Lecture et littérature ...
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Oui, les amis, le temps s’y prête.
J’ai commencé ma relecture du "pain au lièvre" de Joseph Cressot, un livre qui est de la veine de ceux signés Louis Pergaud un autre auteur qui m’est cher. Louis Pergaud est connu pour avoir écrit « la guerre des boutons » mais dont l’oeuvre si riche ne se limite pas à ce récit d’une guerre entre les enfants de deux villages voisins et dont le cinéma a fait un scénario …
Comme j’ai du temps devant moi et que la météorologie se prête à ce genre d’exercice, je vais vous infliger un compte-rendu de lecture.
« Le pain au lièvre » est le seul récit connu de Joseph Cressot, ce qui fait de lui un auteur très confidentiel. Cet auteur, d’abord instituteur de formation, d’origine très modeste comme l’étaient souvent « les hussards noirs » de la troisième république, a gravi les échelons de la hiérarchie. Inspecteur primaire, puis directeur de l’école normale d’instituteurs que j’ai fréquentée, il a terminé sa carrière prenant un poste d’inspecteur général de l’éducation nationale.
………………………..
J’ai commencé ma lecture par celle de la préface signée de Jean Guéhenno ; image de mon inculture, je n’ai jamais rien lu de cet auteur, que cette préface.
Je me suis promis de lire quelque chose de Jean Guéhenno tant cette préface m’a captivé.
Je vous en livre les premières phrases :
J’ai toujours pensé que tout homme portait en lui un livre qu’il pourrait écrire rien qu’en parlant tout près de lui-même, de ce que furent ses rapports avec les choses et les êtres, de ses amours, de son travail, de son métier, à la condition bien sûr qu’il ait eu la chance d’avoir un peu appris à mettre en ordre ses souvenirs, à reconnaître ce qui l’a fait, lui, un individu entre tous les autres ….
Quelle émouvante bibliothèque composeraient des livres de cette sorte, des témoignages directes, authentiques et sincères.
Le livre de Joseph Cressot est sûrement l’un de ces livres-là.
(Jean Guéhenno)
Voilà une vérité qui m’avait échappé. Chacun de nous porte bien en lui le vécu de son existence propre qui pourrait être un véritable roman. Que de romans auto-biographiques se perdent ainsi dans l’espace virtuel !
………………………..
J’en reviens au livre de Cressot.
Bien mieux qu’une explication de mon cru, Joseph Cressot introduit son récit par une explication du titre qu’il a choisi pour son livre.
Le pain au lièvre …
Quand nous étions petits, le soir, nous guettions le retour du père.Qu’y avait-il pour nous, dans sa hotte, sous l’herbe des lapins ?
C’était, au gré des jours et des saisons, la poignée de mousserons, le bouquet de fraises, la grenouille ficelée de joncs, la plume de geai, les noix fraîches …c’était presque toujours le mystérieux PAIN AU LIEVRE.
Croûton durci, reste d’un goûter dans la vigne, nous le grignotions avec délices. Son nom furtif et sauvage le parfumait d’inconnu ; son nom le faisait friandise pour notre créance ingénue.
Dans la hotte aux souvenirs, j’en ai retrouvé des miettes : Les voici.
Et commence une série de récits brefs intitulés « mon village », les chasseurs », « vie et mort du cochon », « l’école » … Ils ont pour moi les saveurs délicieuses des nourritures campagnardes, du pot au feu, du boudin aux pommes ; j’y retrouve aussi la musique discrète des chants de passereaux aux buissons, le cri tonitruant du coq triomphant sur son empire qu’est son tas de fumier ou le murmure des quatre vents dans les grands arbres ; les odeurs aussi dont celles si délicates des fleurs ou des foins fraîchement coupés et aussi celles moins suaves des fumiers des usoirs …
J’ai commencé ma relecture du "pain au lièvre" de Joseph Cressot, un livre qui est de la veine de ceux signés Louis Pergaud un autre auteur qui m’est cher. Louis Pergaud est connu pour avoir écrit « la guerre des boutons » mais dont l’oeuvre si riche ne se limite pas à ce récit d’une guerre entre les enfants de deux villages voisins et dont le cinéma a fait un scénario …
Comme j’ai du temps devant moi et que la météorologie se prête à ce genre d’exercice, je vais vous infliger un compte-rendu de lecture.
« Le pain au lièvre » est le seul récit connu de Joseph Cressot, ce qui fait de lui un auteur très confidentiel. Cet auteur, d’abord instituteur de formation, d’origine très modeste comme l’étaient souvent « les hussards noirs » de la troisième république, a gravi les échelons de la hiérarchie. Inspecteur primaire, puis directeur de l’école normale d’instituteurs que j’ai fréquentée, il a terminé sa carrière prenant un poste d’inspecteur général de l’éducation nationale.
