Une petite merveille de plus mon cher Robert. On se délecte de te lire, et j'aimerais pouvoir te lire comme j'écoute de la musique classique, comme hier soir, les yeux fermés pour se concentrer sur l'imaginaire, mais ça ne fait rien, même les yeux grands ouverts, ça marche ! En te lisant, j'imagine la place du village, un marronnier trônant en son centre, les " anciens " sur le bas de leur porte passant un moment à discuter pour se changer les idées, robes longues et noires pour les femmes, pantalons de velours " grosses côtes " et veste en toile noire chez les hommes coiffés d'une casquette. Comme c'est bizarre ton doux récit, cela correspond parfaitement à ce que j'aurais toujours aimé vivre, plutôt que cette folle période actuelle, me demandant souvent où cela va nous mener.
Merci encore Robert, et surtout, continu de nous écrire de si beau texte ! Je repars dans mes rêves.....
@ cyberpotes + !
La chute
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phiphi76
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Robert
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Re: La chute
phiphi76 a écrit : ↑13 juil. 2023, 19:50 Une petite merveille de plus mon cher Robert. On se délecte de te lire, et j'aimerais pouvoir te lire comme j'écoute de la musique classique, comme hier soir, les yeux fermés pour se concentrer sur l'imaginaire, mais ça ne fait rien, même les yeux grands ouverts, ça marche ! En te lisant, j'imagine la place du village, un marronnier trônant en son centre, les " anciens " sur le bas de leur porte passant un moment à discuter pour se changer les idées, robes longues et noires pour les femmes, pantalons de velours " grosses côtes " et veste en toile noire chez les hommes coiffés d'une casquette. Comme c'est bizarre ton doux récit, cela correspond parfaitement à ce que j'aurais toujours aimé vivre, plutôt que cette folle période actuelle, me demandant souvent où cela va nous mener.
Merci encore Robert, et surtout, continu de nous écrire de si beau texte ! Je repars dans mes rêves.....
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Merci Fifi pour ton commentaire encourageant. Aujourd’hui je remettrai sur la sellette un petit récit de mon séjour de six mois en centre de rééducation motrice. J’espère ne pas trop vous casser les pieds.
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Lolo90
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Re: La chute
Bien sûr que non Robert
Tu peux continuer , on a mis nos chaussures de sécurité de toute façon
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Robert
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Re: La chute
La chute. Suite et conséquences.
Retour à mon point de départ.
23 janvier - 15 juillet 2023. Home sweet home …
Après un séjour de six mois en centre de réadaptation.
J’ai quitté la maison le 7 janvier ; c’était l’hiver. Le printemps est passé, l’été est arrivé, sans que je le vois venir, et moi je suis toujours au centre de rééducation motrice d’ Abreschviller, sans avoir, bien entendu, atteint les objectifs que je m’étais fixés … Tout au long de mon séjour, je les ai revus à la baisse.
D’abord, je pensais reprendre le vélo et le volant comme avant. Puis je pensais me déplacer librement, enfin avec un déambulateur ; ce n’est pas encore possible sans l’aide d’un kinésithérapeute. Je pensais pouvoir me servir de mes deux mains ; las, ma main droite, et ma main gauche sont bien raides. Mes quatre membres sont le siège de fourmillements invalidants et désagréables.
Voilà le point est fait.
Tant de peines, d’attentes, de douleurs pour rien ? Un moment de vie à rayer de ma mémoire ? Non ! Et je vais m’efforcer de trouver dans ce bout d’existence ce qu’il comporte de positif et prendre appui sur lui pour me propulser sur quelque chose qui ressemblerait un peu au lendemain qui chante.
En premier lieu, je retiens toute l’aide que mes proches ont pu m’apporter. Sans doute mes amis qui n’ont cessé de m’encourager, mais bien entendu ma famille, mon épouse au premier rang et mes enfants, qui n’ont cessé de m’apporter tout ce qui pouvait soulager mes peines, mes difficultés à survivre dans ces conditions. Cet environnement favorable m’a beaucoup aidé à garder un moral suffisant pour conserver le nécessaire désir de vivre, l’espoir de jours meilleurs.
