Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
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Modifié en dernier par Karlito le 25 févr. 2009, 00:46, modifié 2 fois.
- Robert
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
Bonjour Karl.
Si je réponds à ton propos c'est qu'il me semble de grand intérêt. Je suis d'ailleurs intervenu, sur un autre forum dans ce régistre et j'aurais à craindre que tu me classes dans la catégorie des gens que tu dénonces !
Indéniablement, le vélo est un élément très important de ta vie.
Nous tous, qui intervenons sur ce forum et sur d'autres, sommes tous dans ce cas. Et je voudrais bien que celui qui n'a jamais rien sacrifié au vélo me jette la première pierre ... mes chances d'être lapidé seraient modestes.
Le vélo peut être un petit loisir, une petite passion, une grande passion, une demi-profession, une profession...
Dans quelque catégorie que nous soyons, il convient d'y trouver son compte et de ne pas y sacrifier sa santé. Au contraire et comme tu le soulignes, le vélo est pour nous une médecine, médecine du corps et médecine de l'âme, et tu l'as très bien dit.
Pour moi, le vélo c'est aussi plein de petits bonheurs existenciels auxquels je ne renoncerai pour rien au monde.
Et quand le jour viendra de poser au mur ma bécane, je sais qu'il viendra et que je m'en approche sérieusement , je ne serai alors pas loin de l'incontournable terme de ce petit voyage qui n'a pas de billet pour un retour.
Amicalement,
RD
Si je réponds à ton propos c'est qu'il me semble de grand intérêt. Je suis d'ailleurs intervenu, sur un autre forum dans ce régistre et j'aurais à craindre que tu me classes dans la catégorie des gens que tu dénonces !
Indéniablement, le vélo est un élément très important de ta vie.
Nous tous, qui intervenons sur ce forum et sur d'autres, sommes tous dans ce cas. Et je voudrais bien que celui qui n'a jamais rien sacrifié au vélo me jette la première pierre ... mes chances d'être lapidé seraient modestes.
Le vélo peut être un petit loisir, une petite passion, une grande passion, une demi-profession, une profession...
Dans quelque catégorie que nous soyons, il convient d'y trouver son compte et de ne pas y sacrifier sa santé. Au contraire et comme tu le soulignes, le vélo est pour nous une médecine, médecine du corps et médecine de l'âme, et tu l'as très bien dit.
Pour moi, le vélo c'est aussi plein de petits bonheurs existenciels auxquels je ne renoncerai pour rien au monde.
Et quand le jour viendra de poser au mur ma bécane, je sais qu'il viendra et que je m'en approche sérieusement , je ne serai alors pas loin de l'incontournable terme de ce petit voyage qui n'a pas de billet pour un retour.
Amicalement,
RD
Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
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Modifié en dernier par Karlito le 25 févr. 2009, 00:46, modifié 1 fois.
- Denis
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
Moi je dis qu'il est bien dommage que d'etre l'homme d'une unique passion qui dévore tout le reste, y compris la famille. Tant que les bienfaits sont superieurs aux méfaits, faut foncer et se faire plaisir. Mais quand ça devient du n'importe quoi, ou là l'entourage trinque, et peut etre même le gars lui même, je trouve ça dommage, tellement les choses en jeu (famille, entre autres) sont importantes. Tiens ça y est mon petit pédale sans les roulettes, il a appris pratiquement tout seul! Je l'aurais eu mauvaise si je n'avais pas été là à ce moment...
Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
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Modifié en dernier par Karlito le 25 févr. 2009, 00:47, modifié 1 fois.
- Denis
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
Le premier est encore loin de pouvoir faire une rando vtt, mais ca va venir! Deja demain je prendrai mon vtt, et lui le sien et nous irons faire un tour sur un chemin plein d'herbe. Comme ca si il tombe il ne se fera pas trop mal.
- Robert
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
Profitez bien de ces moments où vous initiez vos enfants. Ce sont des moments privilégiés que j'ai connus aussi.
Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
initier ces enfants, c'est bien, mais initier les enfants des autres, c'est bougrement bien aussi.