………………………..
J’ai commencé ma lecture par celle de la préface signée de Jean Guéhenno ; image de mon inculture, je n’ai jamais rien lu de cet auteur, que cette préface.
Je me suis promis de lire quelque chose de Jean Guéhenno tant cette préface m’a captivé.
Je vous en livre les premières phrases :
J’ai toujours pensé que tout homme portait en lui un livre qu’il pourrait écrire rien qu’en parlant tout près de lui-même, de ce que furent ses rapports avec les choses et les êtres, de ses amours, de son travail, de son métier, à la condition bien sûr qu’il ait eu la chance d’avoir un peu appris à mettre en ordre ses souvenirs, à reconnaître ce qui l’a fait, lui, un individu entre tous les autres ….
Quelle émouvante bibliothèque composeraient des livres de cette sorte, des témoignages directes, authentiques et sincères.
Le livre de Joseph Cressot est sûrement l’un de ces livres-là.
(Jean Guéhenno)
Voilà une vérité qui m’avait échappé. Chacun de nous porte bien en lui le vécu de son existence propre qui pourrait être un véritable roman. Que de romans auto-biographiques se perdent ainsi dans l’espace virtuel !
………………………..
J’en reviens au livre de Cressot.
Bien mieux qu’une explication de mon cru, Joseph Cressot introduit son récit par une explication du titre qu’il a choisi pour son livre.
Le pain au lièvre …
Quand nous étions petits, le soir, nous guettions le retour du père.Qu’y avait-il pour nous, dans sa hotte, sous l’herbe des lapins ?
C’était, au gré des jours et des saisons, la poignée de mousserons, le bouquet de fraises, la grenouille ficelée de joncs, la plume de geai, les noix fraîches …c’était presque toujours le mystérieux PAIN AU LIEVRE.
Croûton durci, reste d’un goûter dans la vigne, nous le grignotions avec délices. Son nom furtif et sauvage le parfumait d’inconnu ; son nom le faisait friandise pour notre créance ingénue.
Dans la hotte aux souvenirs, j’en ai retrouvé des miettes : Les voici.
Et commence une série de récits brefs intitulés « mon village », les chasseurs », « vie et mort du cochon », « l’école » … Ils ont pour moi les saveurs délicieuses des nourritures campagnardes, du pot au feu, du boudin aux pommes ; j’y retrouve aussi la musique discrète des chants de passereaux aux buissons, le cri tonitruant du coq triomphant sur son empire qu’est son tas de fumier ou le murmure des quatre vents dans les grands arbres ; les odeurs aussi dont celles si délicates des fleurs ou des foins fraîchement coupés et aussi celles moins suaves des fumiers des usoirs …
Modifié en dernier par Robert le 13 janv. 2021, 13:33, modifié 3 fois.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Pauline la fille de Titine, a fait ses études dans le social et dans son cursus de son BTS et de licence elle avait fait plusieurs stages dans des Ehpad où elle avait proposé de faire des récits de vie.
Elle passait donc plusieurs heures durant les 3 mois de ses stages avec quelques résidents et elle a pu écrire noir sur blanc ces récits de vie qui ont pu dans un premier temps faire remonter des souvenirs et émotions enfouis dans la mémoire des résidents et dans un deuxième temps de faire découvrir à la famille proche ces moments de vie inconnus de leur père ou mère.
Elle passait donc plusieurs heures durant les 3 mois de ses stages avec quelques résidents et elle a pu écrire noir sur blanc ces récits de vie qui ont pu dans un premier temps faire remonter des souvenirs et émotions enfouis dans la mémoire des résidents et dans un deuxième temps de faire découvrir à la famille proche ces moments de vie inconnus de leur père ou mère.
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Hier soir, j'ai regardé sur la 3 l'émission consacrée à Georges Pernoud ; il s'agissait tout simplement d'une biographie du créateur de l'émission "Thalassa" consacrée aux mers et océans du globe. Un hommage mérité.
Biographie : Un mot qui recouvre et conforte notre échange ci-dessus.
Il n'est d'existence humaine dont le récit ne soit un vrai roman. Mais on ne porte attention qu'au récit de la vie des célébrités ; ça devient une biographie.
Et pour avoir une biographie, il faut s'être distingué du commun !
Que de romans perdus !
Biographie : Un mot qui recouvre et conforte notre échange ci-dessus.
Il n'est d'existence humaine dont le récit ne soit un vrai roman. Mais on ne porte attention qu'au récit de la vie des célébrités ; ça devient une biographie.
Et pour avoir une biographie, il faut s'être distingué du commun !
