ça ne m 'étonne pas du tout et je suppose que tu devais être excellent en rédaction, puis en cours de philo? tu aurais pu faire une belle carrière d 'écrivain peut être ,on a finalement de la chance de pouvoir profiter de ton talent
La chute
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benoit
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Re: La chute
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Lolo90
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Re: La chute
Oh oui qu'on a de la chance d'avoir Robertbenoit a écrit : ↑12 juin 2023, 11:38ça ne m 'étonne pas du tout et je suppose que tu devais être excellent en rédaction, puis en cours de philo? tu aurais pu faire une belle carrière d 'écrivain peut être ,on a finalement de la chance de pouvoir profiter de ton talent
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eric1965
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Re: La chute
Coucou mr Develotte, c 'est Eric le jeune "trou d'uc"qui était a l école même le dimanche.
j'ai de vos nouvelles assez fréquemment par Jean Michel et je profite de passer par ce site de discussion pour vous dire que l on pense Agnès et moi, très fort à vous !
JM m a dit que vous faites des progrès certes petit mais progrès quand même et que vous trouvez le temps bien long.
Le maitre mot c est garder le moral et se raccrocher a tout ce qui peut le maintenir.
C est sûr que c est bien plus facile a dire qu' à faire mais c est bel et bien le cap du rétablissement.
Je pourrais passer vous faire un petit coucou un jour si cela vous ferais plaisir.
Faites un gros bisou à Josette de notre part.
A bientôt!
j'ai de vos nouvelles assez fréquemment par Jean Michel et je profite de passer par ce site de discussion pour vous dire que l on pense Agnès et moi, très fort à vous !
JM m a dit que vous faites des progrès certes petit mais progrès quand même et que vous trouvez le temps bien long.
Le maitre mot c est garder le moral et se raccrocher a tout ce qui peut le maintenir.
C est sûr que c est bien plus facile a dire qu' à faire mais c est bel et bien le cap du rétablissement.
Je pourrais passer vous faire un petit coucou un jour si cela vous ferais plaisir.
Faites un gros bisou à Josette de notre part.
A bientôt!
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Robert
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Re: La chute
Merci Éric.
Je crois t’avoir répondu par ailleurs. Si ce n’est fait merci encore
Penser à vous me rappelle une bonne période de ma vie.Arry, la cour de l’école avec ses deux Mirabelliers et tout là-bas dans sa vallée, la Moselle éternelle qui coule sans retour.
Mes bises pour toi et pour Agnès.
Note : comme je ne peux pas me servir de mes mains, j’écris à l’aide de Siri ce qui donne un français un peu approximatif. Avec mes excuses.
Je crois t’avoir répondu par ailleurs. Si ce n’est fait merci encore
Penser à vous me rappelle une bonne période de ma vie.Arry, la cour de l’école avec ses deux Mirabelliers et tout là-bas dans sa vallée, la Moselle éternelle qui coule sans retour.
Mes bises pour toi et pour Agnès.
Note : comme je ne peux pas me servir de mes mains, j’écris à l’aide de Siri ce qui donne un français un peu approximatif. Avec mes excuses.
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Robert
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Re: La chute
Souvenirs de mes années de lycée.
En sixième au lycée de Mulhouse.
J’ai peu de souvenirs de ma première année de lycéen.
Le ministère de l’éducation venait de donner l’ instruction que tous les enfants sachent évoluer dans le milieu aquatique.
Mulhouse disposait d’une piscine qualifiée d’olympique.
Chaque semaine nous avions une heure d’éducation physique consacrée à la natation. Notre professeur qui s’appelait Monsieur Thual avait une pédagogie un peu particulière. Pour nous qui n’avions jamais nagé, il nous alignait le long du grand bassin. Chacun à notre tour devions sauter dans l’eau profonde et nous débattre pour surnager. Monsieur Thual, alors que nous suffoquions, consentait à nous tendre une perche pour nous donner un accès à l’échelle secourable, mettant ainsi fin à notre noyade. Cette contestable pédagogie m’a pourvu d’un dégoût définitif pour les piscines.
