La chute
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Re: La chute
C est vrai que nous avons bien de la chance de profiter du talent littéraire de notre ami Robert ,il aurait pu faire une belle carrière d écrivain je pense
- phiphi76
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Re: La chute
Ça c'est sur J-Mi, quel régal à chaque post ! Et je me dois de dire que j'ai beaucoup appris depuis que je côtoie Robert sur Cyberpotes, merci Robert !
@ cyberpotes + !
- Robert
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Re: La chute
- Lolo90
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Re: La chute
Ben non Robert c'est la pure vérité , tu es doué pour l'écriture et cela ne fait aucun douteRobert a écrit : ↑21 juin 2023, 15:02Vos compliments me touchent mais ils outre passent la réalité !![]()
![]()

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Re: La chute
Tout a fait lolo robert d un naturel modeste n a pas conscience de son talent je pense
- Robert
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Re: La chute
Souvenirs d’enfance.
Et après 1945, la paix est revenue. Hitler et Mussolini ont rendu leurs âmes au diable. Ne restait plus que Franco en Espagne, pour nous rappeler que la guerre n’était pas si loin.
Ce fut pour moi une période heureuse ponctuée de vacances chez mon grand-père Jules, chez mon oncle Henri ou chez mémée Lucie .
1) A Cluny (Saône-et-Loire).
C’est à Cluny que résidaient mes grands-parents paternels, pour moi : Pépé Jules et mémée Marie et s’est gravé dans ma mémoire la petite rue Joséphine Desbois et la modeste maison de mes grands-parents.
Je suis revenu sur leur tombe récemment, j’en ai profité pour faire un bref passage rue Joséphine Desbois.
Rien n’a changé.J’ai tout revu. Et j’ai même demandé à l’actuel propriétaire de me laisser un instant revoir cette petite maison un peu plus que ce que l’on voit de la rue. J’ai retrouvé le long couloir obscur vers une petite cour intérieure.Un escalier qui mène aux pièces habitées s’appuie au mur et s’ouvre sur une terrasse qui donne accès à la pièce principale.
J’ai beaucoup joué dans cette petite cour intérieure. Elle avait une odeur très particulière. Elle sentait à la fois les ingrédients utilisés pour travailler le cuir ce que faisait pépé Jules et ce que j’appelais « la pistouli des lapins » car grand-père y élevait « des géant des Flandres ». Il m’est arrivé, petit encore, de remonter l’escalier en pleurs quand un lapin avait pris mon doigt passé dans le grillage de la cage, pour une carotte !
Je me souviens aussi de ce jeu cruel d’entomologiste en culotte courte. J’attrapais une mouche.
Et je la jetais vivante dans une toile d’araignée, pour observer la bête tapie dans un coin de son piège, venir et emballer promptement sa proie avant de la déguster.
La rue de mes grands-parents était en forte pente. Des pavés sur ses bords assuraient l’écoulement des eaux pluviales. Les jours d’orage nous construisons avec mes copains de merveilleux barrages que l’eau s’efforçait de franchir; quand elle parvenait à le faire, nous reconstruisons le fragile édifice en écoutant le tonnerre s’éloigner derrière les collines.
Parfois nous montions tout en haut de la rue, sur le grand parc, appelé« Fouettain», et que des dizaines de tilleuls centenaires ombrageaient et ombragent encore. Ces tilleuls étaient creux. De redoutables frelons y avaient élu domicile.
Le jeu consistait à titiller leurs nids avec un bâton pour provoquer la colère des insectes et de mener une dangereuse course, poursuivis par des bourdonnements furieux à nos oreilles.
Nous trouvions aussi de gros galets que nous avions baptisés « Pierres à feu »… Frottés et heurtés dans le noir tombant du soir, nous voyions parfois (ou croyions voir) une étincelle. L’odeur de brulé qui résultait de nos manœuvres nous faisait penser à la Préhistoire et à la guerre du feu où nous entrions en acteurs.