Que de romans perdus !
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Mais Robert tu es une célébritéRobert a écrit : ↑16 janv. 2021, 09:55 Hier soir, j'ai regardé sur la 3 l'émission consacrée à Georges Pernoud ; il s'agissait tout simplement d'une biographie du créateur de l'émission "Thalassa" consacrée aux mers et océans du globe. Un hommage mérité.
Biographie : Un mot qui recouvre et conforte notre échange ci-dessus.
Il n'est d'existence humaine dont le récit ne soit un vrai roman. Mais on ne porte attention qu'au récit de la vie des célébrités ; ça devient une biographie.
Et pour avoir une biographie, il faut s'être distingué du commun !
Que de romans perdus !

Moi je pense qu'avec la plume que tu as, tu devrais écrire tes mémoires, décrire ce que tu as vécu, où tu as vécu, parler de tes parents, de tes aïeuls, de tes enfants, de tes amis, ta vie d'écolier, à Normale Sup, de ta vie d'instituteur, comment est venue ta passion pour le vélo, etc,...
Tes enfants auraient ainsi un super roman de ta vie, car même si tu en leurs as parlé durant les réunions de famille, ils n'ont pas tout enregistré, et une partie de ton roman serait perdue quand tu partiras.
A méditer non ? . . . .
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Je ne fais hélas que méditer. Peut-être écrirai-je ... demain.Lolo90 a écrit : ↑16 janv. 2021, 10:04Mais Robert tu es une célébritéRobert a écrit : ↑16 janv. 2021, 09:55 Hier soir, j'ai regardé sur la 3 l'émission consacrée à Georges Pernoud ; il s'agissait tout simplement d'une biographie du créateur de l'émission "Thalassa" consacrée aux mers et océans du globe. Un hommage mérité.
Biographie : Un mot qui recouvre et conforte notre échange ci-dessus.
Il n'est d'existence humaine dont le récit ne soit un vrai roman. Mais on ne porte attention qu'au récit de la vie des célébrités ; ça devient une biographie.
Et pour avoir une biographie, il faut s'être distingué du commun !
Que de romans perdus !![]()
Moi je pense qu'avec la plume que tu as, tu devrais écrire tes mémoires, décrire ce que tu as vécu, où tu as vécu, parler de tes parents, de tes aïeuls, de tes enfants, de tes amis, ta vie d'écolier, à Normale Sup, de ta vie d'instituteur, comment est venue ta passion pour le vélo, etc,...
Tes enfants auraient ainsi un super roman de ta vie, car même si tu en leurs as parlé durant les réunions de famille, ils n'ont pas tout enregistré, et une partie de ton roman serait perdue quand tu partiras.
A méditer non ? . . . .
Mais toi, Lolo, tu peux le faire aussi ... ce n'est qu'une question d'envie et de volonté !
Ma plume est bien commune, comme l'est aussi mon existence et ma célébrité ne dépasse guère les limites de mon jardin. Je suis connu des mes salades, carottes, pommes de terre et navets. Je suis quidam et mes souvenirs sont susceptibles d'intéresser, peut être, le cercle familial.
Finalement, je n'ouvre ma boîte aux souvenirs que dans ce cadre de "cyberpotes", et ça n'est pas vraiment l'endroit où le faire ... un forum qui ne pourrait être dédié qu'au vélo si je ne m'égarais souvent ailleurs.
PS : Mon école normale n'était pas "sup" mais le simple établissement de formation des instituteurs dont disposaient tous les départements. En réalité, il existait dans chaque département deux écoles normales d'instituteurs, celle des filles et celle des garçons. Depuis, la mixité est la règle et la formation des enseignants confiée à l'université. Les anciennes "écoles normales d'instituteurs" ont changé plusieurs fois d'appellation ! Le métier s'est d'ailleurs presque totalement féminisé et assez rares sont les hommes qui se destinent à cette profession. Je me permet de trouver ça très regrettable.
- Finistere29
- Messages : 734
- Enregistré le : 08 janv. 2020, 12:07
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Je vous recommande de regarder en replay " Aelia la souris des moissons" un programme de France 5 diffusé hier après-midi. On a en a dans le jardin, mais difficile à observer.
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Vu en partie. Un beau document.Finistere29 a écrit : ↑21 janv. 2021, 22:06 Je vous recommande de regarder en replay " Aelia la souris des moissons" un programme de France 5 diffusé hier après-midi. On a en a dans le jardin, mais difficile à observer.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Je vais regardé çaRobert a écrit : ↑22 janv. 2021, 06:23Vu en partie. Un beau document.Finistere29 a écrit : ↑21 janv. 2021, 22:06 Je vous recommande de regarder en replay " Aelia la souris des moissons" un programme de France 5 diffusé hier après-midi. On a en a dans le jardin, mais difficile à observer.