Aujourd’hui encore, je suis complètement allergique à leur détestable et froide odeur d’eau de javel ; et puis elle était très froide l’eau de la piscine de Mulhouse avec ses locaux qui résonnaient comme une cathédrale. J’entends encore les imprécations de Monsieur Thual.
Chaque semaine, j’appréhendais les séances de piscine qui ont marqué et révélé une aversion définitive pour les établissements consacrés à la natation.
Je ne me suis familiarisé avec l’eau que beaucoup plus tard au bord de la rivière Seille dans le département de la Saône-et-Loire, où je passais mes vacances ; alors je traversais le cours d’eau pour retrouver les copains sur l’autre rive.
En cinquième au lycée de Mulhouse.
J’ai peu de souvenirs proprement scolaires. Par contre, mon père, ayant été nommé en Meurthe-et-Moselle, afin de laisser à ma scolarité une continuité normale, m’avait confié à un couple d’amis, qui résidaient alors tout près de Mulhouse. En conséquence, j’ai vécu trois mois chez Monsieur et Madame Christen. Ce couple n’avait pas d’enfant. Pendant trois mois, j’allais donc être chouchouté bien plus que je ne l’aurais été à la maison.
Monsieur Christen pilotait les lourdes locomotives à vapeur de l’époque sur les grandes lignes, Paris, Lyon, Marseille PLM. Il rentrait du travail, noir comme un charbonnier et son premier souci était la douche.
C’est chez lui que j’ai fumé ma première cigarette. En effet, très démagogue, alors que j’avais 11 ans, il m’avait acheté…… un paquet de cigarettes de luxe ! Plus tard, devenu adulte, je suis resté près de mes parents d’adoption et je suis allé plusieurs fois leur rendre visite dans la banlieue de Mulhouse.
En quatrième au lycée Fabert de la ville de Metz.
Nouvelle étape dans ma scolarité de lycéen. Le lycée Fabert, un très vieil établissement, un couvent transformé en établissement scolaire. Ce lycée existe encore et mon fils y a fait beaucoup plus tard, ses humanités.
Je m’y vois encore, le premier jour, quand ma mère m’a abandonné dans le cloître qui constitue l’entrée du lycée. Aujourd’hui j’en mesure le sentiment de l’abandon. En effet, je devais commencer là mon apprentissage en internat. Jusqu’alors, j’avais toujours été à la maison.
Je devais faire aussi là le douloureux apprentissage de bizut. Le bizut c’est le petit nouveau auquel on fait subir quelques sévices. Je venais d’apprendre ce mot à mes dépens. Il faut dire que j’étais parmi les plus jeunes lycéens à l’époque.
Je revois les grandes tables de marbre du réfectoire. Elles accueillaient une douzaine de convives alignés comme des moine Bénédictins. Bien entendu, les grands se trouvaient en tête de table, et les petits, tout au fond. Les plats passaient et arrivaient au bout de la table, passablement dégarnis. ! … et personne n’y décelait une injustice ou une anomalie.
« Est-ce anciennes sauvageries qu’on pardonne ? » Interrogerait le poète ; la réalité était moins poétique ! et au bout de la table, il y avait bien peu de beurre à tartiner !
Les dortoirs étaient relativement modernes, une trentaine de lits identiques avec au milieu une sorte de cage destinée à un oiseau appelé pion ; lequel avait un devoir de surveillance afin d’ éviter les batailles de polochons ! Je décris là le monde des pensionnaires, un monde depuis longtemps révolu.
En sixième au lycée de Mulhouse.
J’ai peu de souvenirs de ma première année de lycéen.
Le ministère de l’éducation venait de donner l’ instruction que tous les enfants sachent évoluer dans le milieu aquatique.
Mulhouse disposait d’une piscine qualifiée d’olympique.
Chaque semaine nous avions une heure d’éducation physique consacrée à la natation. Notre professeur qui s’appelait Monsieur Thual avait une pédagogie un peu particulière. Pour nous qui n’avions jamais nagé, il nous alignait le long du grand bassin. Chacun à notre tour devions sauter dans l’eau profonde et nous débattre pour surnager. Monsieur Thual, alors que nous suffoquions, consentait à nous tendre une perche pour nous donner un accès à l’échelle secourable, mettant ainsi fin à notre noyade. Cette contestable pédagogie m’a pourvu d’un dégoût définitif pour les piscines.
