...mais trop déjà...!!Denis a écrit :Si peu, si peu...Tadkozh a écrit :...l'hôpital qui se moque de l'infirmerie...![]()
Tadkozh

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...mais trop déjà...!!Denis a écrit :Si peu, si peu...Tadkozh a écrit :...l'hôpital qui se moque de l'infirmerie...![]()
Tadkozh
....euh...je parlais du "CR"...Denis a écrit :Il doit avoir du boulot...
Ou alors il veut pas me payer la bière qu'il me doit pour mon "super" pronostic!![]()
et il fait le mort!!!
....ah bravo François...!! c'est un gros truc..!! La mode est à l'ultra pour le vélo mais les 100 bornes de Millau n'ont rien à lui envier..!francois a écrit :Enfin mon compte rendu avec retard pour cause de boulot, de programmation de ma prochaine saison de tri (je vous en reparlerai).
Pour en revenir à Millau.
Je rejoints mes parents vendredi vers 17 heures à Millau, un petit tour dans le hall d'arrivée histoire de sentir l'ambiance.
Samedi matin, levé aux aurores, un demi gatosport en guise de petit déjeuner, et en route vers le départ. Le temps est nuageux et j'espère au fond de moi qu'il ne pleuvra pas.
A 10 heures, c'est le départ, direction les gorges du tarn pour la première boucle de 42 kms. Je met le frein pour rester à 8km/h, et au 8ème kilo, ma mère nous rejoint à vélo pour nous accompagner le long de la première boucle (l'assistance en vélo est autorisée). Vers le 23ème kilo, on rejoint au bénéfice d'un ravito, un groupe de deux coureurs et deux accompagnateurs, qui ont pris la peine de monter un lecteur mp3 : Mike Brant, Joe Dassin, Claude François, une suite de tubes des années 80 vont se succéder, et ça donne une ambiance un peu surréaliste.
Au 33ème kilo, je commence à avoir les jambes un peu dure, et je me dis, que je ne suis pas dans un bon jour... ce qui va se confirmer par la suite.
Au 42 ème kilo, retour par la case hall d'arrivée, les jambes lourdes, mais le ravito me permet de bien repartir. nous quittons nos compagnons de route qui préfèrent changer de tee-shirt, et nous rejoignent quelques kilomètres plus loin. C'est reparti pour la musique, et je retrouve pour l'instant mes jambes. Vers le 47-48ème kilo, nous abordons la première difficulté : 1600 m à 7% qui nous conduit droit au Viaduc de Millau. C'est l'occasion d'admirer une nouvelle fois son architecture, et ce pont qui donne l'impression visuelle de relier le plateau du larzac au sud, et le début du plateau de l'aubrac au nord. Nous entamons maintenant une longue descente qui tape pas mal dans les jambes. Nous croisons le premier de l'épreuve impressionnant d'aisance et de vitesse au 95ème kilo. Un de nos compagnons de route me dit qu'il ne s'imaginait que ce serait aussi dur... ce qui me fait repenser à mes jambes. Arrivée à un ravito au 60 ème kilo, pause toilette, et c'est reparti, et là je vais entamer les plus longs 10 kilomètres, schématiquement 5 km en faux plat montant où j'alterne marche et course. Arrivée au mini ravito du 62è ème kilo : là la sono nous sert Renaud, et la société qui l'aura pas...un petit peu d'anarchisme dans cette région de haut plateau. Là je tiens au mental en me disant que j'ai déjà fait 70 kms à pied et que je peux arriver à St AFFRIQUE (ravito du 75ème kilo) J'aborde dans les 5 kilo suivants la côte de Thiergues qui est en réalité un véritable col! Marche dans le bas du col et course sur le haut. Au sommet, la nuit tombe et petite pause pour mettre la frontale. On ne s'attarde pas pour cause de vent de face. Quelques part, l'arrivée de la nuit me rassure, et je retrouve mes jambes dans la longue descente qui mène à ST AFFRIQUE. Arrivée au ravito, j'avale une soupe, un sandwich, un café. Je vois une table de massage libre, je demande à un kiné si je peux m'installer. Réponse affirmative, massage des mollets pendant 5 mn; je me relève et mes jambes sont commes neuves. Mon père en profite de son côté pour se faire masser. Le "ravito" aura duré près de 45mn, mais, contrairement à mes craintes, on repart à notre allure de croisière de 7 - 7,5 km/h. La remontée du col de Thiergues se passe très bien, la descente idem. Arrivé au ravito du 80ème kilo, et deuxième massage pour tous les deux. Du 80ème au 92ème kilo, nous courrons en relais à 8km/h, en relançant l'allure à tour de rôle. Puis nous abordons la remontée du viaduc, moins pentue, mais plus longue qu'à l'allée. La descente des 1600m à 7% me fait très mal aux jambes alors que mon père en profite pour s'envoler. Je marche quelques mètres, et je repars tant bien que mal. Au 98ème kilo, c'est le coup de bambou, et je terminerai mes 100 kilo en marchant, et sous les encouragements des coureurs qui en ont terminé.
L'arrivée est intimiste mais très sympa puisque le premier de l'épreuve est toujours là pour nous féliciter quelques 10 heures après son arrivée.
Je m'assois sur la première chaise venue. Mon père me force à me lever...je négocie quelques minutes de repos. On récupère les sacs pour se doucher. Lorsque je me rends compte que les douches sont des cabines situées à l'extérieur, je renonce et attend mon père. Le repas campagnard d'après course est le bienvenue.
Couché à 5 h du mat.
C'est 100 kms ont été une grande expérience sportive et humaine. J'en garde finalement un bon souvenir, et je suis en cette fin octobre près à la renouveler.
Voili, voilou