Les Ailes du Désir

[Manyairs]

Lundi soir, j'ai appris par hasard que Arte rediffusait le film de Wim Wenders Les Ailes du Désir. Le film fut tourné deux ans avant la chute du mur de Berlin. Dans des décors reconstitués car impossible de tourner vraiment dans le Berlin Est.

Je ne regarde plus la télé. Je revois les programmes, quand cela m'arrange. De plus, la diffusion en Version Française est juste impossible.

Bref, j'ai commencé à revoir ce film, d'une finesse et d'une poésie rare.
Un ange, parmi les hommes, les écoute, les aide... Une nostalgie douce et un espoir ressort de la vision du film ! Et quelle belle utilisation des sons.
Des chuchotements, des bruits de la ville, des espaces filmés magnifiquement. Et une réalisation toujours en équilibre.
Je n'ai pas regardé le film en entier... (je me réserve la fin, pour plus tard, écroulé de fatigue, je préfère m'arrêter plutôt que de m'endormir devant).

Une petite scène délicieuse que je veux partager avec vous, qui vous donnera envie de revoir ce film (ou de le voir). Peter Falk (Columbo) joue quasiment son propre rôle. Entre acteur ou acteur qui joue un acteur. C'est très très poétique de le voir gloser en pensée sur son rôle qui l'a rendu célèbre.

Wim Venders est un cinéaste magnifique et Les Ailes du Désir mérite toutes les critiques qui le nomme chef d'oeuvre.

PS : voilà, c'est pour reprendre un peu la rubrique "culture" en clin d'oeil à Robert !

[Tadkozh]

Wenders est un "cas"...!! touche à tout, "glandeur", saltimbanque, toujours à cours de "fonds"....et ses films sont le reflet de la fantasmagorie issue de ses nombreuses "fumettes"...!
Bon, tu l'auras compris, je n'en suis pas un grand "fan" mon pauvre Richard et j'espère ne pas t'avoir heurté car je n'ai pas déployé là grande diplomatie...
Bonne journée malgré tout et on attend toujours ton "cr" de ta sortie vélo...

Tadkozh

[Manyairs]

Pas du tout heurté !
Il me semble pourtant que son cinéma touche quelque chose de profondément humain. Une sorte de mélancolie constante tout en étant empreint d'espoir.
C'est prégnant dans les ailes du désir. On est a deux ans de la chute du mur et on sent que son film réunis par le regard d'un ange les êtres séparés en les traitant convenablement.
Après les conditions dans lesquelles il filme c'est autre chose....

[Tadkozh]

Pas du tout heurté !
Il me semble pourtant que son cinéma touche quelque chose de profondément humain. Une sorte de mélancolie constante tout en étant empreint d'espoir.
C'est prégnant dans les ailes du désir. On est a deux ans de la chute du mur et on sent que son film réunis par le regard d'un ange les êtres séparés en les traitant convenablement.
Après les conditions dans lesquelles il filme c'est autre chose....

...on est dans "l'irréel", le conte...bon, je n'accroche pas

Tadkozh

p.s : et le vélo..? et contrairement à ce que je viens d'écrire dans "bonjour" tu as bien laissé, ici, un "coucou"..

[Robert]

Lundi soir, j'ai appris par hasard que Arte rediffusait le film de Wim Wenders Les Ailes du Désir. Le film fut tourné deux ans avant la chute du mur de Berlin. Dans des décors reconstitués car impossible de tourner vraiment dans le Berlin Est.

Je ne regarde plus la télé. Je revois les programmes, quand cela m'arrange. De plus, la diffusion en Version Française est juste impossible.

Bref, j'ai commencé à revoir ce film, d'une finesse et d'une poésie rare.
Un ange, parmi les hommes, les écoute, les aide... Une nostalgie douce et un espoir ressort de la vision du film ! Et quelle belle utilisation des sons.
Des chuchotements, des bruits de la ville, des espaces filmés magnifiquement. Et une réalisation toujours en équilibre.
Je n'ai pas regardé le film en entier... (je me réserve la fin, pour plus tard, écroulé de fatigue, je préfère m'arrêter plutôt que de m'endormir devant).

Une petite scène délicieuse que je veux partager avec vous, qui vous donnera envie de revoir ce film (ou de le voir). Peter Falk (Columbo) joue quasiment son propre rôle. Entre acteur ou acteur qui joue un acteur. C'est très très poétique de le voir gloser en pensée sur son rôle qui l'a rendu célèbre.

Wim Venders est un cinéaste magnifique et Les Ailes du Désir mérite toutes les critiques qui le nomme chef d'oeuvre.

PS : voilà, c'est pour reprendre un peu la rubrique "culture" en clin d'oeil à Robert !

Je te l'avoue, Richard, ma culture cinématographique est si proche du zéro absolu que j'en ai honte. Pour répondre à Tad, j'observe que tous les grands génies de l'art, peintre, poètes, musiciens, et cinéastes sans doute aussi, n'entrent dans la cadre de la "normalité" qui est la nôtre. Souvent, ils ont besoin d'une supplémentation, "fumette" comme tu dis, alcool, vie marginale, drogues variées ... C'est un simple constat qui n'enlève rien à la qualité de l'oeuvre.

[Tadkozh]

Lundi soir, j'ai appris par hasard que Arte rediffusait le film de Wim Wenders Les Ailes du Désir. Le film fut tourné deux ans avant la chute du mur de Berlin. Dans des décors reconstitués car impossible de tourner vraiment dans le Berlin Est.

Je ne regarde plus la télé. Je revois les programmes, quand cela m'arrange. De plus, la diffusion en Version Française est juste impossible.

Bref, j'ai commencé à revoir ce film, d'une finesse et d'une poésie rare.
Un ange, parmi les hommes, les écoute, les aide... Une nostalgie douce et un espoir ressort de la vision du film ! Et quelle belle utilisation des sons.
Des chuchotements, des bruits de la ville, des espaces filmés magnifiquement. Et une réalisation toujours en équilibre.
Je n'ai pas regardé le film en entier... (je me réserve la fin, pour plus tard, écroulé de fatigue, je préfère m'arrêter plutôt que de m'endormir devant).

Une petite scène délicieuse que je veux partager avec vous, qui vous donnera envie de revoir ce film (ou de le voir). Peter Falk (Columbo) joue quasiment son propre rôle. Entre acteur ou acteur qui joue un acteur. C'est très très poétique de le voir gloser en pensée sur son rôle qui l'a rendu célèbre.

Wim Venders est un cinéaste magnifique et Les Ailes du Désir mérite toutes les critiques qui le nomme chef d'oeuvre.

PS : voilà, c'est pour reprendre un peu la rubrique "culture" en clin d'oeil à Robert !

Je te l'avoue, Richard, ma culture cinématographique est si proche du zéro absolu que j'en ai honte. Pour répondre à Tad, j'observe que tous les grands génies de l'art, peintre, poètes, musiciens, et cinéastes sans doute aussi, n'entrent dans la cadre de la "normalité" qui est la nôtre. Souvent, ils ont besoin d'une supplémentation, "fumette" comme tu dis, alcool, vie marginale, drogues variées ... C'est un simple constat qui n'enlève rien à la qualité de l'oeuvre.

...je ne mets pas la qualité de l'oeuvre en doute. La fantasmagorie de Wenders ne m’apporte rien, simplement...

Tadkozh