Nos compteurs ...
Posté : 20 mai 2015, 11:19
J'ai connu le temps de l'insouciance où nous partions fleur au guidon sans ces mouchards appelés compteurs.
Heureux temps de ma presque jeunesse. Mon premier compteur, je l'avais mis en place il y a des lustres, juste avant une "semaine fédérale", celle de Bourg en Bresse ; et un tirage au sort, l'objet devenant à la mode, j'en avais gagné un second à la loterie de l'organisation bressane et que j'avais donné, pour cause de double emploi, à mon copain Henry Gully.
D'abord artisanaux, se contentant de dénombrer les tours de roues et d'en déduire la distance parcourue, la vitesse instantanée et la moyenne afférente ; ils se contentaient du peu que leur transmettait un aimant arrimé aux rayons de la roue avant.
Mais ces diables d'instruments se sont modernisés, américanisés par satellites interposés et sont devenus littéralement policiers.
Et de nous transmettre des dizaines de données auxquelles nous nous sommes habitués et pour lesquelles nous avons respect et foi. Ainsi je sais au retour combien de dénivelée j'ai avalé, combien de calories j'ai consommées, après avoir su tout au long du parcours température ambiante et nombre de battements de mon coeur.
Infernal !
Et je l'oublie souvent ce compteur afin qu'il ne m'emmerde plus !
Lors de la dernière sortie que j'ai faite en compagnie de mon pote, alors que toutes nos données étaient identiques (nous avons roulé strictement ensemble) nos compteurs respectifs ont accusé, par satellites, des résultats très divergents :
2 km sur la distance totale, ce qui me semble déjà appréciable, et presque 1 km sur la moyenne générale, ce qui est considérable pour qui connaît la difficulté que l'on peut avoir à remonter une moyenne de quelques dixièmes de km !
Nos compteurs nous rouleraient-ils dans la farine à cause de coupures inopinées de connections aux satellites ? Je souscris à cette hypothèse ... Pour autant, reviendrons nous aux aimants de roue avant ? ...
Heureux temps de ma presque jeunesse. Mon premier compteur, je l'avais mis en place il y a des lustres, juste avant une "semaine fédérale", celle de Bourg en Bresse ; et un tirage au sort, l'objet devenant à la mode, j'en avais gagné un second à la loterie de l'organisation bressane et que j'avais donné, pour cause de double emploi, à mon copain Henry Gully.
D'abord artisanaux, se contentant de dénombrer les tours de roues et d'en déduire la distance parcourue, la vitesse instantanée et la moyenne afférente ; ils se contentaient du peu que leur transmettait un aimant arrimé aux rayons de la roue avant.
Mais ces diables d'instruments se sont modernisés, américanisés par satellites interposés et sont devenus littéralement policiers.
Et de nous transmettre des dizaines de données auxquelles nous nous sommes habitués et pour lesquelles nous avons respect et foi. Ainsi je sais au retour combien de dénivelée j'ai avalé, combien de calories j'ai consommées, après avoir su tout au long du parcours température ambiante et nombre de battements de mon coeur.
Infernal !
Et je l'oublie souvent ce compteur afin qu'il ne m'emmerde plus !
Lors de la dernière sortie que j'ai faite en compagnie de mon pote, alors que toutes nos données étaient identiques (nous avons roulé strictement ensemble) nos compteurs respectifs ont accusé, par satellites, des résultats très divergents :
2 km sur la distance totale, ce qui me semble déjà appréciable, et presque 1 km sur la moyenne générale, ce qui est considérable pour qui connaît la difficulté que l'on peut avoir à remonter une moyenne de quelques dixièmes de km !
Nos compteurs nous rouleraient-ils dans la farine à cause de coupures inopinées de connections aux satellites ? Je souscris à cette hypothèse ... Pour autant, reviendrons nous aux aimants de roue avant ? ...