Présidentielles ...

[Robert]

Pardonnez-moi, les potes, je suis un gauchiste invétéré ; ceci dit, je considère avoir passé l'âge de m'en cacher aux fins de ménager famille, entourage, copains et amis ; mon pote ayant sa carte à l'UMP me dédouane d'avoir une opinion contraire, ceci ne tuant pas notre amitié !

J'ai été choqué par l'argument classique du président sortant : MOI ou le chaos ... et de nous menacer, dans le cas où nous ne voterions pas bien, d'un troisième tour économique et financier international dont notre beau pays ne se remettrait pas.

Ci dessous ma réponse sur 101 à cette monarchique argutie présidentielle.


1)

Le dernier argument du pouvoir UMP vaut son pesant de grattons.

Et le discours présidentiel ose avancer cette argutie massue :" Français, si d'aventure vous ne votez pas bien (c'est à dire si vous votez à gauche) le monde de la finance infligera un troisième tour bancaire dont notre beau pays, celui que nous gérons si bien depuis une quinzaine d'années, ne se remettra pas".

Voilà un plaisant argumentaire qui met en évidence la délicieuse dictature du monde de la finance ; celui-ci organise méticuleusement, depuis des années, la régression sociale et la destruction du service public (travailler plus et plus longtemps pour gagner moins - privatiser tout ce qui est rentable) au profit des plus nantis et il faudrait, sous peine de catastrophes annoncées continuer la politique qui consiste à penser, par exemple, qu'imposer les revenus exorbitants est une spoliation. Soit dit en passant, n'est-ce pas une forme de spoliation que de s'attribuer sans vergogne un salaire d'un million d'euros par mois ? ...

L'agitation de ce tigre de papier (le père Screu gneu gneu du monde des affaires) est très révélateur des intentions du pouvoir en place ; reste à espérer que tous ceux dont les revenus n'excèdent pas deux ou trois fois le SMIC en aient clairement conscience au moment de déposer leur bulletin dans l'urne. La ruine serait de continuer ce que le quinquennat qui s'achève a amorcé.


2)
"Réduire les dépenses publiques est un objectif louable, comme de réduire le nombre de fonctionnaires ou privatiser les services, à la condition importante que ces mesures ne nuisent pas à la qualité du service rendu et à la qualité de vie du citoyen moyen ... ce n'est visiblement pas le cas et l'on gémit dans les chaumières en constatant que les services publics se sont dégradés au cours des dernières années. Le courrier arrive en retard ou n'arrive plus, la sécurité est mal assurée, les routes se dégradent, l'éducation n'est pas au top, les trains sont en retard, la vieillesse et la santé des pauvres sont négligés (une "bonne" maison de vieux, bien gérée par le monde dit des "affaires" coûte aux environ de 4 000 euros/mois, en notant au passage que les employés des dites maisons sont mal rétribués - cherchez l'erreur - etc ... Privatiser est une solution qui, à l'évidence et en toute logique, va à l'encontre de l'amélioration des services, le privé, logiquement, privilégie ce qui est rentable au détriment de ce qui ne l'est pas. Et que nous importe que notre France éternelle compte en ses rangs plus de milliardaires qu'autrefois !

L'élection du président de la république française doit elle être internationalisée sous le prétexte de la mondialisation ? Notre choix doit-il être fait aux fins de complaire à la finance internationale et à nos voisins ? Poser la question, pour moi, c'est déjà faire la réponse négative qu'elle implique. La finance passe après l'humain,
mer-de ! ...

Les querelles techniques des économistes, contradictoires et incompréhensibles pour le citoyen moyen que je suis n'entrent pas en ligne de compte, tout étant affirmé de manière péremptoire aussitôt démenti et contredit par l'autre camp.


Robert DEVELOTTE

[Tadkozh]

Pardonnez-moi, les potes, je suis un gauchiste invétéré ; ceci dit, je considère avoir passé l'âge de m'en cacher aux fins de ménager famille, entourage, copains et amis ; mon pote ayant sa carte à l'UMP me dédouane d'avoir une opinion contraire, ceci ne tuant pas notre amitié !