Aujourd’hui encore, je suis complètement allergique à leur détestable et froide odeur d’eau de javel ; et puis elle était très froide l’eau de la piscine de Mulhouse avec ses locaux qui résonnaient comme une cathédrale. J’entends encore les imprécations de Monsieur Thual.
Chaque semaine, j’appréhendais les séances de piscine qui ont marqué et révélé une aversion définitive pour les établissements consacrés à la natation.
Je ne me suis familiarisé avec l’eau que beaucoup plus tard au bord de la rivière Seille dans le département de la Saône-et-Loire, où je passais mes vacances ; alors je traversais le cours d’eau pour retrouver les copains sur l’autre rive.
En cinquième au lycée de Mulhouse.
J’ai peu de souvenirs proprement scolaires. Par contre, mon père, ayant été nommé en Meurthe-et-Moselle, afin de laisser à ma scolarité une continuité normale, m’avait confié à un couple d’amis, qui résidaient alors tout près de Mulhouse. En conséquence, j’ai vécu trois mois chez Monsieur et Madame Christen. Ce couple n’avait pas d’enfant. Pendant trois mois, j’allais donc être chouchouté bien plus que je ne l’aurais été à la maison.
Monsieur Christen pilotait les lourdes locomotives à vapeur de l’époque sur les grandes lignes, Paris, Lyon, Marseille PLM. Il rentrait du travail, noir comme un charbonnier et son premier souci était la douche.
C’est chez lui que j’ai fumé ma première cigarette. En effet, très démagogue, alors que j’avais 11 ans, il m’avait acheté…… un paquet de cigarettes de luxe ! Plus tard, devenu adulte, je suis resté près de mes parents d’adoption et je suis allé plusieurs fois leur rendre visite dans la banlieue de Mulhouse.
En quatrième au lycée Fabert de la ville de Metz.
Nouvelle étape dans ma scolarité de lycéen. Le lycée Fabert, un très vieil établissement, un couvent transformé en établissement scolaire. Ce lycée existe encore et mon fils y a fait beaucoup plus tard, ses humanités.
Je m’y vois encore, le premier jour, quand ma mère m’a abandonné dans le cloître qui constitue l’entrée du lycée. Aujourd’hui j’en mesure le sentiment de l’abandon. En effet, je devais commencer là mon apprentissage en internat. Jusqu’alors, j’avais toujours été à la maison.
Je devais faire aussi là le douloureux apprentissage de bizut. Le bizut c’est le petit nouveau auquel on fait subir quelques sévices. Je venais d’apprendre ce mot à mes dépens. Il faut dire que j’étais parmi les plus jeunes lycéens à l’époque.
Je revois les grandes tables de marbre du réfectoire. Elles accueillaient une douzaine de convives alignés comme des moine Bénédictins. Bien entendu, les grands se trouvaient en tête de table, et les petits, tout au fond. Les plats passaient et arrivaient au bout de la table, passablement dégarnis. ! … et personne n’y décelait une injustice ou une anomalie.
« Est-ce anciennes sauvageries qu’on pardonne ? » Interrogerait le poète ; la réalité était moins poétique ! et au bout de la table, il y avait bien peu de beurre à tartiner !
Les dortoirs étaient relativement modernes, une trentaine de lits identiques avec au milieu une sorte de cage destinée à un oiseau appelé pion ; lequel avait un devoir de surveillance afin d’ éviter les batailles de polochons ! Je décris là le monde des pensionnaires, un monde depuis longtemps révolu.