Cluny, aujourd'hui, une petite ville, autrefois , une grande capitale de la chrétienté du Moyen Âge. Il en demeure les vestiges d'une abbaye au rayonnement mondial. Sa visite, très artisanale dans les années 50, était assurée par mon grand-père, investi du titre de guide pour ce faire, par le service encore balbutiant des « monuments historiques ».Il arrondissait ainsi sa retraite de palefrenier.
Pour cet office, mon grand-père avait perçu une casquette où figuraient les lettres M.H. (Monuments Historiques). Cette casquette donnait à mon grand-père une certaine autorité et lui servait aussi à faire la quête à l'issue de la visite ; en effet, le salaire du guide( existait-il?) était sans doute modeste et ces oboles déposées dans la casquette par les visiteurs, arrondissaient son salaire.
J'étais un petit garçon et j'ai accompagné mon grand-père, des dizaines et des dizaines de fois, à travers les bâtiments conventuels qui abritent encore aujourd'hui l'école des arts et métiers où mon père a fait ses études. Au retour, mon grand-père allait à son secrétaire et me donnait quelques sous, pour m'acheter un petit rouleau de réglisse enroulé sur une perle sucrée dont je raffolais….
Le vieux Cluny demeure. Peu de villes ont subi aussi peu de changements car Cluny est une ville historique. À l’occasion d’un passage sur la tombe de mes grands-parents, j'ai refait par curiosité la visite de l'abbaye célèbre. Les guides ont bien changé depuis mon grand-père; aidés par les technologies modernes, les visiteurs peuvent admirer sur écrans les bâtiments de l'abbaye tels qu'ils étaient au Moyen Âge et accorder ainsi le réel à l’image, le présent au passé.
J’ai peu connu ma grand-mère paternelle. Elle est décédée alors que j’avais 10 ans. Peu de temps après, mon grand-père est venu vivre à Sarrebourg chez mes parents. Il est décédé alors que j’étais dans mon service militaire en Algérie. Je n’ai pas pu assister à son inhumation et aujourd’hui je regrette de n’avoir pas écouté avec plus d’attention ce qu’il racontait aux soirées à Cluny car mon grand-père Jules était un fabuleux conteur… Né dans les Vosges dans une famille de 13 enfants il n’était jamais allé à l’école et pourtant il avait appris seul à lire et à écrire et il le faisait très bien.
J’ai appris récemment par une lettre de la mairie de Cluny, que la tombe de mes grands-parents, allait, au bout de son temps de concession, être enlevée pour constituer un nouvel emplacement.
Sans doute aurais-je pu prolonger la concession ; à quoi bon puisque plus personne après moi, n’ira se recueillir dans ce cimetière lointain.
C’est le lot commun, la vie prend fin et même sa trace disparaît … Ce sont les choses, dites à tort, de la vie !
Un goût de réglisse me vient à la bouche.
Et après 1945, la paix est revenue. Hitler et Mussolini ont rendu leurs âmes au diable. Ne restait plus que Franco en Espagne, pour nous rappeler que la guerre n’était pas si loin.
Ce fut pour moi une période heureuse ponctuée de vacances chez mon grand-père Jules, chez mon oncle Henri ou chez mémée Lucie .
1) A Cluny (Saône-et-Loire).
C’est à Cluny que résidaient mes grands-parents paternels, pour moi : Pépé Jules et mémée Marie et s’est gravé dans ma mémoire la petite rue Joséphine Desbois et la modeste maison de mes grands-parents.
Je suis revenu sur leur tombe récemment, j’en ai profité pour faire un bref passage rue Joséphine Desbois.
Rien n’a changé.J’ai tout revu. Et j’ai même demandé à l’actuel propriétaire de me laisser un instant revoir cette petite maison un peu plus que ce que l’on voit de la rue. J’ai retrouvé le long couloir obscur vers une petite cour intérieure.Un escalier qui mène aux pièces habitées s’appuie au mur et s’ouvre sur une terrasse qui donne accès à la pièce principale.