Je reste dans les meilleures dispositions pour avoir un moral inébranlable (ou presque inébranlable) !
Je viens de vivre pendant six mois, une expérience, une vie dont je ne soupçonnais pas l’existence. Six mois dans un espace réduit avec, pour seule perspective, un parc arboré entouré d’allées, enserrant en son centre un enclos destinée à une harde de huit daims.
J’ai observé pendant ces six mois l’évolution des cervidés : les mâles ont perdu leurs bois, les femelles ont mis bas et donné naissance à d’adorables faons. La nature en marche ne ralentit jamais.
Et moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
(j’emprunte ces vers à Victor Hugo)
Pendant six mois, je viens d’être complètement d’abord, puis partiellement, dépendant du monde des soignants. Qu’il soit rendu hommage à ces professionnels de la santé. Les soins qu’ils m’ont prodigués sont absolument sans reproches. Et j’ai pu mesurer à quel point ce métier de soignant n’est pas toujours facile. Tous se sont montrés irréprochables. Je viens de parler des soignants. Il en va de même des kinésithérapeutes et des ergothérapeutes qui ont pris ma rééducation en charge.
Et puis j’ai fait le constat que même dans le milieu bien fermé du centre de réadaptation, il est possible de faire de surprenantes rencontres parmi les patients. Comme moi, ils luttent pour retrouver leur intégrité physique. Une sorte de fraternité d’armes nous unit et nous réunit.
Ces rencontres, je les ai faites sur les allées du parc, alors que mon épouse me véhiculait à l’aide de mon fauteuil roulant.
– René. 55 ans .Il n’est pas bien gros René. Il a perdu la bagatelle de 25 kg, et il est passé de 75 à 50 kg tout juste après son opération !
René vient de subir l’une des interventions chirurgicales les plus graves : une transplantation cardiaque. Il nous a parlé bien sûr de son opération, et d’une manière plus générale, des dons d’organes. René nous a raconté sa vie. Et sa vie est un roman ! Par son métier, la mise en place de revêtements de façades, René a fait le tour du monde et connaît les cinq continents ! René vit avec le cœur d’un autre homme, qu’il ne connaîtra jamais.
– Danièle.50 ans… nous la rencontrons tous les jours. Son mari pousse son fauteuil roulant autour du parc. Ils s’arrêtent à hauteur du banc ombragé que nous occupons. Nous échangeons un moment ; Danièle est atteinte de sclérose en plaques et a fait une chute malencontreuse qui la prive de sa mobilité. En salle de kinésithérapie , je la vois progresser : elle a une volonté de fer. Nous refaisions le monde tous les jours en respirant à pleins poumons l"air pur et parfumé par les tilleuls qui nous tiennent à l’ombre.
– Nathalie, 27 ans. Jeune enseignante. Un Covid long l’a privée partiellement de l’usage de ses bras et de ses jambes il y a plus de deux ans. Elle est en congé depuis ce moment fatidique qui lui a ôté l’usage normal de ses membres. Elle nous parle de sa courte carrière d’enseignante et nous de lui raconter notre longue histoire d’enseignants. Les sujets ne manquent pas sans compter nos échanges sur nos lectures. Nathalie, dans sa détresse, a toujours le sourire, un sourire« enjoliveur » (adjectif, bien plus joli, qu’enjôleur) ,sourire qui la rend sympathique à tous. Ce sourire cache une volonté sans faiblesse, et je me plais à penser que bientôt Nathalie sera sur ses deux jambes et retrouvera son métier d’enseignante qu’elle semble beaucoup aimer.
– Lucien, 62 ans. Employé communal d’une ville de Moselle. Lucien est au centre de rééducation à la suite d’un ennui cardiaque banal, peu invalidant. Il marche beaucoup dans les allées du parc sur la prescription du médecin qui I’a pris en charge. Il a fait ici la connaissance de Nathalie, dont le sourire l’a charmé. Il s’est mis à la disposition de la jeune femme et l’aide de son mieux pour tous les déplacements. Lucien a même différé d’une semaine sa sortie du centre de réadaptation pour continuer encore un peu à aider Nathalie. On le dirait amoureux de sa protégée du moment.