Ma fille a connu le vélo au travers des nombreux Week-End que son père passait à courir, mais elle est venue au vélo toute seule, je ne l'ai pas "assise" sur un vélo, à 15ans, à la fin de son année scolaire, je lui ai demandé et conseillé de choisir un sport, car à la prochaine rentrée, je souhaitais qu'elle pratique une activité physique, car je pense que cela est aussi important qu'une activité culturelle, pour bien des raisons ! Durant l'été, elle a accompagné une ami, fille du président du club cycliste où j'étais moi même secrétaire, modeste préparateur physique les mois d'hiver, puis entraineur des minimes/cadets a/c de fin janvier. A partir du moment ou elle avait fait son choix, je me suis occupé d'elle bien sur, mais elle aurait très bien pu choisir le tennis, la natation ou que sais-je, et dans ce cas, le coté technique de son sport choisi, je l'aurais laissé, comme il se doit, à son entraineur, mais je me serais quand même occupé de la préparation physique généralisée, (la PPG) et du mental. J'ai aussi initier au vélo, mon filleul qui c'est "retrouvé" orphelin de mère à 13 ans, après avoir été orphelin de père à 1 an !, et comme il a demandé à venir vivre chez son parrain, c'est avec grand plaisir que nous l'avons pris sous notre aile, christine s'affairant à lui faire ratrapper son retard (très important) scolaire, (elle a sacrément bien réussie !) et moi, en le façonnant physiquement, mentalement pour qu'il devienne un homme ! Ayant également choisi le vélo, (comme par hasard !), je me suis également occupé de lui, il a gagné des courses, "monté" jusqu'en Nationale et maintenant, il est un beau triathlète, c'est super ! Donc, j'ai " initier " nos enfants, mais j'ai aussi " initier " des dizaines d'autres enfants,au vélo, à la culture physique, mais aussi à l'éducation en générale, lorsque le besoin s'en faisait sentir et cela arrive bien plus souvent qu'on ne le suppose, et j'ai eu de très belles satisfactions, pas faite uniquement de victoires dans les courses, les gosses, il faut s'en occuper, leur permettre de pratiquer leur sport favori, mais ne pas les " abrutir " au quotitien en ne leur parlant que de victoires, en gueulant chaque W-E sur le bord des routes comme cela se voit bien souvent, mais simplement en leur parlant " des choses de la vie ", et quand quelques années plus tard, au détour d'une rue ou d'un rayon de magasin, un " grand garçon " vient vers vous vous dire un chaleureux bonjour et vous présenter sa petite famille, bon sang que ça vous fait un bien incommensurable
Ma fille a connu le vélo au travers des nombreux Week-End que son père passait à courir, mais elle est venue au vélo toute seule, je ne l'ai pas "assise" sur un vélo, à 15ans, à la fin de son année scolaire, je lui ai demandé et conseillé de choisir un sport, car à la prochaine rentrée, je souhaitais qu'elle pratique une activité physique, car je pense que cela est aussi important qu'une activité culturelle, pour bien des raisons ! Durant l'été, elle a accompagné une ami, fille du président du club cycliste où j'étais moi même secrétaire, modeste préparateur physique les mois d'hiver, puis entraineur des minimes/cadets a/c de fin janvier. A partir du moment ou elle avait fait son choix, je me suis occupé d'elle bien sur, mais elle aurait très bien pu choisir le tennis, la natation ou que sais-je, et dans ce cas, le coté technique de son sport choisi, je l'aurais laissé, comme il se doit, à son entraineur, mais je me serais quand même occupé de la préparation physique généralisée, (la PPG) et du mental. J'ai aussi initier au vélo, mon filleul qui c'est "retrouvé" orphelin de mère à 13 ans, après avoir été orphelin de père à 1 an !, et comme il a demandé à venir vivre chez son parrain, c'est avec grand plaisir que nous l'avons pris sous notre aile, christine s'affairant à lui faire ratrapper son retard (très important) scolaire, (elle a sacrément bien réussie !) et moi, en le façonnant physiquement, mentalement pour qu'il devienne un homme ! Ayant également choisi le vélo, (comme par hasard !), je me suis également occupé de lui, il a gagné des courses, "monté" jusqu'en Nationale et maintenant, il est un beau triathlète, c'est super ! Donc, j'ai " initier " nos enfants, mais j'ai aussi " initier " des dizaines d'autres enfants,au vélo, à la culture physique, mais aussi à l'éducation en générale, lorsque le besoin s'en faisait sentir et cela arrive bien plus souvent qu'on ne le suppose, et j'ai eu de très belles satisfactions, pas faite uniquement de victoires dans les courses, les gosses, il faut s'en occuper, leur permettre de pratiquer leur sport favori, mais ne pas les " abrutir " au quotitien en ne leur parlant que de victoires, en gueulant chaque W-E sur le bord des routes comme cela se voit bien souvent, mais simplement en leur parlant " des choses de la vie ", et quand quelques années plus tard, au détour d'une rue ou d'un rayon de magasin, un " grand garçon " vient vers vous vous dire un chaleureux bonjour et vous présenter sa petite famille, bon sang que ça vous fait un bien incommensurable

- Denis
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
C'est chouette ce que tu dis, et bravo pour avoir "appris la vie" comme tu l'as fait à ta fille et à ton filleul! On en aura des choses à se dire au DFU!