J’ai beaucoup joué dans cette petite cour intérieure. Elle avait une odeur très particulière. Elle sentait à la fois les ingrédients utilisés pour travailler le cuir ce que faisait pépé Jules et ce que j’appelais « la pistouli des lapins » car grand-père y élevait « des géant des Flandres ». Il m’est arrivé, petit encore, de remonter l’escalier en pleurs quand un lapin avait pris mon doigt passé dans le grillage de la cage, pour une carotte !
Je me souviens aussi de ce jeu cruel d’entomologiste en culotte courte. J’attrapais une mouche.
Et je la jetais vivante dans une toile d’araignée, pour observer la bête tapie dans un coin de son piège, venir et emballer promptement sa proie avant de la déguster.
La rue de mes grands-parents était en forte pente. Des pavés sur ses bords assuraient l’écoulement des eaux pluviales. Les jours d’orage nous construisons avec mes copains de merveilleux barrages que l’eau s’efforçait de franchir; quand elle parvenait à le faire, nous reconstruisons le fragile édifice en écoutant le tonnerre s’éloigner derrière les collines.
Parfois nous montions tout en haut de la rue, sur le grand parc, appelé« Fouettain», et que des dizaines de tilleuls centenaires ombrageaient et ombragent encore. Ces tilleuls étaient creux. De redoutables frelons y avaient élu domicile.
Le jeu consistait à titiller leurs nids avec un bâton pour provoquer la colère des insectes et de mener une dangereuse course, poursuivis par des bourdonnements furieux à nos oreilles.
Nous trouvions aussi de gros galets que nous avions baptisés « Pierres à feu »… Frottés et heurtés dans le noir tombant du soir, nous voyions parfois (ou croyions voir) une étincelle. L’odeur de brulé qui résultait de nos manœuvres nous faisait penser à la Préhistoire et à la guerre du feu où nous entrions en acteurs.
Cluny, aujourd'hui, une petite ville, autrefois , une grande capitale de la chrétienté du Moyen Âge. Il en demeure les vestiges d'une abbaye au rayonnement mondial. Sa visite, très artisanale dans les années 50, était assurée par mon grand-père, investi du titre de guide pour ce faire, par le service encore balbutiant des « monuments historiques ».Il arrondissait ainsi sa retraite de palefrenier.
Pour cet office, mon grand-père avait perçu une casquette où figuraient les lettres M.H. (Monuments Historiques). Cette casquette donnait à mon grand-père une certaine autorité et lui servait aussi à faire la quête à l'issue de la visite ; en effet, le salaire du guide( existait-il?) était sans doute modeste et ces oboles déposées dans la casquette par les visiteurs, arrondissaient son salaire.
J'étais un petit garçon et j'ai accompagné mon grand-père, des dizaines et des dizaines de fois, à travers les bâtiments conventuels qui abritent encore aujourd'hui l'école des arts et métiers où mon père a fait ses études. Au retour, mon grand-père allait à son secrétaire et me donnait quelques sous, pour m'acheter un petit rouleau de réglisse enroulé sur une perle sucrée dont je raffolais….
Le vieux Cluny demeure. Peu de villes ont subi aussi peu de changements car Cluny est une ville historique. À l’occasion d’un passage sur la tombe de mes grands-parents, j'ai refait par curiosité la visite de l'abbaye célèbre. Les guides ont bien changé depuis mon grand-père; aidés par les technologies modernes, les visiteurs peuvent admirer sur écrans les bâtiments de l'abbaye tels qu'ils étaient au Moyen Âge et accorder ainsi le réel à l’image, le présent au passé.
J’ai peu connu ma grand-mère paternelle. Elle est décédée alors que j’avais 10 ans. Peu de temps après, mon grand-père est venu vivre à Sarrebourg chez mes parents. Il est décédé alors que j’étais dans mon service militaire en Algérie. Je n’ai pas pu assister à son inhumation et aujourd’hui je regrette de n’avoir pas écouté avec plus d’attention ce qu’il racontait aux soirées à Cluny car mon grand-père Jules était un fabuleux conteur… Né dans les Vosges dans une famille de 13 enfants il n’était jamais allé à l’école et pourtant il avait appris seul à lire et à écrire et il le faisait très bien.