Le centre de réadaptation pourrait (conditionnel) être une institution « matrimoniale» !
– Joanna, autour de 50 ans. Une silhouette de la sportive qu’elle a peut-être été. Aujourd’hui, la sclérose en plaques en a décidé autrement. Nous nous acharnons côte à côte à réaliser l’impossible sur des jeux proposés par nos ergothérapeutes. Nous nous encourageons mutuellement. Lors de nos échecs nous vient l’envie de crier très fort un mot que le Général Cambronne a utilisé bien avant nous. Pour ne choquer les oreilles des autres patients, Johanna m’a appris à dire ce mot en breton ! Je peux ainsi exprimer mon désappointement sans offusquer personne.
– Jean, 74 ans. Encore un enseignant : Jean était psychologue scolaire. Il sort de deux AVC successifs qui l’ont privé de l’usage de ses jambes. Son élocution même est difficile et lente. Il est accompagné de son amie et nous échangeons en particulier à propos du réaménagement d’une maison à l’usage d’un Invalide.
Un invalide ? Une appellation à laquelle j’ose encore espérer échapper…
Le côté positif d’être devenu un individu particulier, appelé patient, c’est cette possibilité offerte de rencontres avec des êtres qu’en d’autres circonstances, nous n’aurions pas connus.
Je pense bien entendu aux autres patients, mais aussi à tous ces hommes et femmes, si dévoués, soignants, qui font tout ce qui est en leur pouvoir, pour aider, secourir, soulager, encourager…
Les rencontres que l’on fait dans ces circonstances particulières ont un caractère éphémère, je le sais bien. Je le regrette aussi. Mais ainsi va la vie. elles ressemblent à celles que nous faisions naguère dans le cours de nos vacances.
…….
Je sais que la maison est prête.
Demain, la page sera tournée. Je reprendrai une vie dont les contours m’échappent encore, une vie nouvelle à réinventer.
Retour à mon point de départ.
23 janvier - 15 juillet 2023. Home sweet home …
Après un séjour de six mois en centre de réadaptation.
J’ai quitté la maison le 7 janvier ; c’était l’hiver. Le printemps est passé, l’été est arrivé, sans que je le vois venir, et moi je suis toujours au centre de rééducation motrice d’ Abreschviller, sans avoir, bien entendu, atteint les objectifs que je m’étais fixés … Tout au long de mon séjour, je les ai revus à la baisse.
D’abord, je pensais reprendre le vélo et le volant comme avant. Puis je pensais me déplacer librement, enfin avec un déambulateur ; ce n’est pas encore possible sans l’aide d’un kinésithérapeute. Je pensais pouvoir me servir de mes deux mains ; las, ma main droite, et ma main gauche sont bien raides. Mes quatre membres sont le siège de fourmillements invalidants et désagréables.
Voilà le point est fait.
Tant de peines, d’attentes, de douleurs pour rien ? Un moment de vie à rayer de ma mémoire ? Non ! Et je vais m’efforcer de trouver dans ce bout d’existence ce qu’il comporte de positif et prendre appui sur lui pour me propulser sur quelque chose qui ressemblerait un peu au lendemain qui chante.
En premier lieu, je retiens toute l’aide que mes proches ont pu m’apporter. Sans doute mes amis qui n’ont cessé de m’encourager, mais bien entendu ma famille, mon épouse au premier rang et mes enfants, qui n’ont cessé de m’apporter tout ce qui pouvait soulager mes peines, mes difficultés à survivre dans ces conditions. Cet environnement favorable m’a beaucoup aidé à garder un moral suffisant pour conserver le nécessaire désir de vivre, l’espoir de jours meilleurs.
Je reste dans les meilleures dispositions pour avoir un moral inébranlable (ou presque inébranlable) !
Je viens de vivre pendant six mois, une expérience, une vie dont je ne soupçonnais pas l’existence. Six mois dans un espace réduit avec, pour seule perspective, un parc arboré entouré d’allées, enserrant en son centre un enclos destinée à une harde de huit daims.
