Re: Parlons de nos "étranges lucarnes" ...
Posté : 16 févr. 2018, 17:40
Hier, je ne pouvais pas décemment rater ça, j'ai regardé l'émission de la 2 consacrée au "cornac du mammouth" (le ministre de l'éducation.
Une personnalité politique si consensuelle qu'au bout du compte le ministre a obtenu 71% de téléspectateurs convaincus de son efficacité dans l'application du meilleur programme possible. Un score en forme de record dans le genre.
Parmi les mesures du début de son mandat, Monsieur Blanquer qui est un homme du sérail a lancé quelques chantiers ; je me garderai bien de lui en faire un reproche :
1)- Le retour de l'enseignement du latin et du grec
2)- L'effort sur l'enseignement primaire, en particulier dans les zones d'éducation prioritaire par le dédoublement des CP et CE1.
3)- La remise en cause des rythmes scolaire, serpent de mer que personne n'a pu noyer.
4)- La réforme du très poussiéreux baccalauréat.
Sur le point 1, complètement d'accord, pour peu que l'on veuille gommer au mieux l'élitisme qu'implique ces apprentissages. Une bonne répartition sur le territoire des lycées qui donnent ces enseignements (pas seulement Henri IV !)
Sur le point 2 , complètement d'accord aussi, dans la limite que l'on ne déplace pas les problèmes en chargeant davantage les autres secteurs de l'institution scolaire (déshabiller les uns pour habiller les autres)
, malheureusement il me semble que ce soit le cas, vu le nombre de fermetures de classes annoncées partout.
Sur le point 3, je persiste à penser qu'aucune solution correcte n'est possible pour l'équilibre des semaines sans le travail sur cinq jours, avec le rétablissement de la classe du samedi matin en lieu et place de celle du mercredi matin ... mais qui osera le proposer ?
Sur le point 4, la mesure s'imposait. En effet, que penser d'un examen que tous les postulants (ou presque) réussissent !
Je le pense, profondément, et c'est une évidence : Tout le monde ne peut postuler à entrer dans les écoles telles que l'X, centrale, Normale sup., ou l'ENA ou même à la FAC. La sélection est nécessaire. Certes, il faut la retarder, mais elle est inéluctable. Alors, le bac pour tout le monde, ou appeler bac ce qui s'appelait autrefois un CAP n'a pas de sens et nous en sommes arrivés là. Cette "poudre aux yeux" devrait être supprimée ... Le ministre pourra-t-il aller au terme de cette réforme ? On peut se poser la question, au vu des réticences partout exprimées.
M. Blanquer est bien dans la lignée Macron, ni à droite, ni à gauche ... Mais où, alors ? Le débat est ouvert.
Attendons pour voir, sans condamner a priori.
Une personnalité politique si consensuelle qu'au bout du compte le ministre a obtenu 71% de téléspectateurs convaincus de son efficacité dans l'application du meilleur programme possible. Un score en forme de record dans le genre.
Parmi les mesures du début de son mandat, Monsieur Blanquer qui est un homme du sérail a lancé quelques chantiers ; je me garderai bien de lui en faire un reproche :
1)- Le retour de l'enseignement du latin et du grec
2)- L'effort sur l'enseignement primaire, en particulier dans les zones d'éducation prioritaire par le dédoublement des CP et CE1.
3)- La remise en cause des rythmes scolaire, serpent de mer que personne n'a pu noyer.
4)- La réforme du très poussiéreux baccalauréat.
Sur le point 1, complètement d'accord, pour peu que l'on veuille gommer au mieux l'élitisme qu'implique ces apprentissages. Une bonne répartition sur le territoire des lycées qui donnent ces enseignements (pas seulement Henri IV !)
Sur le point 2 , complètement d'accord aussi, dans la limite que l'on ne déplace pas les problèmes en chargeant davantage les autres secteurs de l'institution scolaire (déshabiller les uns pour habiller les autres)
, malheureusement il me semble que ce soit le cas, vu le nombre de fermetures de classes annoncées partout.
Sur le point 3, je persiste à penser qu'aucune solution correcte n'est possible pour l'équilibre des semaines sans le travail sur cinq jours, avec le rétablissement de la classe du samedi matin en lieu et place de celle du mercredi matin ... mais qui osera le proposer ?
Sur le point 4, la mesure s'imposait. En effet, que penser d'un examen que tous les postulants (ou presque) réussissent !
Je le pense, profondément, et c'est une évidence : Tout le monde ne peut postuler à entrer dans les écoles telles que l'X, centrale, Normale sup., ou l'ENA ou même à la FAC. La sélection est nécessaire. Certes, il faut la retarder, mais elle est inéluctable. Alors, le bac pour tout le monde, ou appeler bac ce qui s'appelait autrefois un CAP n'a pas de sens et nous en sommes arrivés là. Cette "poudre aux yeux" devrait être supprimée ... Le ministre pourra-t-il aller au terme de cette réforme ? On peut se poser la question, au vu des réticences partout exprimées.
M. Blanquer est bien dans la lignée Macron, ni à droite, ni à gauche ... Mais où, alors ? Le débat est ouvert.
Attendons pour voir, sans condamner a priori.