J’ai appris récemment par une lettre de la mairie de Cluny, que la tombe de mes grands-parents, allait, au bout de son temps de concession, être enlevée pour constituer un nouvel emplacement.
Sans doute aurais-je pu prolonger la concession ; à quoi bon puisque plus personne après moi, n’ira se recueillir dans ce cimetière lointain.
C’est le lot commun, la vie prend fin et même sa trace disparaît … Ce sont les choses, dites à tort, de la vie !
Un goût de réglisse me vient à la bouche.
- phiphi76
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Re: La chute
Encore un texte merveilleux. Je pourrais presque, mais seulement presque car je n'ai, à mon grand regret ( ha si c'était à refaire.....), les facultés intellectuelles de notre écrivain préféré. Presque, car moi aussi j'allais parfois en vacances chez mes grands-parents paternel, à Clamart dans "" la grande ceinture "", comme ils disent, de Paris.
J'adorais mon grand-père, qui en fait, officiellement ne l'était pas, puisqu' il n'était pas le père de mon père. Un homme d'une grande gentillesse, toujours prêt à t'expliquer ce qu'il connaissait, c'était un " manuel ", il travaillait dans l'installation des brasseries et des pompes de bar pour servir les bières à la pression. J'adorais lorsqu'il m'emmener dans " son " atelier, un petit baraquement au fond de la cour, ma grand-mère n'avait pas le droit d'y venir, c'était son refuge pour échapper à ma très autoritaire grand-mère ! C'était "" la caverne d'Alibaba "", il y avait de tout et un impressionnant stock d'outils, fabuleux, 65 ans après, en fermant les yeux, je revoie encore l'intérieur vieillot et mal éclairé de "" son atelier "". Merci Pépère Achille de me laisser tous ces souvenirs, qui comme toi Robert, ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Un odeur bien particulière m'a très longtemps poursuivit, celle d'un petit côté de la cave ou se trouvait la chaudière du chauffage centrale et surtout l'odeur bien particulière du tas de sable, stocké la depuis sûrement très longtemps, il me disait : tu comprends si jamais un incendie devait se déclarer à la chaudière, j'ai le sable pour l'éteindre ! Merci Pépère Achille de m'avoir permis de connaître cette odeur bien particulière, et je peux vous assurer que la mémoire olfactive existe vraiment, c'est sur, car j'ai eu cette odeur dans les narines qui revenait chaque que fois que je pensais à lui, incroyable ! Cela m'a étonné très longtemps que cela puisse être à ce point !
Pour revenir à Cluny, je connais.juste par le fait que ma fille Isabelle y a disputé un Championnat de France de Cyclisme en Cadette, donc pas le temps de visiter tout ce que tu nous racontes, mais qui me fait rêver.
@ cyberpotes + !
J'adorais mon grand-père, qui en fait, officiellement ne l'était pas, puisqu' il n'était pas le père de mon père. Un homme d'une grande gentillesse, toujours prêt à t'expliquer ce qu'il connaissait, c'était un " manuel ", il travaillait dans l'installation des brasseries et des pompes de bar pour servir les bières à la pression. J'adorais lorsqu'il m'emmener dans " son " atelier, un petit baraquement au fond de la cour, ma grand-mère n'avait pas le droit d'y venir, c'était son refuge pour échapper à ma très autoritaire grand-mère ! C'était "" la caverne d'Alibaba "", il y avait de tout et un impressionnant stock d'outils, fabuleux, 65 ans après, en fermant les yeux, je revoie encore l'intérieur vieillot et mal éclairé de "" son atelier "". Merci Pépère Achille de me laisser tous ces souvenirs, qui comme toi Robert, ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Un odeur bien particulière m'a très longtemps poursuivit, celle d'un petit côté de la cave ou se trouvait la chaudière du chauffage centrale et surtout l'odeur bien particulière du tas de sable, stocké la depuis sûrement très longtemps, il me disait : tu comprends si jamais un incendie devait se déclarer à la chaudière, j'ai le sable pour l'éteindre ! Merci Pépère Achille de m'avoir permis de connaître cette odeur bien particulière, et je peux vous assurer que la mémoire olfactive existe vraiment, c'est sur, car j'ai eu cette odeur dans les narines qui revenait chaque que fois que je pensais à lui, incroyable ! Cela m'a étonné très longtemps que cela puisse être à ce point !