J'ai été choqué par l'argument classique du président sortant : MOI ou le chaos ... et de nous menacer, dans le cas où nous ne voterions pas bien, d'un troisième tour économique et financier international dont notre beau pays ne se remettrait pas.

Ci dessous ma réponse sur 101 à cette monarchique argutie présidentielle.


1)

Le dernier argument du pouvoir UMP vaut son pesant de grattons.

Et le discours présidentiel ose avancer cette argutie massue :" Français, si d'aventure vous ne votez pas bien (c'est à dire si vous votez à gauche) le monde de la finance infligera un troisième tour bancaire dont notre beau pays, celui que nous gérons si bien depuis une quinzaine d'années, ne se remettra pas".

Voilà un plaisant argumentaire qui met en évidence la délicieuse dictature du monde de la finance ; celui-ci organise méticuleusement, depuis des années, la régression sociale et la destruction du service public (travailler plus et plus longtemps pour gagner moins - privatiser tout ce qui est rentable) au profit des plus nantis et il faudrait, sous peine de catastrophes annoncées continuer la politique qui consiste à penser, par exemple, qu'imposer les revenus exorbitants est une spoliation. Soit dit en passant, n'est-ce pas une forme de spoliation que de s'attribuer sans vergogne un salaire d'un million d'euros par mois ? ...

L'agitation de ce tigre de papier (le père Screu gneu gneu du monde des affaires) est très révélateur des intentions du pouvoir en place ; reste à espérer que tous ceux dont les revenus n'excèdent pas deux ou trois fois le SMIC en aient clairement conscience au moment de déposer leur bulletin dans l'urne. La ruine serait de continuer ce que le quinquennat qui s'achève a amorcé.


2)
"Réduire les dépenses publiques est un objectif louable, comme de réduire le nombre de fonctionnaires ou privatiser les services, à la condition importante que ces mesures ne nuisent pas à la qualité du service rendu et à la qualité de vie du citoyen moyen ... ce n'est visiblement pas le cas et l'on gémit dans les chaumières en constatant que les services publics se sont dégradés au cours des dernières années. Le courrier arrive en retard ou n'arrive plus, la sécurité est mal assurée, les routes se dégradent, l'éducation n'est pas au top, les trains sont en retard, la vieillesse et la santé des pauvres sont négligés (une "bonne" maison de vieux, bien gérée par le monde dit des "affaires" coûte aux environ de 4 000 euros/mois, en notant au passage que les employés des dites maisons sont mal rétribués - cherchez l'erreur - etc ... Privatiser est une solution qui, à l'évidence et en toute logique, va à l'encontre de l'amélioration des services, le privé, logiquement, privilégie ce qui est rentable au détriment de ce qui ne l'est pas. Et que nous importe que notre France éternelle compte en ses rangs plus de milliardaires qu'autrefois !

L'élection du président de la république française doit elle être internationalisée sous le prétexte de la mondialisation ? Notre choix doit-il être fait aux fins de complaire à la finance internationale et à nos voisins ? Poser la question, pour moi, c'est déjà faire la réponse négative qu'elle implique. La finance passe après l'humain,
mer-de ! ...

Les querelles techniques des économistes, contradictoires et incompréhensibles pour le citoyen moyen que je suis n'entrent pas en ligne de compte, tout étant affirmé de manière péremptoire aussitôt démenti et contredit par l'autre camp.


Robert DEVELOTTE

....de Président "monarchique" nous avons eu un indéniable exemple avec notre "tonton" national...!! Il est patent que nous vivons sous une "présidence monarchique", le président des Français étant entouré de sa cour, défendu par ses mousquetaires, circulant avec ses "carrosses" et servi par d'innombrables valets...n'as-tu pas noté également que l'on entend de plus en plus prononcé l'adjectif "régalien, régalienne"...ce qui m'agace au plus haut point..!!

...imposer les plus hauts revenus n'aurait rien de "spoliant"...!! j'irais même plus loin : pourquoi ne pas déplafonner les cotisations de la sécurité sociale...!!
... une entreprise publique ne doit et ne peut répondre aux critères actuels de gestion du privé sauf au détriment de la qualité du service rendu aux citoyens. Une entreprise publique n'est pas là pour engranger des bénéfices mais pour aider tous les citoyens ce qui ne veut dire que la "gabegie" doit s'installer...et que certains aient à longueur de journée le manche à balai ou la pelle au menton..