- Robert
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Re: Peine à jouir attitude, les causes et les effets....
Bonjour à tous.
En matière d'initiation des enfants au vélo, je me pare du titre de spécialiste ! Vous me pardonnerez cette affirmation dépourvue de modestie, je n'en suis pas coutumier. La dérive du post de Karl m'en donne l'occasion.
Pendant une vingtaine d'années, j'ai mis le vélo au programme d'éducation physique et sportive du groupe d'enfants qui m'était confié. Je pense avoir acquis une solide expérience, quant à l'initiation
-à la maîtrise de l'engin,
-aux rudiments de connaissances nécessaires en matière de code de la route,
-à la mécanique et l'entretien élémentaire du vélo,
-aux impératifs nécessaires pour les déplacements d'un groupe de cyclistes,
-à la gestion de plusieurs groupes, de la petite sortie de deux heures au voyage itinérant sur une semaine.
Et ce avec des groupes d'enfants complètement disparates, garçons et filles (ce qui n'a aucune incidence à l'âge de l'école élémentaire), du garçon sportif à la petite fille peu douée pour les exercices physiques.
J'ai continué un temps après ma retraite à donner un coup de main aux collègues intéressés ; ceci dit, cela fait une dizaine d'années que je me suis mis sur la touche.
Je n'en demeure pas moins persuadé :
- que le vélo a sa place à l'école
- qu'il est un merveilleux instrument d'éveil à la technologie, à la découverte du milieu, à l'éveil civique, à l'esprit de solidarité et d'entr'aide
- qu'il consolide la nécessaire solidarité enseignants/parents d'élèves dans l'oeuvre commune d'éducation ; car il est hors de question de "faire du vélo à l'école" sans faire appel à des aides extérieures.
Je m'étonne aujourd'hui que ce genre de piste soit aussi peu exploité par la "machine" Education Nationale". Il y a là des pistes d'une richesse infinie. Et si j'en parle, c'est que j'y ai trouvé mes satisfactions professionnelles les plus avérées.
Excusez-moi d'être aussi bavard.
Amicalement,
RD
En matière d'initiation des enfants au vélo, je me pare du titre de spécialiste ! Vous me pardonnerez cette affirmation dépourvue de modestie, je n'en suis pas coutumier. La dérive du post de Karl m'en donne l'occasion.
Pendant une vingtaine d'années, j'ai mis le vélo au programme d'éducation physique et sportive du groupe d'enfants qui m'était confié. Je pense avoir acquis une solide expérience, quant à l'initiation
-à la maîtrise de l'engin,
-aux rudiments de connaissances nécessaires en matière de code de la route,
-à la mécanique et l'entretien élémentaire du vélo,
-aux impératifs nécessaires pour les déplacements d'un groupe de cyclistes,
-à la gestion de plusieurs groupes, de la petite sortie de deux heures au voyage itinérant sur une semaine.
Et ce avec des groupes d'enfants complètement disparates, garçons et filles (ce qui n'a aucune incidence à l'âge de l'école élémentaire), du garçon sportif à la petite fille peu douée pour les exercices physiques.
J'ai continué un temps après ma retraite à donner un coup de main aux collègues intéressés ; ceci dit, cela fait une dizaine d'années que je me suis mis sur la touche.
Je n'en demeure pas moins persuadé :
- que le vélo a sa place à l'école
- qu'il est un merveilleux instrument d'éveil à la technologie, à la découverte du milieu, à l'éveil civique, à l'esprit de solidarité et d'entr'aide
- qu'il consolide la nécessaire solidarité enseignants/parents d'élèves dans l'oeuvre commune d'éducation ; car il est hors de question de "faire du vélo à l'école" sans faire appel à des aides extérieures.
Je m'étonne aujourd'hui que ce genre de piste soit aussi peu exploité par la "machine" Education Nationale". Il y a là des pistes d'une richesse infinie. Et si j'en parle, c'est que j'y ai trouvé mes satisfactions professionnelles les plus avérées.
Excusez-moi d'être aussi bavard.
Amicalement,
RD