Pour revenir à Cluny, je connais.juste par le fait que ma fille Isabelle y a disputé un Championnat de France de Cyclisme en Cadette, donc pas le temps de visiter tout ce que tu nous racontes, mais qui me fait rêver.
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- Denis
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Re: La chute
C’est marrant comme instantanément les souvenirs d’enfance refont surface… Qu’est ce que j’aimais, moi aussi, mes vacances chez mes grands parents maternels. Par chance, mes grands parents paternels habitaient aussi à 15 km de chez eux, dans un village voisin. On se partageait les vacances entre les deux… Mon papi Henri m’a beaucoup appris sur les choses simples de la vie, les plus importantes. Le perdre a été un déchirement. Il a pas eu la vie facile, mais il gardait toujours le sourire, aimait fumer un Monté Christo, le dimanche, après la messe (sauf qu’il n’y allait plus, à la messe…). Lui aussi avait son atelier, une vraie caverne d’Ali Baba, avec forge, plein d’outils, un coin jardinage avec une petite armoire pleine de tiroirs encore plus petits ou il rangeait soigneusement les graines qu’il récupérait pour l’année d’après… Puis une petite cheminée qu’il allumait quand il travaillait l’hiver, ou quand mamie faisait cuire les magret… Il avait la meme passion que Robert pour le jardinage, et pour entrer dans son jardin, il fallait presque mettre des pantoufles tellement il etait bien entretenu… Et chaque fois que j’y allais, il guettait que je referme bien le portail, pour éviter aux poules de faire un carnage dans les allées…
Bon il se fait tard, je dois aller bosser!
Bon il se fait tard, je dois aller bosser!
- Robert
- Messages : 26758
- Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
- Localisation : SARREBOURG
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Re: La chute
Un grand merci à Fifi et à Denis, qui nous font partager un peu de leurs souvenirs d’enfance. Et je suis heureux d’avoir provoqué l’étincelle qui ravive les mémoires. Je vais de ce pas continuer le tableau de mes vacances d’enfant. Je vais écrire sans publier ici pour ne pas vous lasser, ne pas encombrer le post et laisser à chacun le temps de s’exprimer.
- Lolo90
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- Enregistré le : 17 juil. 2017, 08:39
- Localisation : Belfort (90)
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Re: La chute
Ah la la merci Robert pour ces souvenirs d'enfance
Ce qui semble semblable à tous, c'est que l'on se rappelle d'abord des odeurs des lieux de notre enfance, avant peut-être du souvenir des pièces.
Je suis allé aussi à Cluny c'était lors d'un tour de Saône et Loire dans les années 80.
On venait de Matour.
Je me souviens de l'abbaye, on était passé sous une porte
Je ne sais pas si Cécile t'a beaucoup corrigé sur ton texte mais je remarque que tu t'améliores sacrément vite avec Siri


Ce qui semble semblable à tous, c'est que l'on se rappelle d'abord des odeurs des lieux de notre enfance, avant peut-être du souvenir des pièces.
Je suis allé aussi à Cluny c'était lors d'un tour de Saône et Loire dans les années 80.
On venait de Matour.
Je me souviens de l'abbaye, on était passé sous une porte
Je ne sais pas si Cécile t'a beaucoup corrigé sur ton texte mais je remarque que tu t'améliores sacrément vite avec Siri