J’ai observé pendant ces six mois l’évolution des cervidés : les mâles ont perdu leurs bois, les femelles ont mis bas et donné naissance à d’adorables faons. La nature en marche ne ralentit jamais.
Et moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
(j’emprunte ces vers à Victor Hugo)
Pendant six mois, je viens d’être complètement d’abord, puis partiellement, dépendant du monde des soignants. Qu’il soit rendu hommage à ces professionnels de la santé. Les soins qu’ils m’ont prodigués sont absolument sans reproches. Et j’ai pu mesurer à quel point ce métier de soignant n’est pas toujours facile. Tous se sont montrés irréprochables. Je viens de parler des soignants. Il en va de même des kinésithérapeutes et des ergothérapeutes qui ont pris ma rééducation en charge.
Et puis j’ai fait le constat que même dans le milieu bien fermé du centre de réadaptation, il est possible de faire de surprenantes rencontres parmi les patients. Comme moi, ils luttent pour retrouver leur intégrité physique. Une sorte de fraternité d’armes nous unit et nous réunit.
Ces rencontres, je les ai faites sur les allées du parc, alors que mon épouse me véhiculait à l’aide de mon fauteuil roulant.
– René. 55 ans .Il n’est pas bien gros René. Il a perdu la bagatelle de 25 kg, et il est passé de 75 à 50 kg tout juste après son opération !
René vient de subir l’une des interventions chirurgicales les plus graves : une transplantation cardiaque. Il nous a parlé bien sûr de son opération, et d’une manière plus générale, des dons d’organes. René nous a raconté sa vie. Et sa vie est un roman ! Par son métier, la mise en place de revêtements de façades, René a fait le tour du monde et connaît les cinq continents ! René vit avec le cœur d’un autre homme, qu’il ne connaîtra jamais.
– Danièle.50 ans… nous la rencontrons tous les jours. Son mari pousse son fauteuil roulant autour du parc. Ils s’arrêtent à hauteur du banc ombragé que nous occupons. Nous échangeons un moment ; Danièle est atteinte de sclérose en plaques et a fait une chute malencontreuse qui la prive de sa mobilité. En salle de kinésithérapie , je la vois progresser : elle a une volonté de fer. Nous refaisions le monde tous les jours en respirant à pleins poumons l"air pur et parfumé par les tilleuls qui nous tiennent à l’ombre.
– Nathalie, 27 ans. Jeune enseignante. Un Covid long l’a privée partiellement de l’usage de ses bras et de ses jambes il y a plus de deux ans. Elle est en congé depuis ce moment fatidique qui lui a ôté l’usage normal de ses membres. Elle nous parle de sa courte carrière d’enseignante et nous de lui raconter notre longue histoire d’enseignants. Les sujets ne manquent pas sans compter nos échanges sur nos lectures. Nathalie, dans sa détresse, a toujours le sourire, un sourire« enjoliveur » (adjectif, bien plus joli, qu’enjôleur) ,sourire qui la rend sympathique à tous. Ce sourire cache une volonté sans faiblesse, et je me plais à penser que bientôt Nathalie sera sur ses deux jambes et retrouvera son métier d’enseignante qu’elle semble beaucoup aimer.
– Lucien, 62 ans. Employé communal d’une ville de Moselle. Lucien est au centre de rééducation à la suite d’un ennui cardiaque banal, peu invalidant. Il marche beaucoup dans les allées du parc sur la prescription du médecin qui I’a pris en charge. Il a fait ici la connaissance de Nathalie, dont le sourire l’a charmé. Il s’est mis à la disposition de la jeune femme et l’aide de son mieux pour tous les déplacements. Lucien a même différé d’une semaine sa sortie du centre de réadaptation pour continuer encore un peu à aider Nathalie. On le dirait amoureux de sa protégée du moment.
Le centre de réadaptation pourrait (conditionnel) être une institution « matrimoniale» !
– Joanna, autour de 50 ans. Une silhouette de la sportive qu’elle a peut-être été. Aujourd’hui, la sclérose en plaques en a décidé autrement. Nous nous acharnons côte à côte à réaliser l’impossible sur des jeux proposés par nos ergothérapeutes. Nous nous encourageons mutuellement. Lors de nos échecs nous vient l’envie de crier très fort un mot que le Général Cambronne a utilisé bien avant nous. Pour ne choquer les oreilles des autres patients, Johanna m’a appris à dire ce mot en breton ! Je peux ainsi exprimer mon désappointement sans offusquer personne.