Enfin, ce qui me semble assuré maintenant, c'est que le petit Nicolas va se ramasser une veste, on ne remonte pas 10 points d'écart en une semaine...

Tadkozj

[Robert]

Bien entendu, il y aura l'après ... et la gestion d'un état "en faillite" comme Fillon l'avait constaté en son temps, ne sera pas une mince affaire.
Une révolution est nécessaire, reste à la souhaiter humaine.

[Denis]

Une campagne de mer.., qui divise meme les gars qui de temps en temps font du vélo avec moi... Déplorable.
Chaque fois on y croit, chaque fois on se fait avoir.
Sujet absolument absent des débats, la santé, nos vieux, ces tarifs exorbitants des maisons de retraite ou de grands groupes financiers ont mis les pieds, le manque de medecins dans les campagnes, la pénurie non moins flagrante d'infirmiers dans ces memes endroits...
Je suis désolé de le dire, mais à 39 ans, je ne crois plus aux politiques, à peine ceux qui me sont proches (maire... et encore), car de toute façon on est forcemment déçu.

[phiphi76]

[quote="Robert"]Pardonnez-moi, les potes, je suis un gauchiste invétéré ; ceci dit, je considère avoir passé l'âge de m'en cacher aux fins de ménager famille, entourage, copains et amis ; mon pote ayant sa carte à l'UMP me dédouane d'avoir une opinion contraire, ceci ne tuant pas notre amitié !

J'ai été choqué par l'argument classique du président sortant : MOI ou le chaos ... et de nous menacer, dans le cas où nous ne voterions pas bien, d'un troisième tour économique et financier international dont notre beau pays ne se remettrait pas.

Ci dessous ma réponse sur 101 à cette monarchique argutie présidentielle.


1)

Le dernier argument du pouvoir UMP vaut son pesant de grattons.

Et le discours présidentiel ose avancer cette argutie massue :" Français, si d'aventure vous ne votez pas bien (c'est à dire si vous votez à gauche) le monde de la finance infligera un troisième tour bancaire dont notre beau pays, celui que nous gérons si bien depuis une quinzaine d'années, ne se remettra pas".

Voilà un plaisant argumentaire qui met en évidence la délicieuse dictature du monde de la finance ; celui-ci organise méticuleusement, depuis des années, la régression sociale et la destruction du service public (travailler plus et plus longtemps pour gagner moins - privatiser tout ce qui est rentable) au profit des plus nantis et il faudrait, sous peine de catastrophes annoncées continuer la politique qui consiste à penser, par exemple, qu'imposer les revenus exorbitants est une spoliation. Soit dit en passant, n'est-ce pas une forme de spoliation que de s'attribuer sans vergogne un salaire d'un million d'euros par mois ? ...

L'agitation de ce tigre de papier (le père Screu gneu gneu du monde des affaires) est très révélateur des intentions du pouvoir en place ; reste à espérer que tous ceux dont les revenus n'excèdent pas deux ou trois fois le SMIC en aient clairement conscience au moment de déposer leur bulletin dans l'urne. La ruine serait de continuer ce que le quinquennat qui s'achève a amorcé.


2)
"Réduire les dépenses publiques est un objectif louable, comme de réduire le nombre de fonctionnaires ou privatiser les services, à la condition importante que ces mesures ne nuisent pas à la qualité du service rendu et à la qualité de vie du citoyen moyen ... ce n'est visiblement pas le cas et l'on gémit dans les chaumières en constatant que les services publics se sont dégradés au cours des dernières années. Le courrier arrive en retard ou n'arrive plus, la sécurité est mal assurée, les routes se dégradent, l'éducation n'est pas au top, les trains sont en retard, la vieillesse et la santé des pauvres sont négligés (une "bonne" maison de vieux, bien gérée par le monde dit des "affaires" coûte aux environ de 4 000 euros/mois, en notant au passage que les employés des dites maisons sont mal rétribués - cherchez l'erreur - etc ... Privatiser est une solution qui, à l'évidence et en toute logique, va à l'encontre de l'amélioration des services, le privé, logiquement, privilégie ce qui est rentable au détriment de ce qui ne l'est pas. Et que nous importe que notre France éternelle compte en ses rangs plus de milliardaires qu'autrefois !