Une souris verte qui courait dans l'herbe ......
Je ne vous dis pas la suite car c'est assez horrible les paroles des comptines


- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Bon, petit à petit, je relis "Le pain au lièvre" ...Robert a écrit : ↑12 janv. 2021, 10:16 Oui, les amis, le temps s’y prête.
J’ai commencé ma relecture du "pain au lièvre" de Joseph Cressot, un livre qui est de la veine de ceux signés Louis Pergaud un autre auteur qui m’est cher. Louis Pergaud est connu pour avoir écrit « la guerre des boutons » mais dont l’oeuvre si riche ne se limite pas à ce récit d’une guerre entre les enfants de deux villages voisins et dont le cinéma a fait un scénario …
Comme j’ai du temps devant moi et que la météorologie se prête à ce genre d’exercice, je vais vous infliger un compte-rendu de lecture.
« Le pain au lièvre » est le seul récit connu de Joseph Cressot, ce qui fait de lui un auteur très confidentiel. Cet auteur, d’abord instituteur de formation, d’origine très modeste comme l’étaient souvent « les hussards noirs » de la troisième république, a gravi les échelons de la hiérarchie. Inspecteur primaire, puis directeur de l’école normale d’instituteurs que j’ai fréquentée, il a terminé sa carrière prenant un poste d’inspecteur général de l’éducation nationale.
………………………..
J’ai commencé ma lecture par celle de la préface signée de Jean Guéhenno ; image de mon inculture, je n’ai jamais rien lu de cet auteur, que cette préface.
Je me suis promis de lire quelque chose de Jean Guéhenno tant cette préface m’a captivé.
Je vous en livre les premières phrases :
J’ai toujours pensé que tout homme portait en lui un livre qu’il pourrait écrire rien qu’en parlant tout près de lui-même, de ce que furent ses rapports avec les choses et les êtres, de ses amours, de son travail, de son métier, à la condition bien sûr qu’il ait eu la chance d’avoir un peu appris à mettre en ordre ses souvenirs, à reconnaître ce qui l’a fait, lui, un individu entre tous les autres ….
Quelle émouvante bibliothèque composeraient des livres de cette sorte, des témoignages directes, authentiques et sincères.
Le livre de Joseph Cressot est sûrement l’un de ces livres-là.
(Jean Guéhenno)
Voilà une vérité qui m’avait échappé. Chacun de nous porte bien en lui le vécu de son existence propre qui pourrait être un véritable roman. Que de romans auto-biographiques se perdent ainsi dans l’espace virtuel !
………………………..
J’en reviens au livre de Cressot.
Bien mieux qu’une explication de mon cru, Joseph Cressot introduit son récit par une explication du titre qu’il a choisi pour son livre.
Le pain au lièvre …
Quand nous étions petits, le soir, nous guettions le retour du père.Qu’y avait-il pour nous, dans sa hotte, sous l’herbe des lapins ?
C’était, au gré des jours et des saisons, la poignée de mousserons, le bouquet de fraises, la grenouille ficelée de joncs, la plume de geai, les noix fraîches …c’était presque toujours le mystérieux PAIN AU LIEVRE.
Croûton durci, reste d’un goûter dans la vigne, nous le grignotions avec délices. Son nom furtif et sauvage le parfumait d’inconnu ; son nom le faisait friandise pour notre créance ingénue.
Dans la hotte aux souvenirs, j’en ai retrouvé des miettes : Les voici.
Et commence une série de récits brefs intitulés « mon village », les chasseurs », « vie et mort du cochon », « l’école » … Ils ont pour moi les saveurs délicieuses des nourritures campagnardes, du pot au feu, du boudin aux pommes ; j’y retrouve aussi la musique discrète des chants de passereaux aux buissons, le cri tonitruant du coq triomphant sur son empire qu’est son tas de fumier ou le murmure des quatre vents dans les grands arbres ; les odeurs aussi dont celles si délicates des fleurs ou des foins fraîchement coupés et aussi celles moins suaves des fumiers des usoirs …
Et de regretter que Joseph Cressot n'ait écrit que ce livre.
Certes, il fait parfois usage de mots du patois de son village, mots dont souvent je devine le sens. Parfois je reste sur ma faim, sachant qu'aucun dictionnaire ne m'en révèlera le sens. Qu'importe, le texte et les images qu'il porte ne s'en trouvent pas altérées.
- Lolo90
- Messages : 18309
- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
- Contact :
Re: Lecture et littérature ...
Il faudrait trouver quelqu'un dans ta ville qui est féru du patois