retrouver le bonheur d'une existence acceptable.
Ceci est un message d'espoirs pour ceux qui souffrent.
Nos destins sont écrits et les médecines ne font que les accompagner.

[Robert]

Je doute, au retour des vacances, que le simple parcours des yeux d'un post aussi long soit possible.
C'est inconscience d'en écrire un !
Mais comme j'ai un peu de temps à dilapider ...

A propos de raison, me viennent deux directions de réflexion possibles (entre quelques autres) :

- Blaise Pascal a écrit fort justement : "Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas" ... sage constatation de nature à tempérer mon propos précédent et mon rationalisme outrancier.

.................

- Dans le tourbillon révolutionnaire qui a suivi la prise de la Bastille, la raison fut élevée au rang de divinité. Et du haut de leurs tribunes, les révolutionnaires de parler de déesse Raison.
Voilà bien une belle illustration du mot paradoxe !
Il est en effet patent que le concept de foi et de déité est aux antipodes de l'univers de la raison !
On peut le regretter mais c'est un constat commun : L'excès mène au pire ; et conduit le révolutionnaire à perdre ... la raison toujours, et sa tête, parfois !

[callune]

Si si j'ai tout lu ! Et bravo pour la performance
En 2001, j'ai eu une aventure un peu similaire à la tienne. Ne pouvais plus bouger, mauvaise manip d'un kiné incompétent qui avait déchiré la capsule d'une vertèbre dorsale fracturée en delta 7 ans auparavant dû rester allongée 2 mois et végété avec d'atroces douleurs pendant de longs mois encore.J'ai songé au pire car je pensais que ma vie était finie...à 35 ans...
. J'avais tout essayé en medecine traditionnelle, acuponcture, mesotherapie, electrokine... du coup me suis tournée vers les charlatans sans succès. .. Et un jour, c'est revenu !! Tout seul et presque comme avant
Alors depuis cette expérience, j'ai compris qu'il faut profiter du bonheur de pouvoir bouger ! Et je psamoldie le "on ne sait pas ce que peut un corps" de Spinoza.
Carpe diem, profite du jour