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Lolo90
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Re: La chute
Merci beaucoup de nous faire partager tes souvenirs scolaires et surtout c'est tellement bien écrit
J'en ai également des souvenirs, même si je sais que certains ici doutent que je suis allé à l'école
Mais je n'arriverais pas à me remémorer de tous ces détails que toi tu as encore en tête et que tu arrives si bien à coucher sur le papier
Bravo Robert
J'en ai également des souvenirs, même si je sais que certains ici doutent que je suis allé à l'école
Mais je n'arriverais pas à me remémorer de tous ces détails que toi tu as encore en tête et que tu arrives si bien à coucher sur le papier
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Robert
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Re: La chute
Merci pour tes aimables commentaires,lolo.
On dit qu’il y’a plus de plaisir à donner qu’à recevoir. De même je pense qu’il y a plus de plaisir pour moi à écrire que pour vous à me lire.
Bien entendu je referai un album de souvenirs dès que j’en aurai le loisir. Sans doute bientôt.
Je le regrette infiniment, mais je me suis beaucoup éloigné du vélo, j’espère ne pas prendre le chemin de Tad, qui, passée la période où il faisait du vélo, a laissé choir le forum.
On dit qu’il y’a plus de plaisir à donner qu’à recevoir. De même je pense qu’il y a plus de plaisir pour moi à écrire que pour vous à me lire.
Bien entendu je referai un album de souvenirs dès que j’en aurai le loisir. Sans doute bientôt.
Je le regrette infiniment, mais je me suis beaucoup éloigné du vélo, j’espère ne pas prendre le chemin de Tad, qui, passée la période où il faisait du vélo, a laissé choir le forum.
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Robert
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Re: La chute
Merci Denis d’avoir pris la peine de lire mes posts trop longs. Les sanglots longs des violons de l’automne dirait Verlaine. Oui, je suis né à Épinal de manière presque accidentelle. Mon grand-père était vosgien de la plaine. Il faut savoir qu’il y a deux sortes de vosgiens ceux de la montagne et ceux de la plaine. Heureusement, ils ne se font pas la guerre.Denis a écrit : ↑12 juin 2023, 09:55 Quel plaisir de retrouver tes posts, Robert! Je ne savais pas que tu étais né à Épinal… La famille de ma grand mère paternelle est de là bas… Elle s’appelait Berthe Joly. Son père etait pompier, et elle a connu mon grand père qui était gendarme, envoyé depuis son Ariège natale… J’y suis allé une ou deux fois. J’ai bien aimé le coin, ses forets…
J’imagine que ces années de guerre ont du laisser des traces, ou plutôt des cicatrices dans ta mémoire… Quelle horreur de vivre ça… Et dire qu’à 3 heures d’avion, c’est la guerre… Pauvres Ukrainiens. Je soigne un couple de réfugiés ukrainiens, ils sont traumatisés. L’épouse, Oléna, a des crises de panique des qu’elle entend des bruits forts d’engins de travaux publics. Ca lui rappelle les bruits des chars…
En tout cas, continue de nous raconter ta vie, Robert, c’est passionnant!
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callune
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Re: La chute
Lolo90 a écrit : ↑18 juin 2023, 17:37 Merci beaucoup de nous faire partager tes souvenirs scolaires et surtout c'est tellement bien écrit
J'en ai également des souvenirs, même si je sais que certains ici doutent que je suis allé à l'école
Mais je n'arriverais pas à me remémorer de tous ces détails que toi tu as encore en tête et que tu arrives si bien à coucher sur le papier
Bravo Robert
pareil pour les détails
Merci Robert !
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phiphi76
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Re: La chute
Je comprends mieux qu' Éric prenne de tes nouvelles auprès de J-Michel ton fils, car je me demandais comment notre J-Mi Cyberpotien pouvait lui en donner.
Que merveilleux récit Robert, en te lisant, c'est le plongeon direct dans ton ancienne école, merci de nous faire partager ces souvenirs, même s'il n'y a pas de photos, les images " imaginaires " défilent.....
Continues de nous faire rêver, c'est tellement bon...
@ cyberpotes + !
Que merveilleux récit Robert, en te lisant, c'est le plongeon direct dans ton ancienne école, merci de nous faire partager ces souvenirs, même s'il n'y a pas de photos, les images " imaginaires " défilent.....
Continues de nous faire rêver, c'est tellement bon...
@ cyberpotes + !