L'élection du président de la république française doit elle être internationalisée sous le prétexte de la mondialisation ? Notre choix doit-il être fait aux fins de complaire à la finance internationale et à nos voisins ? Poser la question, pour moi, c'est déjà faire la réponse négative qu'elle implique. La finance passe après l'humain,
mer-de ! ...

Les querelles techniques des économistes, contradictoires et incompréhensibles pour le citoyen moyen que je suis n'entrent pas en ligne de compte, tout étant affirmé de manière péremptoire aussitôt démenti et contredit par l'autre camp.


Robert DEVELOTTE

Il y a " belle lurette " que les banques font la pluie et le beau temps ! Et j'en suis même à me demander si elles ne sont pas " briffer " par les capitalistes pour en être arrivé là où nous en sommes ! C'est un véritable scandale, une HONTE !
Je suis moins, bien moins érudit que toi Robert, mais je partage entièrement non seulement ton point de vue, mais aussi tes convictions.
Je viens de voir au journal télévisé, un reportage sur la justice qui " croule " sous un " tas de dossier " et qui se retrouve dans une situation ingérable, mais alors, pourquoi fermer les tribunaux de proximité et supprimer X postes de magistrats ? Idem pour la sécurité des citoyens, qu'ils se " gargarisent ", tous autant qu'ils sont à l'élection Présidentielle, à vouloir améliorer ? Et ceux-ci n'est qu'un petit détail, et j'aurais tendance à vite opérer un raccourci en disant: Il n'y a plus rien qui va ! Il y a des années que je prone le retour au " basique " des choses, et plus le temps passe, et plus j'en suis persuadé ! Sommes nous capable d'extrapoler sur la situation à venir et de savoir comment vont vivre les générations à venir ?
@cyberpotes+ !

[phiphi76]

Bien entendu, il y aura l'après ... et la gestion d'un état "en faillite" comme Fillon l'avait constaté en son temps, ne sera pas une mince affaire.
Une révolution est nécessaire, reste à la souhaiter humaine.

Il y a bien longtemps que je prône une révolution, Christine peut en témoigner. J'espère qu'il ne faudra pas en arriver à ce qui se passe dans les différents pays qui sont actuellement en pleine révolution, mais j'ai le sentiment que nous sommes belle et bien sur un volcan !
cyberpotes+ !

[phiphi76]

Une campagne de mer.., qui divise meme les gars qui de temps en temps font du vélo avec moi... Déplorable.
Chaque fois on y croit, chaque fois on se fait avoir.
Sujet absolument absent des débats, la santé, nos vieux, ces tarifs exorbitants des maisons de retraite ou de grands groupes financiers ont mis les pieds, le manque de medecins dans les campagnes, la pénurie non moins flagrante d'infirmiers dans ces memes endroits...
Je suis désolé de le dire, mais à 39 ans, je ne crois plus aux politiques, à peine ceux qui me sont proches (maire... et encore), car de toute façon on est forcemment déçu.

+ 1 Denis; mais je me demande bien ce que " foute " les ministères et leur secrétaire d' Etat ! Oui il faut une révolution, et à commencer par " foutre " dehors tous les incapables " bombardés " par protectionnisme, qui ne pense qu'à une seule chose: faire leur " petite " carrière tranquille & peinard sur le dos de leurs collègues ! Aux armes citoyens ! ! !
@cyberpotes+ !

[Tadkozh]

Bien entendu, il y aura l'après ... et la gestion d'un état "en faillite" comme Fillon l'avait constaté en son temps, ne sera pas une mince affaire.
Une révolution est nécessaire, reste à la souhaiter humaine.

...la révolution est inévitablement la porte ouverte aux débordements dont seule est capable la "bête humaine"...!! capable du bon mais malheureusement de beaucoup de mauvais...

Tadkozh

[Denis]

... Tout va etre tellement mieux après!

[Tadkozh]

....ben ça, vaut mieux pas y compter du tout...!!

Tadkozh