– Jean, 74 ans. Encore un enseignant : Jean était psychologue scolaire. Il sort de deux AVC successifs qui l’ont privé de l’usage de ses jambes. Son élocution même est difficile et lente. Il est accompagné de son amie et nous échangeons en particulier à propos du réaménagement d’une maison à l’usage d’un Invalide.
Un invalide ? Une appellation à laquelle j’ose encore espérer échapper…
Le côté positif d’être devenu un individu particulier, appelé patient, c’est cette possibilité offerte de rencontres avec des êtres qu’en d’autres circonstances, nous n’aurions pas connus.
Je pense bien entendu aux autres patients, mais aussi à tous ces hommes et femmes, si dévoués, soignants, qui font tout ce qui est en leur pouvoir, pour aider, secourir, soulager, encourager…
Les rencontres que l’on fait dans ces circonstances particulières ont un caractère éphémère, je le sais bien. Je le regrette aussi. Mais ainsi va la vie. elles ressemblent à celles que nous faisions naguère dans le cours de nos vacances.
…….
Je sais que la maison est prête.
Demain, la page sera tournée. Je reprendrai une vie dont les contours m’échappent encore, une vie nouvelle à réinventer.
Modifié en dernier par Robert le 02 août 2023, 14:36, modifié 1 fois.
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benoit
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Re: La chute
Une leçon d humanité ce post merci robert et bon courage pour le retour chez toi
-
Lolo90
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Re: La chute
Merci pour ce récit touchant Robert
Chaque patient a sa propre histoire qui l’a emmenée au centre de rééducation.
Chaque patient a sa propre histoire qui l’a emmenée au centre de rééducation.
-
Denis
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Re: La chute
Bravo Robert! Tu as su trouver des petits moments de bonheur au quotidien. Vous êtes devenus des compagnons d’arme… Presque on a envie de les connaître…
-
Robert
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Re: La chute
Je suis rentré à la maison hier. Avec beaucoup d’espoir. Je dois à la vérité de dire que rien n’est simple. L’essentiel repose sur les épaules de Josette. Certes, nous avons l’aide des filles mais elles ont leur vie. Et leur vie, ce n’est pas de garder un vieux père complètement déglingué. Alors ? Alors je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je pensais progresser plus vite et cette lenteur à progresser me désespère au point que je n’ai même plus envie d’écrire.
Demain est un autre jour. Aujourd’hui j’aurai la visite de mon médecin et du kiné. Notre fille Anne fera aussi un passage.
Et tout ça pour une petite chute de rien du tout, qu’un rien aurait pu éviter. Si… Si… Si…
Demain est un autre jour. Aujourd’hui j’aurai la visite de mon médecin et du kiné. Notre fille Anne fera aussi un passage.
Et tout ça pour une petite chute de rien du tout, qu’un rien aurait pu éviter. Si… Si… Si…
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Lolo90
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Re: La chute
Allez Robert garde le moral
Accepte sans remords l’aide des tes enfants, on a tous besoin d’aide à un moment de sa vie et c’est le moment pour toi.
Dans quelques jours l’envie d’écrire te reviendra.
Et tu sais, tous les écrivains même les plus célèbres ont eu le syndrome de la page blanche !
Accepte sans remords l’aide des tes enfants, on a tous besoin d’aide à un moment de sa vie et c’est le moment pour toi.
Dans quelques jours l’envie d’écrire te reviendra.
Et tu sais, tous les écrivains même les plus célèbres ont eu le syndrome de la page blanche !
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Robert
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Re: La chute
Je vais profiter de la visite de Cécile cet après-midi ; elle me montrera comment faire un copier coller. Opération élémentaire que je ne maîtrise pas.
J’ai continué mon long récit de souvenirs. Il sera posté ci-dessous cet après-midi.
J’ai continué mon long récit de souvenirs. Il sera posté ci-dessous cet après-midi.